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Rennes-les-Bains (11) – 9/2019

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Samedi 14 septembre 2019

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin, la pluie s’est arrêtée lorsque nous nous sommes levés. La température est un peu plus douce que les deux premiers jours. Il y a encore un peu de brume au-dessus de la vallée, mais la journée est annoncée belle. Nous sommes rejoints par Laurent qui roule en deux roues couché à traction avant directe fabriqué maison. Martine, Corinne et Éric ont décidé de ne faire qu’un aller-retour jusqu’aux gorges de Galamus. Nous les retrouverons l’après-midi pour le parcours de retour. Après le briefing, nous prenons la route de Bugarach. À l’entrée du village, une voiture est encastrée dans le mur de la grange placée à l’extérieur du virage. Les dégâts sur la bâtisse sont spectaculaires. Le mur est à moitié écroulé et l’angle, qui a bougé, n’est pas loin de s’effondrer. Deux étais ont été mis en place pour le retenir. Nous faisons une photo. On peut supposer que le pilote n’était pas vraiment en état de conduire car le virage n’est pas très prononcé. Nous traversons Bugarach où un vide-grenier attire pas mal de monde. Après le village nous prenons la route à droite qui contourne le Pech et par laquelle nous sommes revenus le premier jour. Ça monte pas mal, mais le soleil nous donne du courage. Nous nous arrêtons en haut, face au Pech de Bugarach, le sommet le plus haut des Corbières. Une fois le groupe rassemblé, nous repartons pour une petite descente courte suivie d’une montée peu difficile jusqu’à Parahou-Grand.

 


image d'un voyageSuit une belle descente jusqu’au carrefour où nous prenons à gauche la route du col de St-Louis (706 m) que nous atteignons après un joli parcours montant régulièrement dans la forêt. Le col marque la limite entre l’Aude et les Pyrénées Orientales. Après quelques photos du superbe paysage, nous entamons la belle descente vers la vallée de la Boulzane. Un peu plus loin, au niveau des ruines du château des Maures de Caudiès, la route fait une boucle fermée pour avaler le dénivelé local. On passe sur un viaduc, puis dessous, avant de continuer la descente. Un belvédère situé juste avant le viaduc permet de prendre la dimension du lieu. C’est gigantesque avec une vue plongeante sur la vallée en-dessous, entre les montagnes. Nous nous arrêtons le temps de faire des photos dans tous les sens, dessus, dessous, depuis le haut, depuis le bas, etc. Finalement, nous nous jetons dans la descente aussi magnifique que vertigineuse où chacun peut battre son propre record s’il ne met pas la priorité à dévorer le paysage des yeux et de l’appareil photo. Finalement, nous nous arrêtons en bas, à Caudiès-de-Fenouillèdes, pour faire les courses.

 


image d'un voyageEn repartant, nous prenons la petite route de Prugnanes qui serpente entre les vignes, puis dans la forêt. Nous avons un fort vent de face venu de la mer qui ralentit bien, même si la pente n’est pas trop forte. Nous faisons une pause au point culminant avant de redescendre sur Prugnanes, un petit village niché au fond du vallon. C’est là, sur la place du village, au pied de la fontaine où coule une eau pure et fraîche, que nous nous installons pour déjeuner. Il y a des bancs un peu partout et l’accueil des habitants du lieu est chaleureux. Après déjeuner, une jolie descente nous ramène dans la vallée de la Boulzane où nous prenons la route de Perpignan pour rejoindre St-Paul-de-Fenouillet. Nous traversons la ville puis nous nous arrêtons sur une petite place ombragée pour un café au restaurant local. Nos vélos attirent davantage l’attention que les grosses motos stationnées là. Après le café, nous quittons le village sous un soleil de plomb en direction des gorges de Galamus. C’est une jolie montée avec une très belle vue sur les montagnes des Fenouillèdes et sur St-Paul, au fond de la vallée. Au fur et à mesure qu’on monte, on abandonne les vignes pour trouver à droite une belle falaise et à gauche un joli précipice.

 


image d'un voyageNous passons le parking et un tunnel étroit et bas nous fait entrer dans les gorges où coule l’Agly. C’est un paysage très étroit et vertical où la route se trouve à mi-hauteur. En bas, la rivière coule de vasque en vasque entre les rochers. Des adeptes du canyoning y trouvent un plaisir de bains d’eau fraîche transparente et de rochers à descendre. Une végétation rase s’accroche aux falaises. Nous faisons de nombreux arrêts autant pour admirer ce paysage exceptionnel que pour faire des photos. En de nombreux endroits, la route, qui serpente au gré du relief, passe sous le rocher. La circulation est interdite aux gros véhicules et il est impossible de se croiser sauf en certains endroits. Heureusement, il y a peu de voitures et nous sommes, la plupart du temps, les rois de la route, ce qui nous permet de nous arrêter quand on veut sans problème. Nous prenons notre temps pour bien profiter du lieu. Finalement, nous arrivons au bout de la partie rocheuse creusée par l’Agly. La vallée reste étroite et nous montons régulièrement entre les collines boisées avant de rejoindre Cubières-sur-Cinoble où nous retrouvons Martine, Corinne et Éric qui s’apprêtaient à repartir. Ils sont passés au vide-grenier du Bugarach, puis ont assisté au trail organisé pour la circonstance, avant de passer le col du Linas et le col de Bancarel, puis faire l’aller-retour des gorges de Galamus.

