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Sauveterre-la-L. (47) – 6/2014

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Dimanche 22 juin 2014

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageUn peu avant cinq heures, l'orage s'est mis à gronder. Un éclair est tombé pas loin, puis la pluie s'est mise à tomber. Ce matin, après une nouvelle ondée, il ne pleut plus, mais l'orage gronde encore et nous ne sommes pas à l'abri d'une autre averse. Les rangs se sont éclaircis. Laurence, Hervé et Christine ont décidé de ne pas rouler aujourd'hui. Martine fera juste un petit tour en trike dans le coin et Philippe, Serge et Patrick ont décidé de couper entre Montcabrier et Bonaguil pour ne rouler que ce matin. Quant aux deux vélomobiles, Jean-Louis et Pierre sont partis tôt ce matin pour rentrer dans la journée en région bordelaise. Finalement, nous sommes treize au départ : Philippe, Jean-Jacques, Viviane, Jean-Yves, Serge, Patrick, Maryse et Roberto, les deux Didier, André, Hervé et moi. Au départ du camping, nous remontons la vallée du Sendroux, puis nous prenons à droite la route de Montcabrier. À partir de là, ça grimpe bien, puis la pente s'infléchit. Au lieu-dit aux Escaliers, le bien nommé, nous sommes au sommet. Un peu plus loin, nous passons dans le Lot. À partir de là, nous dévalons la pente à grande vitesse en direction de Montcabrier et la vallée de la Thèze. Le revêtement secoue bien. Un grand bruit m'oblige à m'arrêter. Le scratch du mon sac de bidon s'est détaché et ma bouteille en plastique file dans la pente à grande allure. Heureusement, c'est du solide. Elle s'en sortira avec quelques éraflures et je ne perdrai pas une goutte d'eau. Je repars et rejoins les autres. Mon compteur, que j'avais réparé sommairement hier soir, fait encore des siennes et finira par ne plus marcher comme hier. Une bonne soudure sera nécessaire pour faire une réparation définitive. En peu de temps, nous sommes dans la vallée. Le village de Montcabrier campe fièrement sur le promontoire, de l'autre côté. Philippe nous quitte là pour descendre la vallée de la Thèze et rejoindre la route de Bonaguil. Patrick et Serge décident de monter jusqu'au village.

 


image d'un voyageLa côte est un peu raide, mais nous arrivons vite au village dont les rues sont bien défoncées par des travaux en cours. Nous montons jusqu'à l'église. Le village est sympathique. L'église est ouverte et nous pouvons visiter. Il y a de belles voûtes et le mur derrière l'autel est superbement décoré. Une partie du plafond a été refait en bois, sans doute après un effondrement. C'est du bel ouvrage. À l'extérieur, un habitant nous salue. En dessous, une boulangerie traditionnelle présente une belle façade voûtée. L'homme nous dit que le boulanger est en vacances. Tant pis pour les en-cas. Nous repartons et continuons la route de Duravel. Patrick et Serge décident de poursuivre un peu. En haut de la côte, juste après le village, nous prenons à gauche la route de Mazières. On monte encore, mais ce n'est pas difficile. Juste avant Mazières, nous sommes au point le plus haut et on voit loin. Serge et Patrick font demi-tour avant que nous commencions à descendre. Nous ne sommes plus que neuf. Nous nous arrêtons devant l'église et le cimetière de Mazières. Nous n'avons pas eu une goutte de pluie depuis le départ et le temps s'éclaircit. Près de l'église un pigeonnier original avec des ouvertures en bois pour le passage des oiseaux nous intrigue. Nous repartons en passant devant la colonie de vacances, pour rejoindre le route qui mène à Puy L’Évêque.

