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Neuvic (19) – 5/2018

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Vendredi 25 mai 2018

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageEn arrivant au camping de Neuvic hier soir en fin d’après-midi nous avons retrouvé Annie et Pascal, arrivés la veille, et fait la connaissance de Jean-François, arrivé peu avant nous en vélomobile depuis l’Auvergne, après 120 km et 2000 m de dénivelé. Une sacrée performance avec des développements peu adaptés au relief accentué du Massif Central. Un apéritif a tout de suite marqué la convivialité de cette rencontre. C’est sous un beau soleil que nous nous retrouvons ce matin à l’entrée du camping. Le température est encore un peu fraîche, mais la journée s’annonce belle. Après le briefing d’usage, nous prenons la route pour un premier arrêt au barrage de la Triouzoune qui retient les eaux du lac de Neuvic. Une partie de l’eau sort en jeyser sous le barrage pour alimenter le cours de la Triouzoune, alors que le reste du débit est dérivé par une galerie souterraine de 5 km puis descend par une conduite forcée jusqu’à l’usine située en bord de Dordogne, près de Vernéjoux au fond des gorges, où l’eau turbinée est rejetée. Après quelques photos, Nous continuons la route, puis nous prenons à droite la direction de Sérandon. Après le village, nous croisons la dépouille d’un renard qui n’a sans doute pas survécu à sa rencontre avec une voiture. Un second, vivant cette fois, traversera la route devant nous dans la remontée de l’autre côté de la Dordogne, après le pont de Vernéjoux.

 


image d'un voyageAprès Sérandon, nous approchons de la vallée de la Dordogne. Au-dessus des gorges, nous faisons une pause photo avant de reprendre la descente. Nous surplombons le haut de la retenue du barrage de l’Aigle. On y voit l’usine qui turbine les eaux dérivées de la Triouzoune. Après une belle descente sur une route étroite, nous rejoignons le pont de Vernéjoux. C’est un vieux pont avec des arches en béton. Il est situé à la limite entre les eaux courantes et la retenue du barrage de l’Aigle. On y voit les vestiges d’un ancien barrage et d’un canal d’amenée qui alimentait une usine hydraulique aujourd’hui disparue. Le barrage de Marèges, en amont, doit turbiner car le barrage ruiné fait une belle vague. Après de multiples photos sous un ciel bleu sans nuage, nous reprenons la route. Il faut remonter pour quitter la vallée de la Dordogne. La montée est bien raide jusqu’à Lavandès. C’est là qu’un renard traverse juste devant nous. Finalement nous arrivons à Champagnac.
Nous faisons une pause devant le château, propriété municipale où sont hébergés des migrants. L’église aussi vaut le coup d’œil, mais on n’a pas accès à l’intérieur. Le village a fait l’objet d’un travail paysager qui est prometteur. Nous repartons en prenant à droite, la route de Charlus.

 


image d'un voyageAprès une jolie descente entre les prairies nous arrivons à Charlus où nous rejoignons le parking en bas du chemin qui mène au château. Là, nous abandonnons nos montures pour grimper par un petit chemin qui mène au sommet du tertre où était situé le château de Charlus, veillant sur la vallée de la Sumène et la campagne avoisinante. Il ne reste plus que quelques tas de pierres, un petit bout de tour et un autre de mur, mais la vue depuis le sommet, surmonté d’une croix en bois, vaut le détour. La table d’orientation est submergée par les fourmis volantes qui ne se gênent pas pour nous sauter dessus. Avec le ciel dégagé, on a une belle vue sur les montagnes. Après une belle série de photos, nous redescendons le chemin pour rejoindre nos vélos qui nous ont sagement attendu. Nous reprenons la route pour terminer la descente jusqu’en bas de Parensol. C’est là que nous rejoignons le début de la voie verte qui emprunte le tracé de l’ancienne voie ferrée. Après avoir passé sous la barrière en enlevant nos fanions et en soulevant la barre inférieure suspendue par des chaînes, nous découvrons des tonnelles en osier vivant tressé. Un panneau explique la façon dont l’artiste s’y est pris pour créer ça.

