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Itinérance AFV n°2 – 6/2015

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Lundi 1er juin 2015

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin, les nuages bas couvrent le ciel. Après avoir démonté les tentes et rangé le matériel, nous remontons la vallée du Célé. La route est facile en léger faux-plat montant et nous tenons une bonne allure, incités à nous réchauffer pour lutter contre la fraîcheur matinale. La route est très belle, surplombée par les falaises à gauche et dominant le Célé à droite. Régulièrement, on trouve des maisons troglodytes accrochés sous la falaise. À Liauzu, nous franchissons le tunnel puis passons devant le musée de l'insolite où nous avons été mal reçus l'an dernier. Nous prenons quelques photos sans nous arrêter et nous continuons notre route. Nous passons Sauliac-sur-Célé, puis nous faisons une pause avant Marcilhac-sur-Célé. Après Saint-Sulpice, nous croisons des randonneurs étrangers à vélo droit. Nous nous arrêtons de nouveau à Brengues avant de bifurquer à gauche et prendre la route qui monte sur le causse. La pente est assez raide et assez longue. Nous faisons une pause en haut. Une habitante du lieu nous signale que le supermarché de Livernon ferme à Midi. Janvier décide de filer devant pour arriver avant la fermeture.

 


image d'un voyageNous reprenons la route qui file tout droit sur le causse. Le relief est à peu près plat et nous arrivons sans peine à Grèzes. Peu de temps après, nous arrivons à Livernon, passant devant un joli petit château aux volets fermés, et où nous retrouvons Janvier qui a pu faire ses courses avant la fermeture du magasin. Nous rejoignons le dolmen de la Pierre Martine où nous nous installons sur le parking pour la pause méridienne. Le soleil a chassé les nuages et réchauffe l'atmosphère peu à peu. Un camping-car arrive pendant que nous déjeunons et repart peu après. Nous allons visiter le dolmen, une énorme pierre plate, un peu plus haut sur le causse. Après un repos réparateur, nous reprenons la route de Livernon alors que le ciel s'est de nouveau couvert. Arrivés à Lafon, nous avons droit à une averse. Avec André, nous nous arrêtons sous les arbres à gauche de la route, le temps de laisser passer le nuage. Les chevaux, dans la prairie de l'autre côté de la route ont fait comme nous. Ils se sont réfugiés sous un arbre. Le nuage passe et nous reprenons la route. La route du Causse de Gramat est très agréable. Nous passons Espédaillac et nous nous arrêtons à Reillac avant de rejoindre le site martyr de Gabaudet.

 


image d'un voyageNous faisons une première pause devant le puits et le petit étang, chacun d'un côté de la route, puis nous avançons un peu plus loin pour trouver le monument commémoratif de la tragédie de la ferme de Gabaudet où les résistants rassemblés en 1944 furent massacrés par la division SS qui est aussi à l'origine de la tragédie d'Oradour-sur-Glane. Nous avons ensuite continué notre route en longeant la voie ferrée qui relie Figeac à Brive. Un peu plus loin, sur la droite, nous prenons un petit chemin qui nous amène au camping de la ferme en paille. Le fermier, en tracteur, est en train de faucher l'espace où nous allons planter les tentes. Quand il nous voit, il vient vers nous et je lui fais essayer mon trike. Il est tout de suite conquis par ce moyen de déplacement conforme à ses objectifs écologiques. Il faut dire qu'on est dans un espace où la nature est fondamentale. La ferme est basée sur l'élevage des brebis et des chèvres. L'eau chaude sanitaire du camping est solaire, alimentée par des tuyaux enroulés sur le toit, les toilettes sont sèches et sommaires, et l'évacuation de la douche est bouchée. Mis à part ce dernier petit désagrément, l'accueil est sympathique et original. Nous comptabilisons près de 62 km aujourd'hui et 118 km depuis le départ de chez André.

