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Prayssas (47) – 4/2012

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Dimanche 29 avril 2012

Le parcours


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Le récit


Ce matin, il fait un peu plus frais mais le soleil s'invite au petit déjeuner. Après avoir plié sa tente, Philippe (philippe2982) nous quitte pour rentrer chez lui à Montauban. Il y a une rencontre VTT organisée au camping. C'est très bruyant, avec des haut-parleurs commentant la course en direct. Nous croiserons leur parcours, mais les VTT n'empruntent la route que sur de courts tronçons, leur lieu de prédilection étant les chemins bien boueux des collines, ce qui se voit quand on les croise.

Au rassemblement de 9h30 à l'entrée du camping, Lorenzo nous rejoint. Peu après arrivent Gérard et Nanou, puis Jean-Pierre (dissacha), Astrid et Jean-Louis. André nous quitte pour la journée et reviendra demain. Lorenzo roule en vélo couché à traction avant directe qu'il a construit lui-même, Gérard a pris son vélomobile Waw, Nanou est en trike Greenspeed, Jean-Pierre roule en MetaPhysic, Astrid en Orca et Jean-Louis en High Baron. Compte tenu des arrivées et des départs, nous sommes 27 aujourd'hui. Cela fait 13 trikes, 8 vélos couchés, 1 tandem mixte, 2 vélomobiles et 2 vélos droits.

 


image d'un voyageJe retarde un peu le départ pour laisser aux derniers arrivés le temps de se préparer. Aujourd'hui encore, il n'y a pas de volontaire pour le grand parcours. Nous croisons la route des VTT dont on ne reconnaît plus la couleur des maillots, mais nous nous retrouvons rapidement seuls dans la vallée. Nous grimpons la côte un peu raide qui mène à Prayssas où nous faisons une pause à la boulangerie. C'est le marché sous la halle et nous faisons sensation. Nanou n'a pas de chance. Elle a déraillé dans la côte et, arrivée sur la place, elle a un pneu avant à plat. Gérard veille au grain et remet tout en ordre avant que nous repartions.

Nous quittons Prayssas par la D118. La descente est grisante. Nous passons devant le lac de Laubarède puis nous remontons sur l'autre versant. Notre élan est vite dissipé dans la montée qui est assez longue. Nous passons Frégimont puis peu après, nous prenons à droite la D205. Quelques uns, emportés par leur élan, ont filé tout droit. L'un d'entre nous leur court après pendant que nous faisons une petite pause. Gérard nous rejoint avec son Waw pour me dire que Nanou n'est pas bien et qu'ils font demi-tour.

 


image d'un voyageNous ne sommes plus que 25 à continuer. Après quelques collines sur la crête, nous entamons la descente sur la vallée du Lot. Nous faisons une nouvelle pause à l'entrée de Galapian où nous allons prendre à gauche en direction d'Aiguillon. Jean-Louis, Jean-Pierre et Astrid partent devant car ils veulent passer à la boulangerie à Aiguillon. Je leur indique un point de rendez-vous juste à l'entrée du pont sur la Garonne. Nous reprenons notre descente folle vers la vallée. Au niveau de Lagarrigue, je m'arrête pour attendre les retardataires afin qu'ils ne manquent pas la bifurcation à gauche qui va nous faire éviter Aiguillon. Didier33 et Laurence se font attendre. Ils ont fait un peu de tourisme dans Lagarrigue ce qui les a retardés. Pendant ce temps là, une partie des autres a filé, sans se soucier du parcours. Bilan, nous sommes un peu éparpillés et nous devons attendre à La Tourasse que les égarés nous rejoignent.

Nous reprenons notre route et passons sous la voie ferrée avant de rejoindre le pont sur la Garonne. Comme nous avons traîné, nos amis partis pour Aiguillon ne sont pas là. Nul doute qu'ils ont filé sur Buzet-sur-Baïse ne nous voyant pas au rendez-vous. Nous décidons de reprendre notre route pour rejoindre le port où est prévue la pause méridienne. Notre belle file colorée s'aligne sur le pont pendant que les voitures attendent. Passé le pont, nous bifurquons à gauche dans le village de Saint-Léger. Nous rejoignons la D642 qui nous mène tout droit à Buzet-sur-Baïse sur un vrai billard avec le vent dans le dos. Julien en profite pour pousser son vélomobile.