 


image d'un voyageJuste après, nous passons le tunnel de Parensol. Il y a un éclairage automatique et le tunnel est assez long et en courbe, ce qui fait qu’on n’en voit pas l’autre bout en entrant. Après le tunnel, la voie est en pente. Nous passons plusieurs barrières du même type que celle du début de la voie verte. Elles vont en général par deux. Une avant la route qui coupe la voie verte, l’autre après. Elles sont toutes du même type. Une barrière soudée avec une barre inférieure suspendue par des chaînes et un passage latéral limité par une tôle incurvée qui n’autorise que les deux roues. Finalement, nous arrivons à Ydes où nous nous arrêtons au bord de la voie verte pour le casse-croûte. Malheureusement, l’unique table est déjà occupée. Après plusieurs hésitations, nous choisissons l’ombre légère de quelques arbres juste à côté. Après le déjeuner, nous reprenons la voie verte pour passer une ultime barrière. Nous laissons les vélos sur le trottoir pour investir une table au café d’à côté. Notre équipage attire le regard des autres occupants de la terrasse pendant que le vent agite nos fanions.

 


image d'un voyageNous repartons ensuite pour grimper et quitter la ville par le haut sur une route en lacets alors que le temps se couvre un peu. Une fois au-dessus, nous prenons à droite une petite route qui grimpe bien avec deux grands lacets. Arrivés en haut, un panneau attire notre attention. Il signale un orifice de mine situé non loin de là. En effet, la région a été une grande région minière au dix neuvième siècle. Un musée retrace cette histoire à Champagnac. Nous sommes passés devant ce matin et nous avons pu voir les chariots qui servaient à transporter le minerai, installés sur la pelouse devant le musée. Nous rejoignons Champagnac puis redescendons dans la vallée de la Dordogne pour rejoindre le pont de Vernéjoux. Le débit de la rivière a baissé depuis ce matin et la vague sur l’ancien barrage est bien plus faible. En remontant de l’autre côté, nous avons largement le temps de mieux voir le paysage. Il y a aussi une cascade que nous n’avons qu’à peine remarqué en descendant à toute allure ce matin. Les sapins dressent leurs grands fûts jusqu’au ciel. Arrivés presque en haut, nous prenons à droite la route de Lascaux et Vernéjoux.

 


image d'un voyageQuelques kilomètres plus loin, nous rejoignons le village de Marèges. Il y a un énorme poste de transformation électrique qui assure la liaison entre les usines et le réseau. Nous nous arrêtons près de l’entrée du sentier qui mène au belvédère de la SHEM, la société qui exploite le barrage de Marèges. Après un petit parcours à pied, nous atteignons le belvédère qui surplombe la vallée de la Dordogne et donne une belle vue sur le barrage, en bas. Après quelques photos, nous rejoignons nos vélos pour reprendre la route. Un peu plus loin, nous passons devant une ferme où deux superbes boucs, équipés d’une superbe paire de cornes et d’une barbiche impressionnante, nous regardent d’un œil inquiet. Nous rejoignons ensuite la route de Liginiac et nous faisons une petite pause à Labissière pour saluer notre ami Christian et son épouse Chantal. Finalement, nous repartons et nous rejoignons le camping de Neuvic après être repassés sur le barrage de la Triouzoune. Le compteur affiche un peu plus de 54 km et 1014 m de dénivelé. Nous terminons l’après midi par un apéritif au soleil après les quelques gouttes de l’orage qui nous est passé à côté.

 

Samedi 26 mai 2018

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageChristian nous avait alerté il y a quelques jours sur le risque de fermeture de la route entre la Dordogne et le Vent-Haut, sur le parcours du second jour de cette rencontre. J’avais donc préparé un parcours alternatif qui permettait d’aller jusqu’au château de Ventadour. Finalement, la route en travaux était ré-ouverte, mais nous avons choisi malgré tout de faire le parcours alternatif, un peu plus court et avec un peu moins de dénivelé. C’est sous un beau soleil et avec une température voisine de celle de la veille que nous sommes partis ce matin. À Neuvic, nous avons fait une halte à la boulangerie et réservé un restaurant pour le soir, car le restaurant prévu est fermé le week-end à cette saison. Lorsque nous repartons nous suivons une carriole à cheval d’une autre époque. Nous prenons la route d’Égletons, puis nous prenons à gauche une petite route moins fréquentée, mais moins bien revêtue. Un peu plus loin, ça devient franchement caillouteux avec quelques bribes de goudronnage. Un cauchemar pour notre ami Jean-François dont le vélomobile est équipé de pneus lisses et fins inadaptés à ce type de terrain. Ses grands développements sont une autre difficulté qui n’arrange rien dans une telle situation. Heureusement, nous arrivons finalement à la gare de Saint-Hilaire-Luc où nous retrouvons une route mieux revêtue.

