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Montricoux (82) – 9/2012

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Dimanche 23 septembre 2012

Le parcours


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Le récit


La nuit a été calme hormis les manœuvres d'une voiture, vers 3 heures du matin, qui nous a mis les phares sur la tente. C'était sans doute un retour du mariage que nous avons croisé hier soir, à Montricoux, en rentrant. Le responsable du camping nous avait averti que les bungalows étaient loués pour le mariage. Ce matin, le temps est couvert et il fait un peu frais. Nous nous retrouvons à l'entrée du camping pour le rituel de distribution des cartes du parcours et pour le briefing. André nous a rejoint, mais son comparse Georges ne l'a pas accompagné aujourd'hui. Jean-Pierre (dissacha), Jean-Louis et sa compagne Astrid arrivent de Loubéjac en vélo. Astrid ne roulera pas avec nous et retournera à Loubéjac lorsque nous quitterons le village. Au moment où nous partons, je découvre Franck (FantaisyRat) qui prépare son vélo sur le parking. Nous sommes au complet, 21 en tout. Il y a 3 vélos droits (Christine, Albert et Jean-François), 7 vélos couchés (Didier31 en Agenda, Luc en Quest, Jean-Michel en Seiran SL, Ronan en Zokra HR 700, Jean-Pierre dissacha en MetaPhysic, Jean-Louis en Orca et Pierre en Giro 26 qui tire la remorque de Paul) et 11 trikes (Laurence en QNT motorisé, Didier33 en Catrike Trail, Marie-Laure en Catrike Expedition, Guy en Catrike Trail, Franck en Performer, André en Scorpion motorisé, André-Jean en QNT motorisé et caréné, Jean-Pierre Razmoket en Catrike Expedition, Hervé en Scorpion, Martine en QNT26 et moi en QNT). Andrée a prévu de venir à notre rencontre avec son Brompton ce soir, mais finalement, elle ne le fera pas en raison du fort vent qui soufflera aujourd'hui.

 


image d'un voyageComme hier, nous faisons un arrêt à la boulangerie, sous l'œil intrigué d'une mamie en peignoir qui nous observe depuis sa porte. Astrid nous quitte là pour retourner chez elle. Nous descendons en bas du village et faisons une belle procession sur le pont de l'Aveyron et au rond point qui suit. Le vent a chassé les nuages et laisse apparaître le soleil. Cependant, il fait encore un peu frais et nous restons couverts. La route monte un peu nous faisant découvrir une belle vue sur le village, de l'autre côté de la rivière. Franck, dont c'est le premier rassemblement, étrenne aussi son trike, acheté récemment. Nous nous regroupons en haut de la côte, au niveau du carrefour de la D32E. La chaleur a monté un peu et nous enlevons une épaisseur. Un chasseur avec une meute de chiens courants passe dans la prairie voisine et vient nous saluer, pour le plus grand bonheur de Paul qui est descendu de sa remorque se dégourdir les jambes. Nous descendons face au vent jusqu'à la route de Bruniquel. En bas du village, six superbes chevaux paissent tranquillement, nullement émus par notre équipage exubérant et voyant.

 


