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Itinérance AFV n°12 – 06/2023

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Mardi 6 juin 2023

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin, le briefing est un peu tardif et le ciel est couvert. Marie-Jo et Christian étaient logés en gîte un peu loin du camping. Les anomalies d’hier sont corrigées et nous pouvons partir sans crainte. Nous prenons la route qui longe le Lot, passons sous le château de Cénevières puis continuons en suivant les méandres de la rivière. On peut voir Larnagol et son château de l’autre côté du Lot accroché à la colline. Nous passons en-dessous de Calvignac pour grimper un peu et redescendre de l’autre côté jusqu’à Gaillac. Nous traversons le Lot puis après une petite montée, nous descendons sur Cajarc où nous nous arrêtons sur la place de l’église. Pascal s’affaire encore autour du timon de sa remorque qui semble bouger beaucoup. Grâce à un sanglage, il pourra terminer notre périple sans encombre. Après plusieurs photos dont une du groupe au complet sur le parvis de l’église, nous continuons notre visite de la ville pour nous arrêter à la boulangerie, puis au supermarché. Nous reprenons la direction de la vallée du Lot en passant devant l’école sous les vivats des gamins enthousiasmés par notre équipage. À Cadrieu, nous passons sous le château du Barry, sans trop de charme vu de la route, qui ressemble plutôt à une grosse maison. En arrivant à Montbrun, on trouve, face à la route, le château qui domine la vallée du haut de la colline.

 


image d'un voyageNous poursuivons notre route jusqu’à Larroque-Toirac où nous faisons une pause face au village et au château. Le château est une très belle construction toute en hauteur contre la colline. Un sentier balisé passe sous la route et l’ancienne voie ferrée sur un trottoir qui borde l’écoulement d’un ruisseau. Il n’est pas très entretenu, mais ça a beaucoup de charme. Après la pause photo, nous repartons pour passer de l’autre côté du Lot, dans l’Aveyron – la limite départementale est ici la rivière – et rejoindre Balaguier-d’Olt où nous nous arrêtons à l’aire de repos pour déjeuner. La plupart des tables sont colonisées par les gendarmes, ces petites bêtes rouges qu’on voit souvent dans les jardins. Il y en a partout, c’est une véritable invasion. Heureusement, une des tables a été épargnée et une autre n’est infestée que d’un côté. Il y en a plein aussi sur le sol dans l’herbe. Deux poules, l’une noire, l’autre blanche, s’invitent à déjeuner. Elles doivent être des habituées du lieu et s’inviter chaque fois que quelqu’un s’arrête là. Il y a un petit cours d’eau et un joli lavoir muni d’un petit batardeau pour le remplir en barrant le cours d’eau. Le temps reste un peu couvert mais la chaleur nous fait apprécier la fraîcheur des arbres. Après déjeuner, nous poursuivons la route le long du Lot jusqu’à Capdenac-Gare où nous retrouvons la civilisation automobile.

 


image d'un voyageNous traversons le Lot pour prendre la route de Figeac à Decazeville, très fréquentée par les voitures et les poids lourds. Heureusement, c’est en descente et la route est large. Au bout d’un kilomètre et demi nous quittons cette route pour prendre la direction de Bagnac-sur-Célé. Là, c’est plus calme. Le soleil est sorti des nuages et la température monte. Heureusement, notre montée pour quitter la vallée du Lot et rejoindre celle du Célé se fait dans la forêt. Nous remontons le long du ruisseau de Donazac puis, au niveau de Felzins, après avoir fait une petite pause pour nous regrouper, nous quittons la forêt. La suite est faite de creux et de bosses dans un environnement peu boisé. Finalement, à partir d’Escaroutat, nous descendons dans la vallée du Célé et nous rejoignons le camping de Bagnac-sur-Célé où l’accueil est fort sympathique. Nous avons parcouru presque 60 km pour 557 m de dénivelé positif. Nous installons les tentes à l’ombre, et Marie-Jo et Christian s’installent dans un mobile-home tout près. Après notre installation un petit orage qui gronde au loin rafraîchit l’atmosphère. Nous allons rester là deux nuits. On en profite pour faire l’apéro traditionnel, offert par l’AFV, au bar. En fin de soirée, Martine et moi allons faire un tour du village endormi. Le pont médiéval sur le Célé a beaucoup de charme. La fatigue commençant à se faire sentir, aucun d’entre nous tous ne tarde à aller au lit.