 


image d'un voyageAprès Martignac, une belle descente nous conduit jusqu'à la vallée du Lot. Nous arrivons à Puy L’Évêque par le haut et on domine le village et la vallée. Nous nous arrêtons sur la place de la mairie. Un couple de cyclistes hollandais m'interroge sur nos vélos et notre parcours. Ils sont au camping de Duravel et c'est leur premier séjour dans la région. Ils semblent enchantés. Après quelques photos du Lot qui coule en dessous, nous repartons à travers les petites rues pentues, parfois pavées, pour rejoindre le pont sur le Lot. Les touristes sont surpris et font des photos. Nous traversons le Lot et nous nous arrêtons sur l'esplanade de l'autre côté où il y a une belle vue sur le village accroché à la colline. Après les photos d'usage, nous reprenons la route en direction de Vire-sur-Lot. Ce matin, il y a un vide-grenier et il y a un peu de circulation. Heureusement, la route est assez large, mais on aurait apprécié la tranquillité habituelle de cette petite route. Nous sommes dans la vallée et c'est tout plat. Nous filons assez vite et nous arrivons à 11h30 à notre point de pique-nique, au bord du Lot, à Port-de-Vire, juste en face le vide-grenier. Il y a deux bancs et c'est ombragé. C'est minimaliste, mais largement suffisant pour nous. Au bord de la rivière, une belle dalle naturelle en pierre, à fleur d'eau, fait une jolie plate-forme pour admirer le pont, vu du dessous.

 


image d'un voyageQuand nous repartons, l'orage de ce matin est oublié depuis longtemps. Le soleil cogne et la petite route de la vallée, au milieu des cultures de céréales, n'est pas ombragée. Après une petite côte et une descente, nous arrivons à Touzac, de l'autre côté de la boucle du Lot. Le pont est étroit et le plancher est constitué de plaques métalliques rainurées. C'est dangereux pour les deux roues qui doivent passer avec prudence. De plus, la voie étroite ne permet pas de passer s'il y a une voiture en face. Heureusement, à cette heure là, les gens sont à table et nous n'avons pas de souci. Quelques centaines de mètres après le pont, nous prenons une petite route sans voiture qui serpente dans les cultures. Nous traversons Soturac, complètement endormie sous le soleil, puis, après avoir traversé la route qui mène à Fumel, nous grimpons la côte qui mène à Cavagnac. Il fait bien chaud et ça monte bien. Arrivés en haut, un bouquet d'arbres nous offre son ombre bienfaitrice. Passé l'embranchement de la route de Cavagnac, nous redescendons sur la vallée de la Thèze. Bien qu'il y ait quelques virages, on file. En bas, nous descendons sur la route de la vallée pour quelques centaines de mètres avant de prendre à droite la route qui mène à Bonaguil, longeant la vallée de la Petite Thèze puis celle du ruisseau de Bonaguil. On retrouve avec plaisir la fraîcheur de la forêt et la côte n'est pas raide.

 


image d'un voyageEn haut de la côte le superbe château se détache sur l'horizon. Une petite descente nous conduit au pied du village, une enclave du Lot-et-Garonne dans le département du Lot, où nous nous arrêtons directement au bar où la bière coule à flots. Pendant que certains se désaltèrent, d'autres font faire des essais à un des convives du restaurant. Hervé a décidé de tenter une rentrée sur Bordeaux en trike dans la foulée alors il ne s'attarde pas avec nous et file devant. Didier31, qui souhaite aussi rentrer chez lui rapidement, file avec lui. Finalement, nous repartons par la petite route qui monte à gauche, dans la forêt. Elle grimpe fort. D'abord 12%, puis 15%. Heureusement, à chaque fois ce n'est que sur quelques dizaines de mètres, mais avec la chaleur on le sent passer. Au cours de la montée, on a une belle vue sur la façade ouest du château. Finalement, nous arrivons en haut et nous redescendons sur la route qui mène à la vallée de la Lémance. Nous nous arrêtons dans la descente pour admirer le joli lavoir de Lastreilles, puis, arrivés dans la vallée, nous prenons à droite la route qui nous a ramenés à Sauveterre-la-Lémance hier soir. Finalement, nous arrivons au camping avant 15h30. Nous avons parcouru aujourd'hui 54 km environ. Ainsi se termine un week-end bien agréable avec de superbes paysages, beaucoup de monuments, des petites routes sans voiture, une météo finalement clémente car l'orage de la nuit n'a pas duré, et une convivialité toujours aussi agréable. Nous reviendrons dans le coin, c'est certain.

 

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