 


image d'un voyageJe profite de notre arrêt pour faire un essai du vélo de Jean-Christophe. C’est un peu délicat, même pour un habitué du vélo couché sur deux roues, en raison de l’effet de rotation du guidon induit par le pédalage et le poids de la direction. Mais ce vélo est facile à piloter et je ne m’en sors pas trop mal. Finalement, nous partons tous ensemble pour grimper le col de Bancarel par une montée bien raide mais courte, puis, après une petite descente, celui du Linas, beaucoup plus long, mais plus facile. La suite est une belle descente jusqu’à Bugarach où Martine s’arrête pour récupérer ses achats du matin et flâner encore un peu en compagnie de Corinne, d’Éric et de Jacqueline. À l’arrivée, le compteur affiche 68 km pour 1120 m de dénivelé. Le groupe des trois a parcouru 50 km. Encore une belle journée. Nous sommes arrivés un peu tard pour pouvoir aller profiter des eaux chaudes au bord de la Sals, mais comme nous sommes le week-end, il y a sûrement beaucoup de monde et nous n’avons pas de regret. Nous terminons la soirée au restaurant de l’Hostellerie à Rennes-les-Bains où la cuisine, simple mais raffinée, mérite le détour.

 

Dimanche 15 septembre 2019

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin, Denis et Annie repartent pour leur Vendée. Michel est parti tôt pour rentrer sur Montpellier à vélo. Nous apprendrons plus tard qu’il a fait les 233 km dans la journée alors que pour venir il avait mis deux jours. Nous sommes 13 au départ pour cette ultime étape un peu plus courte que les autres. Nous partons par Sougraigne et le col de la Fage. Dès le premier village, nous allégeons la tenue car le soleil s’annonce très chaud. Nous montons lentement jusqu’au col de la Fage. Le paysage de prairies et de collines boisées est très agréable. Un peu plus d’une heure après notre départ, nous arrivons au col. Nous sommes passés là au retour, dans l’autre sens, il y a deux jours. Nous nous octroyons une belle pause avant de prendre la descente pour Fourtou qui n’est pas très loin. Là, nous refaisons le plein d’eau à la fontaine avant de reprendre la descente et de nous regrouper à Savignan, au carrefour de la route d’Auriac par où nous sommes descendus l’avant-veille. La suite est une descente douce le long de l’Orbieu, un peu plus accentuée après la Grave. Nous nous regroupons à Pont d’Orbieu, au pont. Lors de nos rassemblements précédents basés à Lagrasse, nous sommes passés tout près de là, juste de l’autre côté du pont.

 


image d'un voyageÀ partir de là, nous entamons la montée du col du Paradis. La route est plus large et plus fréquentée, mais la pente est moins forte et plus régulière. Il est midi lorsque nous arrivons au col du Paradis (627 m) et nous décidons de continuer pour trouver un endroit plus approprié pour déjeuner. La suite est une belle descente en lacets sur un revêtement bien lisse. En peu de temps, nous arrivons à Arques où nous nous installons sur les tables près de l’aire de jeux pour déjeuner. L’une des tables est bien à l’ombre sous un bouquet d’arbres ce qui est bien agréable avec la forte chaleur ambiante. Après déjeuner, certains décident d’aller au vide-grenier du village, d’autres préfèrent rentrer directement car ils doivent partir cet après-midi. Finalement nous nous retrouvons quelques-uns à reprendre la route au rythme de la balade. À la sortie du village, nous nous arrêtons devant le château pour faire quelques photos. Certains vont jusque devant la porte, fermée à cette heure hors des périodes de visite, mais la vue est un peu occultée par les remparts. Après quelques photos , nous reprenons la route jusqu’au village de Serres.

 


image d'un voyageNous nous arrêtons sur la gauche dans le village pour voir le pont romain. C’est un pont étroit parfaitement entretenu. Sur le côté, des macarons précisent les hauteurs des différentes crues historiques. Nous repartons et un peu plus loin, nous tournons à gauche en direction de Rennes-les-Bains. Juste avant le village, nous faisons une halte aux anciens thermes romains dont la sortie alimente la source d’eau chaude au bord de la rivière où nous nous sommes baignés deux jours plus tôt. Finalement nous rentrons au camping où je commence à plier mon trike pour le ranger. Nous avons parcouru 47 km pour 743 m de dénivelé. Un peu plus tard, Martine m’appelle pour me dire qu’elle a un pneu crevé et qu’elle est au carrefour de la route de Rennes-les-Bains. Finalement, je prend la trousse de secours et nous partons en voiture avec Alain. Le pneu droit est à plat et il y a une punaise plantée dedans. Après avoir changé la chambre à air, Martine repart avec ceux qui l’accompagnaient et ont attendu. Ils rentreront sans encombre au camping. Le soir, les neuf participants restant au camping ont dîné au restaurant à Rennes-le-Château pour un dernier repas très convivial. Ainsi s’achève cette belle aventure où la beauté des paysages n’a eu d’égale que la qualité de l’ambiance et la convivialité de l’équipe.

 

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