 


image d'un voyageArrivés au village, nous prenons la piste cyclable des bords du canal pour rejoindre le port où nos amis nous attendent. Là, des tonnelles ont été aménagées pour accueillir les randonneurs. Toutes les places sont libres et nous investissons les lieux. Cependant, l'air est frais sous l'ombrage et certains préfèrent rester sur la pelouse au soleil où il fait meilleur. Trikie et Jean-Jacques, eux, préfèrent le confort de leurs tricycles qu'ils placent au soleil. La capitainerie du port est fermée, de même que les toilettes, ce qui n'arrange pas les dames. En période d'affluence, il y a aussi un bar, mais là, tout est fermé. Dommage.

Avant de repartir, nous faisons une photo de groupe. Trikie a décidé de retourner au village prendre un café. Il nous rejoindra plus tard, son GPS lui indiquera la route de retour. Nous passons sur le pont qui surplombe l'écluse menant du canal à la Baïse devant l'air ébahi de quelques promeneurs. Notre route suit la voie verte du canal des deux mers. Ce tronçon est très agréable, coloré en vert clair par les arbres aux jeunes feuilles.

 


image d'un voyageJuste avant de traverser la Baïse, la piste passe de l'autre côté du canal. Le terrain s'élargit et il y a une belle écluse. Nous passons le pont-canal sur la Baïse où un arrêt-photo permet d'immortaliser le moment. Les kilomètres qui suivent longent l'autoroute qui relie Bordeaux à Toulouse. Il n'y a pas trop de circulation, mais c'est quand même moins calme. Au passage sous un pont près de Feugarolles, nous croisons un groupe de cyclistes en balade. Ils devront attendre que notre groupe, heureusement compact, soit passé pour avoir la voie libre. Un peu plus loin, nous quittons le canal pour rejoindre Saint-Laurent et Port-Sainte-Marie par des petites routes. Nous sommes dans la plaine alluviale de la Garonne et la zone est très cultivée. Heureusement, il reste quelques bouquets d'arbres pour agrémenter le paysage.

Nous traversons le pont sur la Garonne pour rejoindre Port-Sainte-Marie. La route longe la voie ferrée. Aucun train ne passera pendant que nous traverserons la ville. À la sortie sud, nous prenons à gauche pour rejoindre la vallée de la Masse que nous allons remonter sur une dizaine de kilomètres. La température a un peu monté et on enlève des épaisseurs. Il y a quelques petites côtes, immédiatement suivies par des descentes. Le paysage est très agréable sous le soleil qui fait des apparitions régulières entre les nuages. Juste avant le carrefour de la D107 qui mène à Prayssas, on aperçoit un dinosaure en contre-bas de la route. C'est une maquette fort bien réussie. Il y a aussi les maquettes d'une vache, d'un éléphant et d'autres animaux géants sous un hangar. Après une petite pause au carrefour, nous grimpons les quelques centaines de mètres de la D107 avant de bifurquer à droite sur la route qui mène au camping. Après une belle descente et deux kilomètres supplémentaires, nous arrivons au camping qui nage toujours dans la boue. Mon compteur affiche 59 km.

Jean-Pierre, Jean-Louis et Astrid décident de rentrer chez eux et de ne pas participer au repas du soir. Sylvie, la patronne du restaurant, a prévu une soupe en plus ce soir, certains ayant trouvé le menu de la veille un peu léger après les efforts du jour. L'ambiance est toujours aussi chaude et les discours sont animés entre les 24 convives. Pendant que nous dînons, la météo fait des siennes. Il pleut des cordes et c'est sous des trombes d'eau que nous rejoindrons le camping. Amandine et Guillaume ont repris la route pour Bordeaux après le repas pour être au travail le lendemain. Compte tenu de l'humidité ambiante, inutile de dire que nous n'avons pas traîné à nous mettre au chaud sous la couette.

