Accueil > Villefranche-du-P. (24) – 4/2019 > Récit > page 2 >

Villefranche-du-P. (24) – 4/2019

Pages : < 1 - 2 >

Dimanche 28 avril 2019

Le parcours


Voir le parcours sur Edp-Parcours

Le récit


image d'un voyageCe matin, le soleil est de la partie. L’air est plus frais, mais avec le soleil qui chauffe, on ne sent pas trop la différence avec les jours précédents. Denis, qui nous quitte ce matin est venu assister à notre départ avec son chien Gus. Nous sommes 10 au départ : Annie et Pascal, Pierre, André, Jean-Christophe, Muriel et Pascal, Yvon, Martine et moi. Après quelques photos et un briefing rapide, nous quittons Villefranche en descendant au fond de la vallée. Nous remontons le long du Fossé de l’Abîme puis nous grimpons sous le soleil. Après une petite pause en haut, nous descendons pour rejoindre la route de Villefranche à Cahors que nous traversons en passant devant la scierie. Suit une longue montée facile jusqu’à Saint-Étienne-des-Landes où nous nous regroupons à l’abri du vent. Après le village, nous plongeons dans la forêt par une petite route et nous faisons une pause ravitaillement juste avant Cournès. Muriel, qui a les pieds gelés, en profite pour tester les couvre-chaussures de Martine. Elle a aussi mal au dos car elle touche la structure du siège malgré la mousse placée entre le tissu et le support. Le problème est résolu en plaçant la mousse directement sur le siège. L’avantage de rouler en groupe, c’est qu’il y a la plupart du temps quelqu’un qui sait résoudre votre problème. Après la pause, nous reprenons la route qui descend dans la forêt. En bas, le groupe de tête croise un chevreuil qui s’enfuit dans la forêt. Nous remontons sur la Trapelle où nous prenons à gauche vers Montcléra. Suit une belle descente rapide où nous terminons au carrefour de Moncléra, face au château.

 


image d'un voyageAprès la pause photo, nous prenons la petite route en face, puis un peu plus loin à droite. Suit un joli parcours, entre forêt et prairies, avec de jolies bâtisses en pierre et quelques hameaux parsemés dans le paysage. Ça monte et ça descend au fil du relief, mais finalement, nous plongeons jusqu’au fond de la vallée de la Masse. Nous remontons de l’autre côté pour rejoindre de village des Arques où nous faisons une pause sur la place, face à la mairie. C’est là qu’un sculpteur français d’origine russe mondialement connu, Ossip Zadkine, a élu domicile à partir de 1934. Plusieurs de ses créations en bronze ornent le village qui lui a dédié un musée. La Piéta, une création originale en pierre, est exposée dans la crypte au cœur de l’église. Après que chacun ait profité du lieu, nous reprenons la route qui s’enfonce en montant dans la forêt lotoise. Le paysage change. Les arbres, des chênes pubescents, sont plus petits et le terrain est plus rocailleux. Nous faisons une pause photo au niveau du pont de Ladoux qui nous fait traverser la combe, puis nous reprenons la montée. Un peu plus loin, nous nous regroupons au carrefour en épingle pour bifurquer vers Fazende alors que les chiens de la ferme de l’Esquirol nous poursuivent en manifestant leur mauvaise humeur. Martine les met en fuite en agitant son fanion et ils s’en prennent aux suivants. Les cris de la fermière n’ont visiblement pas beaucoup d’effet. Heureusement, ils finissent par abandonner et tout rentre dans l’ordre.

 


image d'un voyageSuit un parcours rapide globalement descendant qui nous amène à Lherm où nous nous arrêtons sur la place du village devant le Bar à Trucs, un café-restaurant associatif. C’est ouvert, il y a pas mal de monde et la patronne nous autorise à utiliser la table située à l’extérieur pour déjeuner. Certains profitent de l’offre pendant que d’autres s’installent sur les marches devant la mairie. Le soleil nous réchauffe, même si l’air reste encore frais. Avant de déjeuner, Pascal a basculé avec son trike. Bilan, la partie arrière du trike est décalée à gauche. Il remet tout en place pendant que nous commençons à manger. Après déjeuner, le café accueille les inconditionnels du dopant anti-sommeil, puis nous quittons le village. Nous rejoignons la vallée de la Masse, puis nous remontons vers Pomarède. Nous faisons une petite pause à Berty pour immortaliser le pigeonnier. La maison d’habitation dont le haut du pignon est farci de trous a aussi servi de pigeonnier. Après quelques photos, nous rejoignons Pomarède où, là aussi, on trouve un pigeonnier cylindrique. C’est un joli village avec de belles maisons en pierre. Nous rejoignons une route un peu plus large et bien lisse. Sur ce trajet globalement descendant, nous roulons vite et en peu de temps nous arrivons à Frayssinet-le-Gélat.

 


image d'un voyageAu carrefour du centre du village, un grand tableau orne le mur d’une maison. Il commémore la tragédie du 21 mai 1944 qui a marqué le passage de la division SS connue pour le massacre d’Oradour-sur-Glane. Ici, trois femmes ont été pendues, une abattue d’un coup de revolver et onze hommes ont été fusillés. Sur le tableau, il est écrit : « Souviens-toi et n’oublie pas... ». Nous quittons le village pour grimper jusqu’à la Thèze. Nous nous regroupons en haut à l’entrée du hameau. Un gîte sur notre gauche possède une tour médiévale où on peut voir l’excroissance des latrines telles qu’elles existaient autrefois avec l’évacuation vers l’extérieur. Une fois tous regroupés, nous repartons pour terminer la montée jusqu’au carrefour suivant. Suit une belle descente avec une petite remontée au niveau de Labardamier, puis un grand toboggan nous amène au pied de Villefranche du Périgord. Arrivés au village, je rejoins le camping pour récupérer le drapeau de l’AFV et faire mes adieux à la troupe et à la patronne du camping en lui donnant rendez-vous pour l’année prochaine. Mon compteur affiche 51 km et 950 m de dénivelé. Ainsi se termine une autre belle rencontre, un peu fraîche et humide au goût de tous, mais nous sommes habitués à faire avec la météo du moment. Nous reviendrons dans cette belle région aux forêts fabuleuses.

 

Pages : < 1 - 2 >

 

Retour sur la page de présentation