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Saint-Loup (82) – 4/2014

Samedi 05 avril 2014

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageNous sommes dix au départ ce matin. Tous en tricycle sauf Hélène qui roule en vélo droit motorisé. Il y a Guy (DoGuyDor) et Marie-Laure (aime-aile33), Didier (Didier33) et Laurence (Laurence33), Hervé (RV33) et Hélène, André (Rouband46) et Philippe (trikie). Martine (Holiday on ICE) et Philippe (Ralevy) complètent l'équipage. Ils sont tous arrivés hier soir. Hervé a fait étape chez nous alors qu'il effectue un périple humanitaire en trike de Lyon à Bordeaux via Montpellier et Toulouse. Il va rouler avec nous aujourd'hui et reprendra son voyage demain. La soirée d'hier a été très conviviale, avec sangria, vin de Bordeaux et pizza maison. Certains ont besoin de rouler un peu pour récupérer de ces agapes.

 


image d'un voyageNous quittons le village pour prendre la route de Saint-Cirice. Nous avions à peine fait un kilomètre qu'Hervé nous annonce une crevaison. C'est étonnant car ses pneus, des Schwalbe Marathon Plus, sont censés être increvables. Une épine est entrée en plein milieu de la bande de roulement, à l'endroit le plus épais (près d'1 cm d'épaisseur). Elle a du faire son chemin peu à peu depuis pas mal de temps, jusqu'à finir par percer la chambre à air. Un cas vraiment très rare. Heureusement, la réparation est vite faite avec une chambre de rechange et la main d’œuvre d'accompagnement. Nous reprenons notre route dans la fraîcheur matinale et sous un beau ciel bleu ponctué de quelques moutons blanc.

 


image d'un voyageNous passons au-dessus de l'autoroute, puis nous rejoignons le village de Saint-Cirice où nous quittons la vallée de l'Arratz. Après une belle montée, nous faisons une pause pour nous regrouper. La température est montée et la côte nous a incité à enlever une couche de vêtements. Nous repartons sur la route des crêtes qui ondule au gré du relief. Puis nous prenons la route de Sistels. Après une descente vertigineuse (15 %) dans la vallée du ruisseau de la Caille, il faut grimper dans la forêt pour rejoindre le plateau de l'autre côté. Nous arrivons à Sistels que nous avons vite traversé. La route continue en légère descente, pour finalement descendre plus franchement sur Dunes. C'est l'occasion de pousser un peu nos machines, pendant que quelques-uns en profitent pour recharger leur batterie afin d'augmenter leur autonomie électrique.

 


image d'un voyageArrivés à Dunes, nous faisons halte sur la place du village pour aller prendre un café au bar du coin. Nous repartons ensuite sous le regard bienveillant du patron pour descendre la vallée du ruisseau du Métau et remonter de l'autre côté. Nous basculons ensuite dans la vallée de l'Auroue que nous suivons en prenant la route de Caudecoste. Là, nous faisons une photo de groupe sur la place de cette jolie petite bastide. Dommage que celle-ci soit envahie de voitures. Nous reprenons la route pour descendre dans la vallée de la Garonne. La pente est progressive et nous avançons bien. Peu avant de rejoindre la route de Saint-Denis, André attrape une crampe en descendant de vélo. C'est très douloureux et nous attendons un peu que ça passe avant de repartir. Heureusement, nous sommes tout près de notre halte de midi et il aura le temps de se remettre.

 


image d'un voyageEn repartant, nous passons devant de château de Saint-Denis, puis nous rejoignons le village de Sauveterre-Saint-Denis où nous allons traverser la Garonne avant de rejoindre la voie verte du canal des deux mers. Avant de prendre le pont à une seule voie et au tablier de bois, nous faisons une photo de groupe sur la place du village. Philippe est parti devant et ne sera pas sur la photo. Nous attendons le feu vert pour le passage du pont, puis nous nous élançons pour la traversée. Les voitures devront attendre notre passage malgré le feu vert, car le temps imparti est un peu court pour un groupe comme nous qui avance à faible vitesse. Passé le pont, nous passons par-dessus la voie ferrée de la ligne Bordeaux-Toulouse, puis par-dessus le canal avant de prendre la voie verte vers le sud. À l'écluse suivante, nous arrivons à « La Poule à Vélo », où est prévue la pause méridienne.

 


image d'un voyageL'accueil est des plus chaleureux. Nous avons tous droit à la bise de la patronne, Christelle, qui nous a concocté un menu alléchant malgré un bras en écharpe. Elle nous a réservé un endroit convivial sur la terrasse couverte. Pour commencer, elle nous offre un apéro maison qui n'était pas prévu au programme. Le dessert était vraiment extraordinaire, et le reste était tout aussi bon, comme les bières artisanales. Lors de notre départ, Christelle est sortie pour nous prendre en photo. Pendant que nous nous préparions à partir, un jeune couple s'est arrêté. Lui roule en trike Azub T-Tris et elle en vélo droit. Ils sont d'Agen. Il a son trike depuis peu. Je sors lorsqu'ils s'en vont. Heureusement, avant que nous soyons partis ils reviennent et je les arrête pour qu'on échange nos coordonnées. Voilà de nouvelles recrues pour l'équipe régionale de Moyenne Garonne.

