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Vauvert (30) – 4/2013

Samedi 13 avril 2013

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageNous émergeons de bonne heure ce matin. Nous avons planté la tente hier soir au camping Les Tourrades, en bas de Vauvert, et le rendez-vous au local du Barjonaute, en plein centre de Vauvert, est à partir de 7h45. Nous avons 3 à 4 km à faire avant de rejoindre le point de départ. Lorsque nous arrivons, la plupart des autres participants sont déjà là. Un délicieux petit déjeuner nous attend chez Estelle et Jean-Jacques. Cela nous permet de faire connaissance. Nous serons 13 au départ ce matin. Il y a Philippe (phiphi07) et Jacqueline avec leur superbe tandem couché côte à côte, baptisé cotcot et construit par Philippe, Jacky (jackrider26) en Scorpion et son cousin Fabrice qui roule sur un trike prototype construit par Jacky, Patrick en ICE QNT du Barjonaute et son épouse Nicole en vélo droit, Jean-Paul en ICE QNT du Barjonaute, Jody en Catrike Expedition et Laurie en ICE QNT du Barjonaute, Estelle et Jean-Jacques en ICE QNT, et nous deux, en ICE QNT26 pour Martine et en ICE QNT pour moi.

 


image d'un voyage
Nous prenons le départ avec un peu de retard sur l'horaire prévu et nous quittons Vauvert par le sud. Après une petite pause pour admirer le paysage depuis le parking situé à l’entrée de la voie verte, nous prenons la route du Cailar. Le terrain est tout plat et les routes tranquilles. Nous passons sur le Vistre et nous nous arrêtons le long de la digue, avant l'entrée du village pour attendre les derniers. Jean-Jacques nous guide ensuite jusqu'au centre. Nous garons nos montures entre les voitures, juste en face de l'étal de légumes d'un producteur local installé dans la rue, pour aller faire des emplettes au charcutier du coin, spécialisé dans la viande A.O.P. de taureau de Camargue.

 


image d'un voyageAprès avoir fait le tour du village, nous repartons vers le sud. La petite route calme nous permet de croiser des cavaliers. À leur vue, Jean-Jacques donne l'ordre d'arrêt du groupe pour que nous puissions masquer nos drapeaux qui risqueraient de faire peur aux chevaux. Au moment de repartir, nous devons attendre un peu car Nicole a un problème de tachycardie. Heureusement, elle se remet et nous pouvons repartir. Un peu plus loin, la route se fait chemin et plonge dans la verdure. Autour, on trouve les prairies et quelques troupeaux de taureaux. Nous rejoignons le Vistre que nous passons grâce au petit pont de la Clapière. Nous y faisons une petite pause agrémentée des commentaires historiques de notre Cicerone intarissable. Nous longeons le Vistre pour rejoindre la départementale qui mène à Aigues-Mortes.

 


image d'un voyageNous traversons le Palus de la Carbonnière pour rejoindre la tour du même nom. La tour Carbonnière est une tour de guet construite à la fin du XIIIème siècle pour protéger la ville fortifiée d'Aigues-Mortes. Elle gardait l'accès par la route et par le Vistre et constituait un péage. L'accès au sommet est en travaux et nous n'avons pas pu profiter de la vue dominante sur les marais environnants. Une bonne raison pour y revenir... Nous nous arrêtons sur le parking pour emprunter à pied la passerelle qui rejoint la tour, au-dessus de l'eau. C'est un lieu privilégié pour l'observation de la faune locale. Nous y voyons des oiseaux nicheurs et des carpes en pleine période du frai.

