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Villefranche-du-P. (24) – 4/2018

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Vendredi 20 avril 2018

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageC’est avec plaisir que nous nous sommes retrouvés au camping de Villefranche-du-Périgord hier soir autour d’un rafraîchissement sur la terrasse ensoleillée du bar. Nous avons retrouvé des habitués, mais les nouveaux ne manquaient pas. Après une nuit calme et étoilée, nous sommes ce matin 11 fringants pédaleurs prêts à affronter les collines du Périgord Noir. Serge est le seul à rouler sur deux roues, tous les autres (Martine, Chantal, Annie, Nadine, Denis, Pascal, Bernard, Philippe, Jacques et moi) sont en tricycle. Il est aussi le seul, avec Jacques, à ne pas avoir d’assistance électrique. Béatrice, la patronne du camping nous tient sous son objectif pour mémoriser le départ après le briefing d’usage. Nous descendons jusqu’à la route de Besse qui grimpe bien régulièrement nous permettant de nous réchauffer car le soleil n’a pas encore eu le temps de réchauffer l’atmosphère. En haut de la montée, nous devons attendre. Jacques a beaucoup de mal, compte tenu de ses problèmes de santé et de son surpoids, à suivre le rythme. Il en sera de même pour toutes les montées suivantes. Il a visiblement sous-estimé les difficultés d’un tel parcours. Un peu plus tard, à Prats-du-Périgord, il nous quittera pour rentrer directement à Villefranche-du-Périgord.

 


image d'un voyageNous faisons un pause pour visiter le petit village de Besse. L’église est ouverte, ce qui est plutôt rare dans les petits villages. La rue principale, en forte pente et pavée, est bien assortie aux murs de pierre jaune des maisons. Une arche donne accès au parvis de l’église Saint-Martin, ancien prieuré bénédictin fortifié et classé monument historique. Après une série de photos dans ce beau village éclairé en diagonale par le clair soleil matinal sous un ciel bleu immaculé, nous finissons la descente dans la rue principale et, passant devant la mairie, nous nous dirigeons vers la scierie située en bas, à l’extérieur du village. Arrivés là, nous prenons à gauche la petite route qui traverse la scierie. Nous passons entre les stockages de bois, ce qui nous donne l’impression de pénétrer dans l’usine, puis deux virages plus loin, nous nous retrouvons dans la forêt sur cette route étroite qui grimpe doucement, puis franchement un peu plus loin. Nous nous regroupons avant le carrefour de la D54 qui est le point le plus haut de la journée. Jacques a eu beaucoup de mal dans la montée et nous attendons qu’il ait récupéré pour repartir.

 


image d'un voyageAprès un petit parcours plat, nous entamons une belle descente dans la vallée de la Lémance, jusqu’à Prats-du-Périgord. Là, Jacques nous quitte pour prendre la route directe qui mène à Villefranche-du-Périgord en descendant la vallée de la Lémance. Nous, nous prenons à droite une petite route qui monte dans la forêt. Denis assure l’animation et nous avons droit à de franches rigolades. Après un parcours sur des petites routes sans voiture, nous rejoignons la route de Monpazier pour la quitter un peu plus loin sur la droite en faisant une grande boucle qui nous ramènera à cette jolie bastide très prisée des Anglais. Juste avant d’arriver au village, nous nous arrêtons à gauche à l’allée couverte de l’Oustal del loup (la maison du loup). Un sentier nous amène à la clairière dans la forêt qui abrite le tumulus sur lequel est situé le dolmen. À l’entrée de l’allée principale, un arbre énorme a été coupé à sa base. Le pourtour de la clairière est tapissé de violettes. Après quelques photos, nous rejoignons le parking où une table nous accueille pour le déjeuner.

 


image d'un voyageAprès avoir reconstitué nos forces – il se faisait déjà un peu tard lorsque nous nous sommes arrêtés compte tenu des longues pauses imposées au groupe dans la première partie du parcours – nous avons franchi les trois kilomètres nous séparant de la bastide de Monpazier et fait un premier arrêt à la boutique de Cristel, la fille de notre ami André, qui vend ici ses créations artisanales. Ensuite, nous avons rejoint la place pour nous arrêter au café après avoir rangé les vélos sous les arcades. En quittant Monpazier, Martine me rappelle le parcours que nous devons emprunter. Elle a parfaitement mémorisé les différentes bifurcations et je lui confirme qu’elle ne s’est pas trompée. La descente éparpille le groupe et nous faisons une pause au moment de quitter la vallée du Dropt, un peu plus loin. Il en manque deux à l’appel : Martine et Serge. Après avoir un peu attendu, en vain, je reçois un message m’indiquant qu’ils se sont trompés de route après avoir réparé une lampe dévissée sur le trike de Martine. Serge n’avait pas su lire sa carte sans doute pas suffisamment détaillée et Martine n’a pas pu le convaincre que la route était bien celle qu’elle avait dans la tête. Finalement, nous avons réussi à remettre les brebis perdues dans le droit chemin et nous avons pu reprendre notre route.

 


image d'un voyageAprès une petite montée pour nous extraire de la vallée, nous nous regroupons devant le gîte des cabanes perchées à Cavalerie. De là, on a une belle vue sur le village de Monpazier, derrière nous. La suite est une série de montées et de descentes courtes, avec un revêtement très moyen, qui nous conduit jusqu’à la route d’Aigueparse, un tout petit village de deux maisons et une église, où nous faisons une pause forcée car la roue avant du vélo de Serge est crevée. Pendant que Pascal lui donne un coup de main pour réparer, nous faisons une petite visite à l’église puis nous attendons à l’ombre. La suite est sans histoire, une belle montée puis une très jolie descente dans la vallée de la Lémance où nous traversons la voie ferrée pour parcourir les derniers kilomètres avant Villefranche-du-Périgord. Mon compteur affiche 55 km et un dénivelé de 857 m. Le soleil a été présent toute la journée et la température de l’après-midi a frisé les 30°C. À la soirée, nous nous retrouvons au camping pour déguster la Trouspinette de Denis.