 


image d'un voyageNous faisons une halte à l’ancienne gare de Saint-Hilaire-Luc. Elle a été transformée en habitation, tout en conservant son caractère. Deux wagons sont installés sur un tronçon de l’ancienne voie. Ils sont en parfait état et ont été eux-aussi aménagés et font une respectable annexe à l’habitation. Un escalier de bois permet d’y accéder facilement. Après nous être restaurés et ayant fait de multiples photos, nous reprenons la route en direction du village de Saint-Hilaire-Luc. C’est un tout petit village, mais fort joli, accroché à la pente au-dessus du Vianon. Nous le traversons rapidement puis rejoignons le pont sur le Vianon avant de remonter de l’autre côté. Quelques kilomètres plus loin, nous rejoignons la route reliant Neuvic à Égletons et arrivons à Lamazière-Basse. Nous traversons le village pour descendre vers la rivière venant de l’étang de Montsour et remonter de l’autre côté sur cette route au revêtement lisse. À partir de Bouix, nous avons droit à une belle descente qui permet une grande vitesse avec ses virages très larges. En peu de temps, nous sommes au bord de la Luzège, au Pont des Bouyges. Nous y faisons une petite pause photo car le coin est charmant. De la pelouse bien tondue, de jolis bâtiment en pierre avec un four à pain, tout ça au bord de la rivière, perdu dans la forêt.

 


image d'un voyageAprès quelques photos, nous reprenons la route et notre mal en patience pour remonter vers Moustiers-Ventadour et son château. La route monte bien et devient plus étroite et tortueuse. Jean-François, obligé de tenir un rythme soutenu, passe devant. Quelques voitures doivent attendre un peu pour nous doubler. Le paysage dans la forêt est magnifique et nous pouvons parfois apercevoir, entre les arbres, les ruines du château sur l’autre versant de la vallée de la Luzège. Nous avançons plus loin que le château pour rejoindre la route de Moustiers-Ventadour qui contourne cette vallée encaissée. Nous retrouvons Jean-François en haut et nous prenons à droite pour rejoindre le village. Là, nous prenons la direction du château, par une petite route qui descend vers le piton rocheux auquel il est accroché. Le parking est désert et nous investissons la seule table disponible pour pique-niquer. Il est 11h45 et la visite des ruines n’est ouverte qu’à 14h00. Nous prenons le temps de déjeuner au soleil alors que le vent balaye la forêt avoisinante. Finalement, nous repartons à 12h30 sans attendre l’ouverture des ruines. Tant pis. Ça nous fera une raison de revenir. Nous repartons par la petite route qui descend sous le château. La couleur est annoncée dès le départ : pente à 15 %. Heureusement c’est en descente, mais il y a des gravillons et il faut être prudent, d’autant que dans les lacets, c’est plutôt 25 %. Finalement, nous arrivons en bas, au bord de la Luzège, pour remonter une côte un peu moins raide mais bien pentue quand même, quoique plus courte.

 


image d'un voyageFinalement, nous retrouvons la route par laquelle nous sommes montés et nous redescendons au Pont des Bouyges pour traverser la Luzège et remonter jusqu’à Bouix. Là, nous nous arrêtons pour faire le plein d’eau grâce à la gentillesse des habitants. Ensuite, nous quittons la route de Neuvic pour filer vers le nord rejoindre Palisse. Le parcours est plaisant, entre prairies et forêts, sans trop de dénivelé. À Palisse nous faisons une pause photo devant l’église au clocher séparé. Il y a des sculptures en bois et un invraisemblable mobile géant fait à partir de matériaux de récupération. La route de Neuvic est barrée et une déviation nous conduirait à quelques kilomètres supplémentaires. Heureusement, une personne du village me dit que nous pouvons passer. En fait, le Samedi, les travaux sont arrêtés et nous constaterons sur place que le passage n’est fermé qu’à moitié. Nous repartons alors que le temps se couvre, mais le temps n’est pas menaçant. Finalement nous arrivons à Neuvic où nous trouvons les cafés fermés à cette heure. Nous continuons jusqu’au lac où le restaurant nous accueille pour un café face au plan d’eau. Nos vélos attirent l’intérêt des autres convives et les questions fusent, comme d’habitude. Finalement, nous rejoignons le camping, juste à côté. Le compteur affiche un peu plus de 53 km et 992 m de dénivelé. Nous terminons la soirée au restaurant avec aller et retour à pied du camping au village.

 

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