Nous reprenons ensuite notre route pour rejoindre l'entrée de la réserve du Mahistre où nous arrivons en même temps qu’un manadier (éleveur de taureaux) qui ouvre le portail, évitant à Jean-Jacques d'utiliser la clé, prêtée pour l'occasion par le responsable de la réserve. La période pluvieuse qui a précédé notre venue a laissé de grandes flaques sur le chemin et nous avançons avec précaution. Nous nous arrêtons au premier poste d'observation aménagé au-dessus de l'eau. Après un petit coup d’œil aux environs, nous nous installons sur les bancs de la passerelle d'accès pour notre pause méridienne. Chacun sort son pique-nique des sacoches et les préparations d'Estelle sont très appréciées pour clôturer notre repas frugal. Nous repartons peu après pour ressortir de la réserve et reprendre la route des Saintes-Maries de la mer. Nicole n'est encore pas bien et elle décide d'abandonner le groupe avec Patrick. Ils rentreront directement à petite allure.

Nous sommes attendus pour le café au mas du Grand Puits. La patronne, Monique Vila, nous accueille et nous montre ses roulottes. C'est un gîte apprécié par ceux qui recherchent le calme. Ici tout est roulottes : les grandes pour les gîtes, bien sûr, mais aussi, la cabane pour les enfants, la niche du chien et le nichoir pour les oiseaux. En prime, la patronne vend des maquettes de roulottes pour agrémenter votre intérieur.

 


image d'un voyageAprès cet intermède très agréable, nous reprenons la route pour rejoindre la réserve du Scamandre, où nous arrivons après un court arrêt à Montcalm où Jean-Jacques rend la clé de la réserve de Mahistre à son propriétaire. À la réserve du Scamandre encore, Jean-Jacques a fait des merveilles en terme d'organisation. Le portail d'accès nous est ouvert et nous pouvons pénétrer dans la réserve avec nos montures. Nous suivons d'abord un chemin sous les arbres, puis nous sortons de la zone boisée pour rejoindre le bord des marais où nous pouvons observer de nombreux oiseaux. Nous rejoignons le belvédère où un guide de la réserve nous attend pour nous présenter l'environnement. C'est un passionné qui sait bien faire partager son enthousiasme. Nous reprenons nos monture pour poursuivre ce tour dans la réserve. Nous atteignons une zone fermée au public, mais ouverte pour nous, où nous laissons nos vélos pour rejoindre le poste d'observation au-dessus du marais de Buisson Gros. Depuis le poste, nous pouvons observer tranquillement la faune locale sans déranger les animaux sauvages. Nous poursuivons ensuite notre tour dans une zone fermée au public avant de rejoindre le centre de découverte où nous retrouvons le guide de la réserve qui nous propose un diaporama et des films sur la faune locale.

Nous ressortons éblouis par le soleil pour reprendre la route vers Gallician. À la sortie du village, nous prenons la piste cyclable le long du canal Philippe Lamour, qui nous ramène jusqu'à Vauvert. A l'entrée du village, Martine et moi quittons le groupe pour rejoindre notre camping. Les 65 km, incluant notre aller retour entre le camping et le point de départ du groupe, parcourus aujourd'hui nous ont semblés très faciles. Le relief était tout plat et nous sommes habitués aux collines du Tarn-et-Garonne. De plus, les nombreuses pauses, agrémentées des commentaires avisés de notre guide, ont éloigné toute fatigue éventuelle. Nous nous sommes retrouvés le soir pour un repas en commun à la pizzeria locale qui a clôturé agréablement une journée bien réussie.

 

