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Villefranche-du-P. (24) – 5/2016

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Lundi 23 mai 2016

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageNous avons fait nos adieux à Françoise et Jean-Paul hier soir après le repas au restaurant. Nous sommes encore huit au départ ce matin. Serge a réparé la connexion défaillante de sa batterie et a de nouveau une assistance opérationnelle sur son Pioneer. Le ciel est un peu nuageux et il fait bien frais, mais le soleil fait quand même quelques apparitions qui nous réchauffent un peu. Après le briefing d'usage, nous prenons vers le haut la route qui passe devant le camping. Un peu plus loin, à la scierie où l'étuve est en service, nous entamons la côte qui mène à Saint-Étienne-des-Landes. La pente régulière et pas trop forte nous réchauffe doucement. À Saint-Étienne-des-Landes, nous prenons la route de Marminiac. Quelques jolies descentes et de petites montées sur cette route bordée de forêts et de prairies nous permettent d'admirer de jolies maisons enchâssées dans la verdure, pour la plupart des résidences secondaires fermées à cette saison. Après une pause en haut de la dernière côte, nous fonçons sur Marminiac. Là, nous nous arrêtons pour acheter du miel à l'épicerie locale – une boutique tenue par une mamie qui valent toutes les deux le détour – mais, hélas, c'est fermé le lundi. Nous ferons chou blanc également chez le producteur un peu plus loin. À cause de la météo, il n'y a pas encore de production cette année et les réserves de miel de l'an dernier sont épuisées. Finalement, nous poursuivons la descente jusqu'au ruisseau de la Masse pour remonter de l'autre côté. Suit une belle descente jusqu'à la vallée du ruisseau de Lauziers qui arrose Salviac.

 


image d'un voyageEn bas, nous passons de l'autre côté de la rivière pour rejoindre Salviac par une petite route moins passante que la route principale. Nous arrivons par un quartier résidentiel avec de belles maisons. Dans le village, nous nous arrêtons pour visiter le jardin médiéval. Les plates-bandes bien délimitées par des allées de graviers sont ponctuées de veux outils en guise de statuettes où sont incrustées de têtes de bois. Il y a là plein de plantes plus ou moins rares, décoratives et culinaires. Un agent municipal est en train de faire l'entretien du parc. Après de multiples photos, nous reprenons nos montures pour faire le tour du village et nous arrêter sous la halle, près des toilettes municipales. Juste au-dessus, sur la place de la mairie, une jolie construction hexagonale, en pierres de taille et vitrée, abrite le mécanisme du poids public et celui de l'ancienne horloge. Une vision qui satisfait le cœur de quelques mécaniciens. Comme il est encore un peu tôt pour le déjeuner, nous décidons de continuer jusqu'à Saint-Pompon. Nous reprenons la route par laquelle nous sommes venus puis nous restons sur la droite en direction de Campagnac-lès-Quercy. Nous faisons une pause photo près du lavoir de Font Peyrouse, pratiquement invisible de la route sous les grandes herbes. C'est un lavoir en forme de fer à cheval en belles pierres, alimenté par le petit ruisseau qui se jette juste après dans celui des Lauziers. Nous repartons pour grimper par étapes jusqu'au Vignal, point culminant au-dessus de Campagnac-lès-Quercy, après une pause en route pour photographier les moutons de la Croix du Rey dont deux font une tache noire au milieu des bêtes blanches fraîchement tondues.

 


image d'un voyageAprès une jolie descente, nous faisons une pause rapide à Campagnac-lès-Quercy, devant l'abri-bus. Juste en face, un ancien atelier est plein de vieux moteurs entassés et abrite une vielle Mercedes pleine de poussière qui n'a pas bougé depuis des années. Nous reprenons la descente alors que le ciel se couvre. Quand nous arrivons en bas, après quasiment 6 km de descente, quelques gouttes se mettent à tomber. Nous arrivons à Saint-Pompon pour l'heure du déjeuner. Sur les conseils de Philippe, nous nous abritons sous le hangar de l'entreprise locale de distribution de produits agricoles. Ce choix était judicieux car la pluie s'est intensifiée pendant que nous déjeunions et ne se calmera qu'au moment de notre départ. Après le déjeuner, certains sacrifient à la tradition du café au troquet local, puis nous allons faire une petite visite du village, aux maisons anciennes de belles pierres jaunes et bien fleuri. Nous pouvons entrer dans l'église et même visiter l'ancien cimetière attenant dont les vieilles pierres tombales sont pleines de mousse et de guingois. Finalement, nous reprenons notre route en remontant la vallée de la Lousse. À 3 km de Saint-Pompon, nous nous arrêtons au bord de la route pour admirer l'hôpital pour vélos. Sur la clôture d'un jardin en plein champ, de nombreux vieux vélos sont suspendus. Il y en a de toutes sortes et aussi des roues, des plateaux, tout ceci d'un âge plus ou moins avancé et dans un état plus ou moins oxydé. Un décor pour le moins original en pleine campagne. Nous repartons pour entamer la belle montée à la croix du Faux alors que la pluie reprend. Quand elle augmente, nous nous abritons provisoirement sous un providentiel hangar perdu dans la forêt au bord de la route.