 

Samedi 21 avril 2018

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageNous avons été rejoints hier soir par Geneviève et Jean-Christophe et ce matin, Jacky vient rouler avec nous pour la journée. Nous sommes 14 au départ. Jacky roule en deux roues couché sans assistance et Jean-Christophe roule en vélomobile, non assisté également. Tous les autres sauf Serge sont en tricycle et seuls Jacques et Serge n’ont pas d’assistance. Après le traditionnel briefing et la séance photo devant le drapeau de l’AFV, nous partons pour une belle descente en direction de Loubéjac. L’air est encore frais, mais le ciel bleu immaculé nous présage une belle journée ensoleillée, comme celle d’hier. En haut de la première côte, nous attendons Jacques qui, comme hier, a du mal à tenir le rythme du groupe. Aux Vitarelles, les premiers, pressés d’en découdre, loupent une bifurcation à deux reprises, vite rappelés à l’ordre par les klaxons du reste de l’équipe. Nous basculons dans la jolie descente de Pagot pour rejoindre la vallée du Sendroux qui descend lentement et permet de tenir un bon rythme. La remontée de Peyrelevade a tôt fait de remettre les pendules à l’heure et le peloton s’étire. Une fois en haut, c’est une longue attente pour les premiers, le temps que Jacques nous rejoigne. Le parcours en forêt est très agréable, relativement plat et sur une route sans voiture.

 


image d'un voyagePeu après Trélan, nous perdons une partie du groupe, resté en arrière. Martine me prévient que la roue arrière du trike de Denis est crevée. Avec l’assistance de Jacky, Pascal et Serge, et sous l’objectif d’Annie, il vient à bout de la réparation délicate sur sa roue motorisée et nous pouvons repartir. Après quelques kilomètres, une belle descente nous conduit à Bonaguil où nous faisons une pause au parking en-dessous du château. Jean-Christophe et Jacques en profitent pour récupérer des sandwiches au restaurant local pendant que nous faisons de belles photos des vélos et du château sous le soleil matinal qui commence à chauffer. Dès que tout le monde est revenu, nous repartons en suivant le ruisseau de Bonaguil, puis la Petite Thèze, jusqu’à la vallée de la Thèze. Nous prenons à gauche puis à droite la petite route qui remonte la colline jusqu’à Cavagnac. La pente est assez raide mais bien régulière et il y a un peu d’ombre. Nous nous regroupons au carrefour en haut de la montée avant de continuer sur Cavagnac sous l’œil intrigué des chevaux au pâturage. Au point le plus haut, nous allons voir le point de vue sur la vallée de la Thèze. La serre et les balles de foin de la ferme du Fraysse située en-dessous gâchent un peu le paysage, mais sur le côté on a une belle vue sur les toits de Cavagnac.

 


image d'un voyageFinalement, nous traversons Cavagnac sous l’œil éberlué des autochtones et une belle descente nous conduit au fond de la vallée du Lot où nous retrouvons la route de Cahors un peu plus fréquentée. Nous ne l’empruntons que sur quelques centaines de mètres avant de prendre à gauche la direction de Touzac. Nous traversons le Lot sur le pont métallique à une seule voie puis, dans Touzac, nous rejoignons les bords de la rivière où un coin d’ombre nous accueille pour le pique-nique. Après nous être restaurés, nous reprenons la route de la vallée du Lot qui, après une petite colline, serpente gentiment dans le vignoble de Cahors. Jacques est toujours à la traîne. Finalement, nous arrivons à Puy-l’Evêque où nous faisons une pause au parking avant le pont afin d’admirer la vue du vieux village perché à flanc de colline de l’autre côté du Lot. Nous passons le pont pour grimper dans le village à la recherche d’un café ouvert. Jacques renonce à nous suivre et décide de rentrer par la vallée du Lot. C’est plus long mais plus facile. Après une pause bien méritée au café du coin, nous reprenons la route qui grimpe bien raide vers le nord.

 


image d'un voyageAprès quelques kilomètres d’une montée devenue facile, nous plongeons dans la vallée de la Thèze puis nous remontons de l’autre côté vers Loubéjac. Jean-Christophe est bien fatigué par les rudes montées consécutives où il doit faire grimper les 30 kg de son vélomobile. Des crampes l’obligent à s’arrêter à plusieurs reprises. Nous attendons à l’ombre en écoutant les blagues de Denis alors que deux jeunes sur un scooter viennent régulièrement polluer l’atmosphère, attirés par la curiosité de notre équipage peu courant. Finalement, Nous arrivons au point culminant de l’après-midi et une belle descente nous amène en bas de Villefranche-du-Périgord où la dernière grimpette se fait sans problème grâce à un petit coup de poussette sur le vélomobile de Jean-Christophe. Nous avons parcouru près de 59 km aujourd’hui, pour un dénivelé de 914 m. Après que Jacky nous ait quittés, nous terminons la soirée au restaurant « La petite Auberge » où l’humour de Denis a trouvé son pendant chez le patron. Le menu vaut le détour et, quel que soit le choix de chacun, il n’y aura pas de déçu. Le retour à la nuit, éclairé par la lampe hyper-puissante de Denis et accompagné des commentaires de l’énergumène, fait partie des moments d’anthologie de ce rassemblement.

 

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