Villefranche-du-P. (24) – 5/2016
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Samedi 21 mai 2016
Le parcours
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Le récit
Les rassemblements se suivent mais ne se ressemblent pas forcément. Nous sommes huit au départ du camping La Bastide à Villefranche-du-Périgord ce samedi matin sous le soleil. Serge et Chantal sont venus du Nord, Alain et Gisèle de la région lyonnaise, Philippe de la région bordelaise, André du Lot et nous du Tarn-et-Garonne. Pour la première fois, nous avons un trike tandem. Propulsé par Alain et Gisèle, c'est aussi le seul vélo non motorisé du groupe. Serge est le seul sur deux roues, tous les autres sont en trike. Nous attendons Serge pour partir car il a un souci avec son assistance suite à la chute de son vélo survenue la veille. C'est sous un ciel limpide sans un seul nuage que nous donnons nos premiers coups de pédale. Même s'il fait encore un peu frais, la météo annonce une température estivale pour cet après-midi. Serge n'a pu trouver la panne de son assistance et il roulera sans moteur. Nous descendons jusqu'à la gare pour prendre à droite la route de Monpazier qui longe la voie ferrée vers le nord. Elle monte doucement et nous avançons bien. Nous passons Saint-Cernin-de-l'Herm endormie sous le soleil puis, quelques kilomètres plus loin, nous prenons à gauche la petite route de Fontenilles. Nous nous arrêtons pour nous découvrir avant la montée qui s'annonce assez rude. L'arrivée à Fontenilles est bien pentue, mais le petit groupe de maison coquettes vaut le détour.
Après quelques photos, nous reprenons la route qui continue à monter mais moins fort. Après une petite pause au point culminant, nous descendons jusqu'à Aigueparse. Là, nous prenons à droite la route qui monte dans la forêt. Il n'y a presque pas de circulation. Après avoir grimpé jusqu'à la Croix du Roc, nous descendons un peu puis nous prenons à gauche la petite route qui va nous mener à Monpazier. Après quelques ondulations, nous arrivons à Cavalerie, d'où l'on domine les toits de Monpazier. Il y a là un gîte particulier composé de cabanes perchées dans les arbres. Après quelques photos, nous descendons dans la vallée du Dropt où nous prenons la petite route qui suit la rivière rive gauche. Nous arrivons bientôt juste en dessous du village de Monpazier et une petite montée bien pentue nous amène peu après sur la place du marché, centre actif de ce petit bourg avec sa halle historique. Une fête de l'Alsace se prépare. Un trompettiste ajoute un fond sonore au décor. Nous ne nous attardons pas à cet endroit où des barrières ont été mises en place sans doute en prévision d'un spectacle à venir. Nous prenons la rue Notre-Dame pour rejoindre la boutique des perles de Christel, la fille d'André. Elle fabrique et commercialise ses bijoux elle-même. Peu après, nous repartons pour jeter un coup d’œil au lavoir juste au coude de la rue Saint-André, en dessous du village au nord-est. Après quelques photos, nous jetons notre dévolu sur une table à l'ombre pour la pause déjeuner.
Alors que certains s'apprêtent à rejoindre la place pour prendre un café, nous sommes rejoints par un cycliste à vélo couché. Il habite Beaumont-du-Périgord, à 15 km au nord-ouest. Il a vu sur le forum vélorizontal que nous allions passer là aujourd'hui et il nous a cherchés. Il roule sur un Metathésis depuis peu et commence à s'habituer à la position couchée. Finalement, il nous accompagne jusqu'à la place et reprend sa route pour rentrer chez lui. Finalement, après le café et un essai du trike de Philippe par le serveur, nous redescendons dans la vallée du Dropt pour grimper de l'autre côté. Après une belle montée, nous passons le ruisseau du Soulauret qui prend sa source juste à côté et descend se jeter dans le Dropt. Après quelques montées et descentes, nous arrivons au point le plus haut pour redescendre sur Saint-Chaliès. Là, il y a un élevage de lamas et ces animaux pacifiques se laissent observer autant qu'ils nous observent. Leurs gros yeux sont fascinants. De leur pâturage, on a une belle vue sur le village. Après les avoir observé se rouler dans la terre, nous reprenons notre route. Après une montée progressive, un joli toboggan plein de virages nous amène dans la vallée de la Briolance. Nous descendons le long de la rivière jusqu'à Blanquefort-sur-Briolance pour admirer le château, une grosse bâtisse qui domine le village, flanquée d'une tour en ruines.
Nous revenons sur nos pas pour prendre à droite la route qui remonte le long du ruisseau de Canut. Nous quittons la vallée pour grimper la colline et passer dans la vallée de la Lémance. Après une belle montée et une pause bien méritée, nous descendons jusqu'à Sauveterre-la-Lémance. En arrivant, nous pouvons admirer le château des Rois-Ducs perché sur la colline de l'autre côté du village. Après une pause, un plein d'eau aux toilettes publiques et un arrêt au commerce local, nous traversons le village pour grimper la route qui mène au château. C'est bien raide avec un beau lacet. Nous nous arrêtons près du château. Ce dernier n'est pas trop visible de là mais les quelques maisons du hameau qui l'entourent méritent un coup d’œil. Après quelques photos, nous reprenons notre route qui grimpe sur le plateau puis en suit les ondulations jusqu'aux Vitarelles. Un peu plus loin, une belle descente nous amène au pied de Villefranche-du-Périgord. La petite grimpette qui mène au village est vite avalée et chacun regagne son logement provisoire. À la soirée, nous sommes rejoints par Françoise et Jean-Paul qui sont en voyage itinérant à vélo et ont prévu de passer la journée de demain avec nous. Nous prenons le repas du soir au restaurant La Petite Auberge où le chef nous a concocté des plats succulents pour un prix imbattable. Mon compteur affiche un peu plus de 57 km parcourus aujourd'hui. Le soleil nous a régalé toute la journée et l'après-midi a été bien chaude, ce qui contraste avec la météo de ce printemps.
Dimanche 22 mai 2016
Le parcours prévu
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Le récit
Le soleil du matin s'est vite caché derrière de gros nuages noirs. L'équipe, renforcée par Françoise et Jean-Paul, se monte à dix. À peine étions nous prêts à partir que des trombes d'eau s'abattent sur nous. Nous nous réfugions sous le hangar du transporteur juste en face du camping dans l'espoir que l'orage passe. Françoise et Jean-Paul ont regagné leur gîte sous les premières gouttes, renonçant à rouler. Nous attendons en discutant avec le chauffeur de bus qui fait l'entretien de sa voiture. Finalement, la pluie diminue un peu et nous décidons de renoncer nous aussi devant l'absence d'accalmie. Nous ferons une seconde tentative de départ à midi, après avoir déjeuné sous le soleil en vitesse, mais celle-ci sera encore un échec. L’orage reprend de plus belle dès que nous sommes prêts à repartir et les trombes d'eau dureront tout l'après-midi. Finalement, le soleil pointera son nez en fin d'après-midi, mais tout en laissant les nuages nous déverser quelques gouttes de temps en temps. Ceci n'a pas entamé notre bonne humeur et nous nous sommes consolés avec les bons petits plats du restaurant le soir. Finalement, nous n'aurons pas roulé avec Françoise et Jean-Paul qui reprennent leur périple en direction de Cahors demain, mais c'était malgré tout un plaisir de les revoir.
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