 

Lundi 30 avril 2012

Le parcours


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Le récit


Il a plu toute la nuit et ce matin, ça continue. Le terrain de camping est fortement imbibé. Nous décidons de ne pas rouler tant que le temps sera à la pluie. Hervé et André, eux, sont décidés à tenter l'aventure. Au moment où ils allaient partir, je propose à André d'utiliser le trike de Martine qui est à peu près réglé à sa taille. C'est une bonne occasion pour lui de tester un trike en conditions réelles. Je lui donne la carte du parcours prévu et nous lui laissons un numéro de portable au cas où. Ils prennent la route sous la pluie. Compte tenu du temps, Lorenzo décide de rentrer à Toulouse et Julien aussi, mais lui doit faire le trajet comme il est venu, en vélomobile. Marie-Laure, Guy, Jean-Jacques et Babette vont reprendre leur route le long du canal vers le sud. Pas sûr qu'ils puissent rouler en trike aujourd'hui.

 


image d'un voyageAprès avoir discuté un peu, nous allons d'abord prendre un café chez notre restauratrice préférée à Prayssas. Nous sommes ensuite une dizaine à décider d'aller à Nérac visiter le château d'Henri IV. Nous partons en fin de matinée pour déjeuner au restaurant à Nérac. Arrivés là-bas, il pleut toujours autant. Nous nous réfugions au restaurant face au château. L'accueil est sympathique et le menu est économique tout en étant fort honorable. Nous prenons notre temps, la météo n'offrant aucun répit. Si nous sommes arrivés dans les premiers, la salle se remplit assez vite. Nous sommes au chaud et à l'abri, ce qui est essentiel, et bientôt, nous avons le ventre plein. Finalement, nous nous décidons à quitter le confort du restaurant pour les froides salles du château.

 


image d'un voyageHeureusement, la porte d'accès est juste en face et nous n'avons pas longtemps à marcher sous la pluie qui tombe sans discontinuer. Le château relate la vie d’Henri IV avec de très beaux tableaux décorant des salles parfois presque vides. Luc, intarissable sur tout un tas de sujets, assure l'animation. Nous passons là une bonne partie de l'après-midi. Heureusement, nous sommes à l'abri. Pendant la visite, André nous appelle pour nous dire que leur parcours en trike s'est bien passé et qu'ils sont rentrés au camping après avoir parcouru une cinquantaine de kilomètres.

Finalement, nous nous décidons à rentrer au camping. Après un peu de route, nous retrouvons la vallée de la Masse. La rivière a bien grossi et elle a fait déborder le lac qui baigne les tables et les bancs placés autour. Il commence même à envahir une partie du chemin qui mène au camping. Espérons que le niveau va se stabiliser, sinon nous risquons d'être coincés là. En attendant l'heure du dîner, nous sommes plusieurs à nous regrouper devant les sanitaires à admirer le Scorpion d'Hervé. Chacun y va de son conseil et nous lui apportons plusieurs modifications. C'est ainsi que je m'aperçois que ses pneus avant sont montés à l'envers. En y regardant mieux, les disques de frein sont eux-aussi à l'envers. En fait, les roues droite et gauche ont été inversées. Avec l'aide de l'assemblée, l'anomalie est vite corrigée. Nous apportons ainsi plusieurs améliorations à son tricycle comme par exemple l'augmentation du rayon de braquage par écartement optimisé des éléments du guidon.

Au moment de rejoindre le restaurant, le ciel se dégage et la pluie cesse. La météo annonce du beau temps pour demain. Nous allons pouvoir rouler. Finalement, nous ne serons qu'une quinzaine au restaurant de Prayssas ce soir, mais l'ambiance sera aussi conviviale. Lorsque nous redescendons au camping, le niveau du lac n'a pas bougé et le chemin est encore praticable. Par contre, le taux d'humidité dans l'herbe des emplacements frise les 100 %.

 

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