 


image d'un voyageNous repartons après une accalmie toute relative, mais l'épaisse futaie nous fait un tunnel abrité. Finalement, à la hauteur du Faux, la pluie redouble et nous nous résignons à enfiler la tenue de pluie. Nous passons la croix du Faux pour arriver au point culminant à Leymail. Suit une belle petite descente jusqu'au fond de la vallée de la Lémance. À la Mouline, nous quittons la vallée pour remonter la colline. La pente est bien raide et le groupe s'étire. Nous faisons une pause en haut pour que chacun puisse récupérer, alors que le ciel se découvre et que le soleil revient. Après une petite descente, nous remontons jusqu'au château d'eau du plateau de Lizonne qui domine Villefranche-du-Périgord. Nous terminons par une belle descente avec une belle vue sur les toits du village. Cette journée aura été malgré tout un peu arrosée, surtout l'après-midi, mais nous avons évité le plus gros grâce à l'abri providentiel pendant la pause méridienne. Nous finissons la soirée au restaurant où le chef régale nos estomacs affamés et où nous profitons de la véranda. Nous avons parcouru pratiquement 51 km aujourd'hui.

 

Mardi 24 mai 2016

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin, le ciel est tout bleu. La journée s'annonce belle. Philippe nous fait ses adieux avant de prendre la route de retour. Nous ne sommes plus que sept au départ du camping La Bastide. Après le briefing, nous descendons vers le village pour prendre à gauche la route qui descend sous le camping. Après une petite descente, nous attaquons la montée. À l'ombre, il fait encore un peu frais, mais la température au soleil est très acceptable. Nous faisons une pause devant la belle demeure de Belledent. Les chevaux qui paissent dans le pré en face se laissent caresser bien volontiers. Nous achevons cette belle montée à Labardamier où une nouvelle pause nous permet de récupérer. Un peu plus loin, nous prenons à gauche une très jolie route qui serpente dans la forêt sans trop de dénivelé puis descend jusqu'à la Thèze où nous faisons une pause près du lavoir. Outre les photos, nous faisons une petite formation sur le réglage des freins à disques BB7. Ceux du tandem méritent une petite reprise et Alain verra une belle amélioration après l'intervention. Serge intervient également sur les freins du trike de Chantal. Le frein gauche touche en permanence, quel que soit le réglage. Après une petite amélioration pas tout à fait satisfaisante, nous repartons dans la côte qui mène à Saint-Caprais. Après le village, la route continue à monter dans la forêt et les prairies. Nous traversons le joli hameau de La Trapelle, où de belles demeures bien entretenues et très fleuries bordent la route, pour entamer une jolie descente vers Montcléra.

 


image d'un voyageNous nous arrêtons au carrefour à l'entrée de Montcléra pour faire quelques photos du château dont un toit est en cours de réfection. Ensuite, nous reprenons la descente qui nous mène jusqu'au fond de la vallée de la Masse, au moulin de Rudoux. Nous suivons la rivière un moment avant de prendre, à gauche, la route qui monte aux Arques. C'est un très joli petit village qui abrite le musée Zadkine. Sculpteur français d'origine russe, Ossip Zadkine est considéré comme l'un des plus grands maîtres de la sculpture cubiste. Il avait une maison dans le village que ses sculptures décorent, notamment la Pieta qu'on peut voir dans la crypte de l'église et le Christ qui orne l'intérieur de l'édifice au-dessus de la porte principale. Pendant que nous visitons le village et l'église romane, un groupe d'élèves de l'école primaire de l'Herm, venu à pied, s'installe pour le déjeuner face à la mairie. Pendant notre visite, Serge a résolu le problème du frein du trike de Chantal. Comme il est encore un peu tôt, nous décidons de continuer notre route jusqu'à Goujounac. Nous redescendons dans la vallée de la Masse par la route qui nous a menés au village, puis nous poursuivons en suivant la rive gauche vers l'aval. La route est lisse, en légère pente et nous tenons une belle allure. Nous faisons un petit arrêt pour photographier la chapelle de Péchaurié qui domine la vallée sur l'autre rive, puis nous arrivons à Goujounac où nous déjeunons au soleil devant la halle. Après un petit tour au café du coin, nous reprenons la route.

 


image d'un voyageNous traversons Frayssinet-le-Gélat sans rencontrer âme qui vive, puis nous entamons une belle montée pour quitter la vallée de la Thèze. Arrivés sur le plateau à la Thèze, nous rejoignons la route de ce matin juste avant Labardamier. Nous faisons une petite pause pour photographier la borie en bas du village qui est mieux éclairée par le soleil de l'après-midi. Enfin, après avoir traversé le hameau, nous entamons la longue descente qui nous ramène au pied de Villefranche-du-Périgord. Un dernier effort et nous grimpons jusqu'au village où nous terminons cette belle aventure. Nous avons parcouru un peu moins de 46 km aujourd'hui. C'est sous un beau soleil que nous nous séparons, certains restant encore quelques jours pour profiter de cette belle région et de ses trésors. Même si la météo fut un peu capricieuse, nous rapportons encore de superbes souvenirs de cette rencontre et le nombre restreint de participants a donné un visage un peu différent, sans doute plus intime, à cette aventure. Une mention spéciale est à décerner à Gisèle et Alain qui ont effectué le parcours sans assistance électrique, de même qu'à Serge qui l'a fait aussi bien malgré lui le premier jour.

 

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