 

Mardi 2 juin 2015

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageNous quittons la ferme en paille sous le soleil. La journée s'annonce belle et chaude. Nous avons été réveillés par le chant du coq, comme il se doit dans une ferme. Nous sommes en peu de temps à Gramat où nous allons faire nos courses au commerce local. Nous traversons le centre sous l’œil émerveillé des passants avant de prendre la petite route qui mène à Thégra. L'arrivée sur le village par le haut nous permet d'admirer le château. Nous évitons le village en le contournant par la droite. Après un joli parcours sur le causse, nous rejoignons la D807 qui relie Gramat à Autoire. C'est un peu plus fréquenté, mais le trafic n'est pas très important. À Boutel, nous prenons à gauche et nous trouvons Claude qui nous attend au carrefour suivant. Il a prévu de nous accompagner en trike au moins jusqu'à la pause méridienne. Nous attaquons une belle descente sur Autoire, située dans une faille en bas du causse. Le groupe s'étire au fil des trois kilomètres qui nous séparent du site de la cascade. Nous nous retrouvons au parking où se trouvent déjà quelques voitures. À cet endroit, la faille dans le plateau du causse est très étroite et le ruisseau d'Autoire effectue de très jolis sauts avant de rejoindre le village au fond de la vallée. De là, on a une belle vue sur les falaises et sur Autoire. On peut aussi deviner de profil le château des Anglais, accroché sous la falaise de l'autre côté de la route.

 


image d'un voyageAprès avoir largement pris le temps de visiter les lieux – un petit sentier permet de mieux voir le paysage et la cascade – nous repartons dans la descente pour rejoindre le village. Je m'arrête à mi-pente pour faire quelques photos de nos amis et aussi du château des Anglais qui me fait face de l'autre côté de la vallée. Finalement, nous arrivons à Autoire et nous décidons, vu l'heure avancée, de déjeuner là, sur les tables encore à l'ombre au-dessus de la route. Il fait maintenant bien chaud et l'après-midi s'annonce torride. Lorsque nous repartons, Claude continue de son côté en descendant dans la vallée de la Bave pour rejoindre celle de la Dordogne et son domicile. Nous, nous attaquons la côte de Loubressac sous le soleil. En partant, en bas du village, nous passons devant un joli lavoir. La montée se fait lentement. Heureusement, il y a un peu d'air et nous ne souffrons pas trop de la chaleur. En montant, on peut admirer le château de Castelnau perché au-dessus de la Dordogne. Arrivés à Loubressac, nous faisons sensation sur la place devant le restaurant où les touristes tuent le temps en se remplissant la panse. Nous allons faire un petit tour dans le village qui mérite le détour. Il y a de jolies maisons en pierre. Plusieurs artistes peintres sont au travail dans les rues.

 


image d'un voyageFinalement, nous reprenons la route qui longe le bord du Causse. Arrivés à la D60, nous faisons une halte sous l'arbre providentiel qui marque le carrefour. La chaleur devient étouffante et l'ombre est la bienvenue. Quelques kilomètres plus loin, nous arrivons au site du gouffre de Padirac. Il y a pas mal de touristes, mais ce n'est pas la foule estivale. Nous passons devant le gouffre, sous les yeux ébahis des touristes. Après les quelques photos d'usage, nous repartons pour la quinzaine de kilomètres restant. Nous rejoignons le camping de l'Hospitalet où nous trouvons l'ombrage avec plaisir. Pendant que nous montons la tente, une montgolfière survole le camping. Avec Rocamadour tout proche et la vallée de la Dordogne, ils doivent avoir un superbe paysage vu d'en-haut. Rocamadour peut se visiter à pied depuis le camping et certains ne s'en sont pas privés. La visite vaut vraiment le détour et nous pensons réserver davantage de temps pour ça lors de la seconde édition de cette randonnée itinérante, prévue dans une quinzaine de jours. Nous avons parcouru 47 km environ aujourd'hui ce qui nous fait un total de 165 km depuis le départ de chez André.

 

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