Dimanche 14 avril 2013

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin, le départ est un peu plus tard que la veille et nous pouvons prendre notre temps avant de relier l'antre du Barjonaute. Notre effectif a un peu diminué, nous ne sommes que 10 : Philippe et Jacqueline, avec leur tandem cotcot, Jacky et son cousin Fabrice, Patrick a laissé Nicole, échaudée par ses problèmes cardiaques de la veille. Il roule sur son deux roues semi-couché Sun EZ. Christian nous a rejoint avec son Catrike Expédition tout neuf. Bien sûr, Estelle et Jean-Jacques, notre guide, sont là, de même que Martine et moi. Nous partons vers le nord à travers les petites rues pour éviter une montée à froid cotée 8 %. Nous montons sur les coteaux et, tout de suite à la sortie du village, nous trouvons les vignes. Nous faisons un premier arrêt pour scruter le paysage. Nous dominons la petite Camargue que nous avons parcourue hier et pouvons voir au loin les immeubles de la Grande Motte. Un peu plus loin, nous nous arrêtons devant une usine. C'est l'installation d'extraction et de traitement du sel gemme. Notre guide nous explique l'histoire de ce sel datant de l'époque où la mer occupait cet espace et qui se retrouve maintenant sous la terre. Nous reprenons ensuite notre route sur le plateau des costières. Il y a quelques ondulations, mais les montées ne sont pas difficiles. Nous croisons à plusieurs reprises une manifestation de coureurs à pied. Ils sont très nombreux. Notre guide peste car il a contacté l'organisation qui n'a pas daigné lui répondre. Heureusement, nous ne serons pas bloqués. Arrivés au niveau de Beauvoisin, nous devons partager la route avec les coureurs qui viennent en sens inverse. Nonobstant quelques remarques du brigadier de la police rurale municipale, tout se passe bien et nous nous retrouvons bientôt seuls sur la route.

 


image d'un voyageLe parcours au milieu des vignes et sous le soleil est très agréable. Nous parcourons le plateau jusqu'à sa limite sud, puis nous entamons une longue descente vers la petite Camargue. Notre peloton s'étire. Nous nous retrouvons presque en bas, juste après le canal Philippe Lamour, à l'entrée du château Beaubois où nous sommes attendus pour une dégustation, par la maîtresse des lieux. Implanté au XIIIème siècle par les moines de l'abbaye cistercienne de Franquevaux, ce vignoble a été primé a plusieurs reprises. Après la dégustation, nous nous installons derrière le château, dans le jardin, pour la pause méridienne, agrémentée de la bouteille offerte par notre hôte. Martine en profite pour faire un essai du Sun EZ. Nous repartons en début d'après-midi pour rejoindre le pont de Franquevaux, sur le canal du Rhône à Sète. C'est un point dominant devant la platitude des marais et des étangs, face à l'étang de Scamandre. Le vent n'est pas très chaud, même si le ciel, du bleu le plus pur, n'occulte pas le soleil printanier. Nous repartons vers Gallician, où nous nous arrêtons prendre le café. Michel (Navigaterre) nous rejoint là avec son trike ICE QNT. Il va effectuer un bout de parcours avec nous. Après le café, nous reprenons la route pour rejoindre le pont des Tourradons, un peu plus à l'ouest sur le même canal, avec une belle vue sur l'étang du charnier. Pendant que nous discutons, un bateau de promenade manœuvre sous le pont. Une promeneuse accapare notre guide pour s'informer des parcours réalisables aux environs. Du pont, nous pouvons observer les ibis que s'ébattent dans les marais.

 


image d'un voyage
Juste après, nous faisons une pause à la table d'orientation qui domine le Vistre. Il y a des touristes amenés ici par une voiture à cheval. Pour donner du caractère à l'aventure, le conducteur de l'attelage a amené un enfant déguisé en tenue de gardian, éperons aux bottines. Le petit bonhomme est tout fier de sa tenue. Lorsque nous repartons, Michel nous quitte là. Le retour est sans histoires. Nous retrouvons la piste cyclable un peu avant Vauvert et nous nous retrouvons chez Estelle et Jean-Jacques pour une boisson rafraîchissante avant de nous séparer. C'est en laissant mes photos à Jean-Jacques que je découvre qu'elles sont toutes surexposées. Je suis un peu vexé car j'en avais fait plein. Je ne maîtrise pas encore parfaitement ce nouvel appareil. Tant pis. Je ferai mieux la prochaine fois. Heureusement, Christian m'a autorisé à utiliser ses photos et Martine en a fait le 1er jour. Nous reprenons la route pour les quelques kilomètres qui nous séparent du camping où nous allons encore passer la nuit avant de rentrer à la maison demain. Nous avons parcouru 47 km à la fin de la journée. Nous garderons un excellent souvenir de cette rencontre et nul doute que nous reviendrons prochainement pour encore profiter de ces merveilleux paysages en agréable compagnie.

 

 

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