image d'un voyageAprès une petite montée en bas du village, nous attaquons la belle descente qui nous mène dans la vallée de la Vère. Je fonce devant pour m'arrêter faire quelques photos de l'enfilade colorée. Arrivés en bas, nous prenons à droite pour remonter la vallée de la Vère. Dans ce couloir entouré de collines, le vent souffle fort, de face. Même si la pente est faible, nous devons appuyer sur les pédales et la fatigue de la veille se fait sentir pour certains. Nous passons devant le camping de Bruniquel que j'aurai bien choisi comme camp de base s'il n'avait fermé au 15 septembre. La route est agréable avec des méandres et des petites côtes sans difficultés où le paysage alterne entre falaises rocheuses et collines boisées. Après quelques kilomètres, nous passons dans le Tarn. À la sortie de Saint-Martin, nous nous regroupons à gauche au carrefour de la route de Mespel. À peine arrivé, Jean-François me préviens que la route de la forêt domaniale est fermée. C'est un chasseur qui l'a prévenu. Les gardes ont fermé les routes forestières en raison du brame du cerf. Nous pouvons monter à Mespel, mais il sera impossible de continuer par l'itinéraire prévu. Finalement, j'opte pour la solution la plus sage, c'est-à-dire continuer la route de la vallée pour monter à Puycelsi par le chemin qui était prévu au retour. Nous reviendrons par le même chemin qu'à l'aller. Nous n'allons pas grimper la forte côte qui mène à Mespel se réjouissent certains. Par contre, nous n'admirerons pas le village de Larroque depuis le belvédère qui le surplombe, nous ne verrons pas non plus la chapelle de Notre Dame des bois à Mespel et nous n'emprunterons pas la magnifique route forestière à flanc de coteau dans la forêt domaniale de Grésigne. Tant pis, ce sera une bonne raison pour revenir rouler dans le coin.

 


image d'un voyageNous reprenons notre route, remontant la vallée de la Vère. Nous traversons le village de Larroque où nous faisons sensation auprès des quelques habitants sortis de chez eux. Un peu pus loin, nous arrivons au carrefour en épingle de la D8 qui monte à Puycelsi. J'en profite pour attendre les derniers pour les accompagner jusqu'au village. Du carrefour, on a une belle vue dominante sur le village de Laval, blotti au fond de la vallée au bord de la Vère. La côte jusqu'à Puycelsi est assez longue mais la pente n'est pas très forte, sauf en arrivant dans le village où elle s'accentue. En montant, on découvre cette belle bastide en contre-plongée, à travers les arbres. Notre arrivée sur la place fait sensation. Il y a quelques touristes. Le vent est fort et frais. Après quelques photos, nous allons un peu plus loin en haut des remparts nous installer près des tables de pique-nique pour déjeuner. Marie-Laure a perdu son drapeau dans la côte. Elle le récupérera à la descente puisqu'on revient par le même chemin. Après le repas, Jean-Louis fait un essai de mon trike et Albert fait ses premiers tours de roue en vélo couché sur l'Orca de Jean-Louis. Il se débrouille pas mal et fait le tour du pâté de maisons. Ensuite, une visite du village, parfaitement rénové et avec de belles pierres, se termine au bar de la place autour d'un café. Finalement, Jean-Louis et Jean-Pierre nous quittent là pour rentrer chez eux, à Loubéjac, directement.

 


image d'un voyageIl est environ 13h30 lorsque nous reprenons la route sous l'œil étonné des touristes. Un joli toboggan nous ramène au fond de la vallée de la Vère. Là, la température est bien plus élevée que dans le village battu par le vent. On enlève une couche de vêtement. Le chemin de retour, identique à celui de l'aller, se fait le vent dans le dos et ça roule bien. Tellement que les premiers filent loin. Nous retraversons le village de Larroque quasi désert, repassons devant le camping de Bruniquel. Nous nous regroupons au carrefour avant la côte de Bruniquel. Certains filent sans attendre de façon à ne pas rentrer trop tard chez eux. Nous nous concertons avec André-Jean qui pense que son épouse va venir à notre rencontre par la route de la vallée de l'Aveyron. Il va prendre cette route là pendant que nous suivrons l'itinéraire de l'aller de façon à ne pas la manquer. Finalement, elle a décidé de ne pas rouler en raison du vent et nous nous retrouverons tous au camping où nous rentrerons vers 15h00, ce qui laisse le temps à chacun de rentrer chez lui.

Même si nous n'avons pas pu faire tout le trajet prévu, ces deux jours nous laissent un très bon souvenir, que ce soit du point de vue de la convivialité que de celui de la beauté des paysages et des villages. Quelques douleurs au cuisses pour certains ont été le prix à payer pour profiter de cette région accidentée, mais je suis certain qu'ils en gardent malgré tout un bon souvenir.

 

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