 

Mercredi 7 juin 2023

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin, la journée s’annonce chaude avec déjà du soleil au lever. Nous partons avec juste le casse-croûte pour midi car nous reviendrons au camping ce soir. Nous reprenons la route par laquelle nous sommes arrivés hier soir, puis nous continuons tout droit et nous prenons à gauche la route de Saint-Santin-de-Maurs. Passé le petit pont sur le ruisseau de Laissalles, nous sommes dans le Cantal. Moins d’une heure après avoir quitté le camping et après une jolie montée, nous arrivons à Saint-Santin-de-Maurs. Ce village est juxtaposé au village de Saint-Santin qui, lui, est situé en Aveyron. Cette particularité unique en France donne une bourgade étonnante avec deux églises (à 20 m l’une de l’autre), deux mairies, deux écoles et un seul monument aux morts avec une face côté Cantal et l’opposée côté Aveyron. Il faut noter que la frontière, marquée par une ligne de carrelage intégrant un éclairage au sol, est aussi la limite de deux régions administratives, Rhône-Alpes-Auvergne et Occitanie. Après quelques photos et une visite de l’épicerie locale, nous repartons en passant dans l’Aveyron. Après un parcours sur le plateau, nous rejoignons la route de Maurs à Decazeville qui nous offre un petit plaisir d’un kilomètre et demi de revêtement lisse avec des virages amples tout en descente et quasiment sans circulation.

 


image d'un voyageNous débouchons dans la vallée du Lot à Port d’Agrès. Nous faisons un arrêt à l’épicerie car celle de Saint-Santin-de-Maurs était assez peu fournie. Après les courses, nous traversons le Lot puis prenons la petite route qui grimpe sur le plateau. Après Flagnac, le paysage change. Nous sommes dans une région de culture intensive et d’élevages industriels. C’est nettement moins agréable que la forêt. En plus ça n’arrête pas de monter. Partis de 194 m au bord du Lot, nous sommes à 610 m lorsque nous quittons cette route pour descendre sur Conques.Avant d’arriver en haut, nous faisons plusieurs arrêts pour regrouper le peloton qui s’est un peu éparpillé. Avant d’entamer la descente sur Conques, nous croisons des marcheurs du chemin de Compostelle. C’est l’occasion de quelques échanges. Nous faisons plusieurs arrêt dans la descente pour admirer la belle vue sur Conques entourée de verdure, au fond de la vallée. Autre sujet d’étonnement, les eaux du Dourdou qui coule en bas sont d’un bel ocre jaune. Sans doute le résultat des orages qui sévissent chaque soir dans la région. En bas, la petite route se termine sur un vieux pont pavé, bâti en pierres et très étroit. Il est plus de midi et le soleil chauffe de plus en plus. Nous grimpons la route en lacets très pentue qui nous mène au-dessus du village de Conques. Il y a quelques touristes, mais lorsque nous arrivons au-dessus de l'abbatiale Sainte-Foy, nous découvrons deux tables inoccupées qui n’attendent que nous. Nous jetons notre dévolu sur celle située à l’ombre. Christian et Marie-Jo préfèrent le confort spartiate des deux pierres taillées qui délimitent l’aire de repos. De là, on a une vue superbe sur les montagnes et le toit de l’abbatiale.

 


image d'un voyageAprès déjeuner, nous descendons dans le village pour nous arrêter sur l’esplanade devant l’abbatiale. La chaleur du soleil reflétée par le pavage et les murs rend l’endroit étouffant. Jacky essuie un refus en allant demander de l’eau au bar d’en face. C’est contraire à la réglementation, mais le patron fait ce qu’il veut. Le groupe s’éparpille pour aller visiter les alentours. L’intérieur de l’abbatiale est plus frais, mais un panneau explique que les visites sont interdites car une célébration est en cours. Un petit tour à l’extérieur permet quelques belles photos. En revenant aux vélos, il y a un peu plus de monde sur l’esplanade. C’est le moment de repartir sous le regard intéressé des touristes. Nous rejoignons la vallée du Dourdou qui roule ses eaux jaunes. Nous descendons jusqu’au confluent avec le Lot. On voit nettement que les eaux du Dourdou restent encore assez longtemps sur la rive gauche du Lot avant de se mélanger peu à peu avec les eaux plus claires qui vont complètement les absorber pour donner une rivière eaux eaux légèrement verdâtres que nous connaissons plus en aval. Nous longeons le Lot, écrasés de soleil et de chaleur. Nous passons Saint-Parthem puis nous faisons une pause juste avant Port D’Agrès. Au village, nous faisons une nouvelle halte à l’épicerie pour quelques boissons fraîches. Nous continuons au bord du Lot jusqu’au pied de Livinhac-le-Haut, puis nous grimpons par une route facile puis une belle descente nous ramène au camping après 70 km et 1047 m de dénivelé. Nous terminons la journée par un délicieux dîner en commun concocté par les patrons du camping avec des produits de première qualité.

 

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