Accueil > Neuvic (19) – 5/2018 > Récit > page 2 >

Neuvic (19) – 5/2018

Pages : < 1 - 2 >

Dimanche 27 mai 2018

Le parcours


Voir le parcours sur OpenRunner

Le récit


image d'un voyageCe matin, nous partons de Saint-Pantaléon-de-Lapleau. Jean-François, Annie et Pascal ont décidé de faire cet aller-retour à vélo, ce qui leur rajoute environ 25 km sur le parcours prévu. Tout le monde quitte le camping vers 8h00. Arrivés au point de départ prévu en camping-car, nous sortons les vélos et les équipons. Au moment où nous sommes prêts, les trois autres arrivent. Le parcours est facile et il ont mis à peine trois quarts d’heure pour nous rejoindre. Le ciel est bleu, mais il fait plus frais que les autres jours. Jean-François s’inquiète pour le pneu droit de son vélomobile. Je lui ai prêté un pneu et une chambre à air au départ du camping, mais après investigation, il est fort probable que le pneu, trop gros, ne passe pas sous la carrosserie. Après quelques échanges, nous décidons de faire une réparation préventive : scotchage de l’intérieur du pneu pour le renforcer et scotchage de la chambre au droit de la fissure pour éviter qu’elle ne gonfle trop et tire sur le pneu. Moins d’une demi-heure après leur arrivée, nous sommes prêts à partir. C’est à ce moment là que le ciel se couvre de gros nuages bien sombres. Cela ne nous empêche pas de prendre la route vers le sud puis de bifurquer vers la Vielle Église, en descendant dans la vallée très encaissée de la Luzège.

 


image d'un voyageAprès un joli début de descente, négocié avec prudence pour ne pas risquer l’éclatement du pneu réparé, nous nous arrêtons pour voir émerger le haut de la Vielle Église à travers les arbres. Après quelques photos, nous rejoignons le carrefour juste en-dessous puis nous prenons la route à droite qui mène à la ruine. Nous laissons les vélos au pied du promontoire, où siège une cabane, puis nous grimpons à pied les quelques marches menant à l’église. C’est un joli petit bâtiment bien restauré. Perché au sommet d’un piton rocheux entouré de forêt, on y a une belle vue sur la vallée très boisée de la Luzège. Avec l’aide de Pascal, je grimpe sur la fenêtre fermée d’une grille pour faire quelques photos de l’intérieur vues d’en haut. La charpente, en bateau inversé vaut le coup d’œil. Finalement, en faisant le tour, on trouve la porte d’entrée principale non verrouillée et nous pouvons apprécier la vue de l’intérieur. Sur la cabane, en bas, un panneau explique l’histoire de cette petite église qui faisait partie d’un couvent bénédictin au XIe siècle. Après moult photos, au moment où nous décidons de repartir, il se met à pleuvoir et l’orage gronde au loin. Nous restons un peu à l’abri des arbres avant de reprendre notre route quand l’averse s’apaise.

 


image d'un voyageNous rejoignons la route de la vallée puis continuons la descente jusqu’au pont de la Luzège où nous faisons une pause photo. Après une belle montée, nous rejoignons le village de Lapleau. Nous faisons une pause au carrefour pour nous dévêtir un peu car la température est montée. C’est ce moment qu’une averse choisit pour nous tomber dessus, nous forçant à remettre la tenue de pluie. Heureusement, elle ne dure pas et nous reprenons la route large et lisse qui descend jusqu’à la Luzège. Comme les virages ne sont pas très prononcés, nous descendons à vive allure. Jean-François reste toutefois prudent, peu confiant dans la tenue de son pneu avant droit. Au pont, nous faisons une petite pause photo avant de continuer pour une montée longue mais sur une pente bien régulière où il suffit de prendre son rythme et d’être patient. Alors que nous sommes presque en haut, juste avant Soursac, nous prenons une route à droite qui mène au viaduc des Rochers Noirs. C’est une voie sans issue car le viaduc est fermé. Le tracé suit celui de l’ancienne voie ferrée, mais la pente est assez inhabituelle pour une voie ferrée. Il faut dire que le relief y est aussi pour quelque chose.

