Villefranche-du-P. (24) – 9/2018
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Mercredi 5 septembre 2018
Le parcours
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Le récit
Ce matin, un fond gris clair occulte le soleil. Il fait assez frais, comme les jours précédents, mais nous ne pourrons sans doute pas compter sur la chaleur du soleil aujourd’hui. Nous sommes prêts avant 9h00 et nous traversons le village pour redescendre de l’autre côté par la route du stade. La pente est bien raide et la montée de l’autre côté du Tourtillou aussi. Nous voyons arriver le sommet avec plaisir. Suit une belle descente jusqu’à Combette où nous traversons la Lémance, devant l’usine de parquets et la scierie, pour rejoindre la route de Fumel. Nous prenons cette route à gauche sur cinquante mètres avant de grimper à droite dans la forêt. Là aussi, la montée est bien raide et bien longue. Cela dure jusqu’à Besse, puis la pente diminue. Nous continuons tout droit puis, après une petite pause au carrefour, nous prenons à gauche pour rejoindre Aigueparse après une belle descente où nous doublons un cycliste. Aigueparse est un tout petit hameau avec une église et deux maisons. Passant devant l’église, nous prenons la route de Monpazier. La montée est facile et la route est peu fréquentée. Après deux kilomètres et demi, nous sommes en haut et suit une belle descente dans la vallée du Dropt.
En bas, nous traversons la D660 qui joint Cahors à Bergerac et où il y a un peu de circulation. Une jolie montée nous amène à Capdrot, connue pour la révolte des Croquants en 1636, révolte immortalisée par un monument au centre du village. Nous traversons le village puis rejoignons la route de Monpazier à Belvès que nous prenons à gauche vers Monpazier. Nous passons sous la porte d’entrée de la bastide, puis nous rejoignons la place principale sous l’œil intéressé des touristes. Il y a encore pas mal de monde en cette fin de saison. Nous sommes déjà venus ici plusieurs fois et nous connaissons bien la bastide. Nous traversons en diagonale la place bordée d’arcades en passant devant la halle, puis nous sortons de l’autre côté du village fortifié. Nous redescendons dans la vallée du Dropt que nous traversons pour grimper de l’autre côté en direction de Soulaures. Après les prairies de la vallée du Dropt, nous retrouvons la forêt. À la Plane nous prenons à droite en direction de Biron. Après un kilomètre, une jolie descente nous amène au pied du château qui domine le paysage.
Nous grimpons la petite rue qui mène à la porte de la citadelle, puis nous nous arrêtons devant le monument vivant de Biron où chaque habitant a affiché une phrase en réponse à la question secrète de l’artiste Jochen Gerz. Nous nous installons sur les marches pour casser la croûte sous l’œil intrigué des touristes. Après déjeuner, nous reprenons la route en passant sous la porte de l’autre côté de la citadelle. Après un parcours entre prairies et bosquets, nous plongeons dans la forêt jusqu’à Saint-Chaliès où les lamas paissent dans les prairies de l’autre côté de notre route. Nous remontons le long de la Lède, puis après une montée plus franche, nous plongeons dans celle de la Briolance pour rejoindre Blanquefort-sur-Briolance où nous nous arrêtons pour un café. Nous repartons, après avoir discuté avec un Parisien intrigué par nos vélos, pour reprendre la route similaire à celle de la veille jusqu’au carrefour avant Besse. Là, nous prenons en face en direction de Saint-Cernin-de-l’Herm que nous atteignons après une belle descente. Après une pause face à l’église, nous rejoignons la D660 qui nous amène à Villefranche-du-Périgord après un peu plus de quatre kilomètres à vive allure. Nous avons parcouru près de 61 km aujourd’hui, pour un dénivelé de 1008 m. Nous n’avons pas eu une goutte de pluie, mais la journée, très couverte, a été plutôt fraîche. Ici s’achève cette jolie balade dans ce coin que nous affectionnons particulièrement. Le lendemain sera pluvieux et nous retournerons chez nous sans regret.
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