 


image d'un voyageNous reprenons la piste pour une digestion lente. La suite est sans encombre. Nous croisons quelques vélos droits, certains, la tête dans le guidon, ne répondent même pas à nos saluts, mais nous sommes habitués. Au pont de Lamagistère, nous quittons le canal. Nous faisons une halte au petit supermarché local avant de passer le pont sur la Garonne et rejoindre Donzac où nous prenons à gauche la route de Saint-Loup. Le village nous accueille avec sa traditionnelle côte à 8  % qui, heureusement n'est que de quelques dizaines de mètres. Didier et Hervé improvisent une séance de réparation de la chambre à air crevée ce matin et nous terminons par une soirée animée. Nous avons parcouru 47 km environ aujourd'hui.

 

Dimanche 06 avril 2014

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageComme hier, nous sommes prêts à partir à 9h00. Hervé ne prend pas la même direction que nous. Il va rejoindre le canal des deux mers pour rejoindre Bordeaux en deux jours alors que nous remontons la vallée de l'Arratz. Après lui avoir fait nos adieux, nous reprenons la même route qu'hier matin. Notre objectif est d'aller folâtrer dans les coteaux de la Lomagne. Le relief y est un peu plus tourmenté que sur le parcours d'hier, mais nous sommes prêts à affronter les côtes. En attendant, nous restons dans la vallée de l'Arratz plus longtemps qu'hier et les pentes restent faibles. Nous étions à peine partis que Marie-Laure signale un problème de dérailleur. Heureusement, c'est juste la chaîne qui a sauté d'une roulette. Une fois remise en place, tout fonctionne normalement. Nous traversons Saint-Cirice, puis Saint-Antoine, une étape du chemin de Compostelle, où nous prenons le temps de faire quelques photos à l'entrée de la rue piétonne.

 


image d'un voyageLe paysage est bucolique et les champs de colza lui apportent une belle touche jaune. Au moment de quitter la vallée, nous nous arrêtons pour nous découvrir. Le soleil commence à chauffer et la côte qui nous attend promet de ne pas nous laisser refroidir. Nous faisons une petite pause dans le village de La-Chapelle où nous ne pourrons pas voir l'intérieur décoré de style baroque de la belle église car les visites ne se font que l'après-midi. Néanmoins, nous pouvons profiter de la belle vue sur la vallée que nous avons bien gagnée en montant la côte bien pentue qui mène au village. Nous repartons par une petite ruelle pour rejoindre la route de Lavit-de-Lomagne, au-dessus du village.

 


image d'un voyageAprès une rapide descente dans la vallée du ruisseau de Cameson, nous remontons sur l'autre versant. Dans la côte, Martine m'appelle à la rescousse pour remettre sa chaîne en place. Elle a sauté entre le grand pignon et les rayons. C'est alors que Guy me fait remarquer que la chaîne est tournée dans la gaine. Sans doute une erreur lors du dernier remontage après nettoyage. Après avoir repéré l'attache rapide, le problème est traité sans délai et nous pouvons rejoindre les autres qui nous attendent en haut. Après un joli parcours sur la crête dans un environnement sauvage, nous rejoignons Puygaillard-de-Lomagne. On distingue le village de Lavit-de-Lomagne sur la colline d'en face. Après une petite photo à l'entrée du village, nous passons devant la minuscule mairie et descendons dans la vallée de l'Ayroux pour rejoindre la route de Lavit-de-Lomagne où nous arrivons à midi après une longue côte pas très difficile. Laurence réalise à ce moment là que son moteur ne recharge plus la batterie en descente. Heureusement, cela ne l'empêchera pas de terminer le parcours.

 


image d'un voyageAprès une photo de groupe, nous rejoignons le centre-ville pour nous installer sous la halle pour déjeuner. Nous profitons de l'ombre et du soleil selon notre gré. Deux boulangeries sont ouvertes et permettent de compléter nos provisions. C'est alors que nous apercevons que les côtes, ça creuse. Après avoir calmé les estomacs hurlants, nous reprenons notre route en quittant la ville sous de belles arches taillées dans les platanes qui n'ont pas encore leurs feuilles. La route est en pente douce jusqu'à Castera-Bouzet où nous plongeons dans la vallée de l'Ayroux pour mieux remonter de l'autre côté. La pente est un peu raide mais la forêt est très belle avec des arbres pleins de jeunes feuilles. Sur le plateau, je prends une variante du circuit qui ne nous rallonge pas mais nous offre une superbe descente en lacets jusqu'au ruisseau de Cameson. L’œil vigilant de quelques uns n'a pas laissé échapper cette entorse au parcours prévu et j'ai quelques remarques tout de suite compensées par le plaisir de la descente.

 


image d'un voyageEn dessous de Bardigues, nous trouvons la route qui monte sur les coteaux. Elle est longue mais pas trop raide et nous nous retrouvons bientôt tous en haut. Guy et Marie-Laure, que nous avons attendus, filent droit devant. Nous les retrouverons à Auvillar. Après un petit kilomètre sur le plateau, nous entamons la belle descente jusqu'au ruisseau de Belaouzet, au pied d'Auvillar. Une petite montée et nous nous retrouvons sur la place triangulaire ornée d'une halle circulaire, fleuron de ce joli village. L'eau de la fontaine est la bienvenue pour nous rafraîchir. Quelques personnes s'arrêtent pour discuter, intrigués par nos montures. Peut-être de nouveaux adeptes. Finalement, nous reprenons la route qui nous mène à Saint-Loup où nous arrivons assez tôt pour que chacun ait le temps de reprendre la route du retour, le tête pleine de souvenirs. Nous avons fait un peu plus de 45 km aujourd'hui.

 

 

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