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Mirepoix (09) – 9/2017

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Vendredi 29 septembre 2017

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageEn arrivant au camping de Mirepoix, hier après-midi, nous avons retrouvé nos amis Gisèle, Alain, Annie et Pascal. Gisèle et Alain étaient là depuis la veille et ont pu profiter d’une belle journée ensoleillée. Nous avons fêté nos retrouvailles autour d’un apéritif sous l’auvent du camping-car. Au petit matin, nous sommes rejoints à l’entrée du camping par Raymond qui a annoncé sa participation hier soir. Il est en villégiature à Mirepoix et participera partiellement à la balade du jour. Il roule en Zokra, un vélo couché en carbone prisé des adeptes de la vitesse, mais il devra s’adapter à notre rythme de sénateur. Comme nous, Annie et Pascal roulent en trike. Gisèle et Alain étrennent la motorisation de leur tricycle tandem. Après le briefing d’usage, nous rejoignons le village que nous quittons par le pont sur l’Hers, avec le château de Terride en ligne de mire. La température est plutôt fraîche. Nous remontons la vallée du ruisseau de Lestrique. Le paysage est superbe. La brume matinale qui enveloppe les sommets s’estompe peu à peu pour laisser la place à un plafond nuageux laissant entrevoir quelques coins de ciel bleu, présage d’une belle journée. On monte bien après Magalas et nous faisons une petite pause en haut au carrefour de la route de Janéry.

 


image d'un voyageSuit une jolie descente vers la vallée de la Vixiège. Nous passons Lafage puis nous longeons la vallée jusqu’à Ribouisse. Peu après, Raymond nous quitte pour rejoindre Mirepoix directement. Ensuite nous remontons la vallée du ruisseau de Pech d’Acou puis nous grimpons jusqu’à Saint-Julien-de-Briola. Nous passons au pied du Pech de la Serre, puis après une belle descente et un joli passage dans la forêt de Pique Mourre, nous rejoignons la route de Fangeaux. Après quelques kilomètres sur cette route un peu fréquentée, nous arrivons à la cité médiévale. Nous prenons à gauche la route qui fait le tour de la cité, puis nous nous arrêtons face au cimetière où une table nous accueille pour le déjeuner. Pendant notre repas, le ciel se dégage complètement et la température remonte franchement. Après déjeuner, nous pénétrons dans le cœur du village pour nous arrêter devant la halle. Après une petite visite jusqu’à l’église où l’on ne peut entrer mais dont la paroi vitrée remplaçant la porte intérieure permet d’admirer les œuvres d’art, nous reprenons notre tour de la ville en rejoignant le point de vue. Là, des statues métalliques, construites en matériaux de récupération, figurent un évêque, reconnaissable à sa crosse, et ses compagnons. La vue d’ici mène au loin sur les Corbières.

 


image d'un voyageNous reprenons la route et quittons Fangeaux après un dernier coup d’œil sur le village en haut de la côte. La suite du parcours est facile sur une route qui descend au milieu des vignes (nous sommes au début du vignoble des Corbières). Nous grimpons à Bellegarde-du-Razès pour une courte visite du village, puis nous reprenons la route de Mirepoix. Un peu plus loin, nous faisons une pause au lavoir d’Escueillens où nous apprécions l’eau fraîche qui sort de la source. Nous grimpons jusqu’au château qui est à l’abandon, puis nous reprenons la route du retour. À Caudeval nous rejoignons la route de Limoux à Mirepoix, passons sous le château transformé en ferme qui conserve néanmoins deux jolies tours, puis nous rejoignons le camping. Nous avons parcouru plus de 62 km aujourd’hui. À la soirée, nous nous retrouvons tous les six pour l’apéritif avant de rejoindre la ville à pied en compagnie de Gisèle et Alain pour une agréable soirée au restaurant où nous mangeons dehors dans la douceur du soir.

 

Samedi 30 septembre 2017

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin, le temps est gris et couvert. Nous sommes rejoints à l’entrée du camping par Alain B. qui habite au Mas d’Azil et vient rouler avec nous pour la journée. Il roule sur un vélo couché à traction avant directe qu’il a construit lui-même en bambou. C’est un vélo superbe. Alain V. ne peut résister à l’envie de monter dessus, mais il n’osera pas quelques tours de pédale sur ce vélo qui nécessite un apprentissage particulier. Après le briefing d’usage, nous quittons le camping pour traverser le village et faire quelques courses en passant. Une petite bruine commence à tomber. Nous ressortons de l’autre côté du village et nous continuons en suivant une petite route parallèle à la route de Pamiers très fréquentée. Nous prenons la route de Pamiers sur quelques centaines de mètres jusqu’à Besset où nous prenons à gauche la route de Mazerolles qui monte doucement. À Mazerolles, juste quelques maisons, nous prenons à droite la petite route qui grimpe en direction de Senesse-de-Senabugue. Il tombe toujours quelques gouttes par intermittence. Arrivés en haut, nous faisons une pause. Deux ânes qui paissent dans le pré à côté d’une ferme viennent nous voir. Il apprécient de partager notre en-cas.

 


image d'un voyageAprès la pause, nous descendons jusqu’à Senesse-de-Senabugue, puis nous remontons le long du ruisseau de Senesse, jusqu’à Limbrassac. Là, nous faisons une pause devant le travail, le métier à ferrer les bœufs. Un panneau explique comment on utilisait cet outil autrefois. Un peu plus loin, devant l’église, un autre panneau explique l’histoire du village au moyen-âge. Ensuite, nous continuons la route qui monte doucement jusqu’avant Pradettes, puis redescend un peu jusqu’au village et remonte juste après. Finalement, une belle descente nous amène à Laroque d’Olmes alors que le ciel s’obscurcit méchamment derrière nous et que la pluie se renforce. Arrivés au rond point à l’entrée de Laroque d’Olmes, où est prévue la pause déjeuner, nous décidons de ne pas attendre et de rentrer directement à Mirepoix car la météo s’annonce très mauvaise pour l’après-midi. Nous parcourrons les 13 km jusqu’à Mirepoix sous une très forte pluie et sur la route de Lavelanet fort fréquentée par les voitures et les camions. La pente douce nous a cependant permis de tenir un bon rythme tout le long afin de minimiser le temps du calvaire. Nous aurons quand même parcouru 40 km aujourd’hui.

 


image d'un voyageFinalement, après avoir déjeuné au camping et voyant que la pluie ne cessera pas de l’après-midi, nous décidons d’aller en voiture visiter l’église semi-rupestre de Vals, qui était un des points forts de notre parcours prévu l’après-midi. Il y a déjà beaucoup de voitures sur le parking lorsque nous arrivons. Le cantonnier qui ramasse les feuilles dans le village nous explique qu’un mariage est attendu. Nous montons jusqu’à l’entrée de l’église qui se fait par des marches directement dans le rocher. C’est très impressionnant. La partie supérieure est bâtie en utilisant les parois rocheuses. Le plafond de l’abside est décoré de fresques. Alors que nous montons dans la partie supérieure, un quatuor vocal nous accueille. L’acoustique de l’église est impressionnante. Nous montons jusqu’à la terrasse qui donne une belle vue sur la ville, mais pas sur les montagnes compte tenu du plafond très bas. Nous repartons alors que le mariage arrive, pas fâchés d’avoir pu visiter avant l’arrivée de la foule. Finalement, la pluie cesse en fin de soirée et nous nous retrouvons tous les sept au restaurant, où cette fois, nous sommes contents de dîner à l’intérieur compte-tenu de la fraîcheur du dehors.

 

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