 


image d'un voyageLa route étroite descend régulièrement depuis le carrefour. Nous pouvons apercevoir le viaduc qui barre la vallée de la Luzège, perdu entre les arbres. Quelques nuages de brume s’accrochent aux flancs de la vallée. Après un parcours sinueux, quelques passages entre les rochers et un petit tunnel, nous arrivons au parking. Au fond, une barrière interdit le passage aux voitures, mais le passage est assez grand pour nos vélos. Juste après commence le tunnel éclairé qui mène au viaduc. Il débouche directement sur le viaduc qui est fermé par une grille au niveau de la première pile. C’est un superbe ouvrage métallique perché à une grande hauteur au-dessus de la rivière. La vue est vertigineuse. Finalement, comme il est bientôt midi, nous décidons de profiter de l’abri du tunnel pour casser la croûte. On n’a jamais déjeuné dans un endroit aussi impressionnant et même si le petit courant d’air du tunnel nous a un peu rafraîchis, ça restera un très bon souvenir. Finalement, nous faisons demi-tour pour remonter le long de l’ancienne voie ferrée alors que la brume envahit partiellement la vallée. Arrivés en haut, nous prenons à droite pour rejoindre le village de Soursac où les amateurs de café trouveront hélas porte close.

 


image d'un voyageNous traversons le village puis continuons un peu pour tourner à gauche derrière le stade des Aiguilloux et prendre une petite route qui plonge dans la vallée du ruisseau du Pont Aubert. Nous avons droit à quelques gouttes, mais ce n’est pas bien méchant. En tout cas, nettement moins que la remontée de l’autre côté qui heureusement n’est pas trop longue. Nous arrivons au Breuil, début de la descente dans la vallée de la Dordogne et vers le barrage de l’Aigle. Après une belle descente et deux petits tunnels sous le rocher, nous arrivons au barrage. La route passe sur le barrage. Nous nous arrêtons à l’autre bout pour accéder au belvédère situé au-dessus des gorges, sous le barrage. Des sculptures sur le thème de la musique ont été installées un peu partout. Du belvédère, on a une belle vue sur la vallée et sur le village d’Aynes où étaient logés les ouvriers qui ont construit le barrage pendant la dernière guerre. Après quelques photos, nous reprenons la descente pour rejoindre le pont d’Aynes et la zone des maquettes qui ont servi d’épreuve pour la construction du barrage. Avant le village, une maison en bois reconstitue l’habitat des ouvriers à l’époque de la construction.

 


image d'un voyageAprès de multiples photos, nous nous armons de patience pour regrimper au-dessus de la vallée, repassant par le barrage et la route par laquelle nous sommes revenus, jusqu’au Breuil où nous continuons sur le plateau jusqu’à Soursac. Là, nous faisons une pause devant un pâturage où des jolis chevaux de trait se laissent caresser, puis nous continuons jusqu’à la sortie du village où une locomotive et des wagons du Transcorrézien sont exposés. Nous faisons une flopée de photos. Un panneau nous explique que c’est le 1er août 1913 que le premier train est passé sur le viaduc des Rochers Noirs. Juste à côté, une vache s’est échappée de son champ. Le propriétaire vient pour la renvoyer vers la ferme où son veau l’attend. Nous discutons un moment, puis nous reprenons la route qui nous ramène sans histoire à Saint-Pantaléon-de-Lapleau où nos trois compères nous abandonnent pour continuer vers Neuvic. Le pneu réparé a tenu et il tiendra même jusqu’au retour de Jean-François chez lui, près de Riom, le lendemain. Mon compteur affiche 47 km pour un dénivelé de 1071 m. Les trois autres en auront fait un peu plus, mais rejoindront le camping de Neuvic sans encombre. Finalement, la météo nous aura à peu près épargnés, même si on aurait apprécié que la dernière journée soit aussi sèche et ensoleillée que les autres. Encore un bon souvenir dans nos sacoches.

 

Pages : < 1 - 2 >

 

Retour sur la page de présentation