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Lagrasse (11) – 4/2015

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Dimanche 5 avril 2015

Le parcours


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La variante courte


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Le récit


image d'un voyageIl fait encore -2°C ce matin au lever du jour. Heureusement, dès que le soleil dépassera les montagnes, la température va monter car il n'y a pas un nuage. Le cers est encore bien présent et vu la direction de notre parcours, on va l'avoir en face jusqu'au pied du premier col. Nous avons été rejoints ce matin par Vincent (Montricoux), venu pour la journée et qui agrémentera notre parcours au son de sa trompette, et par Raymond (Rayspid) et Lucette (Fleurdetulipe) qui étaient au repas avec nous hier soir. Nous sommes 14 au départ devant l'école. Il y a 7 trikes (André, Lucette, Alain, Hervé, Richard, Christian et moi), 6 vélos couchés (Didier31, Raymond, Stéphane, Gilbert, Vincent, et Benoist) et Madeleine à vélo droit. Didier33, Laurence, Martine et Christine ont opté pour le petit parcours dont le tracé est complètement différent du nôtre. Après l'ovation de la trompette de Vincent, nous partons par le bas du village en suivant les gorges du Sou (Alsou). Nous sommes un peu protégés du vent, mais de temps en temps, il se glisse au fond des gorges et nous freine bien, tout en nous refroidissant. Nous faisons une première pause juste après l'aire de repos des gorges, mais pas question de se dévêtir. Arrivés à la sortie des gorges, le cers balaye la vallée et nous l'avons bien en face.

 


image d'un voyageNous poursuivons notre route plein ouest, passons Villemagne, puis Serviès-en-Val et son château pour arriver à Villars-en-Val, au pied du col de Taurize. La route pour arriver là, légèrement montante et contre le vent fort, vaut bien une montée de col. Le cers est toujours aussi froid malgré le soleil sous un ciel sans nuage. Une pause est la bienvenue et permet de rassembler le peloton éparpillé. Richard est très fatigué et a des doutes sur ses capacités à monter encore deux cols. Juste à l'entrée du village près de l'endroit où nous sommes arrêtés, se trouve un vieux puits avec un système de pompage qui devait être actionné par des bêtes de somme tournant sur l'aire prévue à cet effet autour du puits. Sans doute le seul moyen de fournir l'eau au village autrefois. Après une longue pause sous l’œil amusé d'un habitant du village, nous reprenons notre route et attaquons la montée du col. La petite route est très agréable et nous sommes un peu abrités du vent. André reste près de Richard pour lui soutenir le moral.

 


image d'un voyageNous montons sous le soleil qui commence un peu à réchauffer l'atmosphère. La pente est régulière et c'est agréable. Je me décide à faire une pause dans la montée pour attendre les derniers, Richard et André. Après quelques centaines de mètres à grimper de concert, Richard décide d'abandonner, trahi par son manque d'entraînement. Il a le petit parcours enregistré dans son GPS et il se propose de rejoindre l'autre groupe qui roule dans la vallée. André et moi continuons dans un paysage qui se découvre au fur et à mesure que l'on monte. Finalement, nous arrivons au sommet du col de Taurize (498 m) où les autres nous attendent, allongés dans l'herbe au soleil, sur le côté abrité du vent. Je réveille les endormis pour faire une photo collective au pied de la pancarte. C'est en plein vent et nous ne traînons pas pour entamer la descente de l'autre côté du col. Nous ne sommes plus abrités du vent d'ouest que de temps en temps, au gré des virages fort nombreux dans cette longue descente de près de 9 km. Le revêtement n'est pas parfait et il faut rester vigilant, mais c'est un vrai plaisir. Nous passons les quelques maisons de Molières-sur-Alberte, sous la route, avec une église transformée en habitation, puis nous nous regroupons au carrefour de la vallée du Lauquet, en bas.

 


image d'un voyageNous remontons la vallée du Lauquet jusqu'à Greffeil où nous attendent deux tables et un point d'eau pour la pause méridienne. Nous sommes un peu au soleil et à l'abri du vent dans ce fond de vallée. L'air est malgré tout un peu frais et nous restons couverts. Pendant que nous déjeunons, deux jeunes filles passent sur le chemin à la recherche des œufs de pâques. Après un repas réconfortant et une belle mélodie jouée par Vincent à la trompette, nous reprenons la route de la vallée, remontant la rivière. La route monte et descend, mais globalement, on monte. Juste avant Clermont-sur-Lauquet, nous prenons à gauche pour entamer la montée du col de la Garouillère. La route est barrée en raison d'un éboulement de l'autre côté du col, mais Alain, qui est arrivé à Lagrasse quelques jours avant nous, a déjà exploré le coin et m'a affirmé qu'on peut passer moyennant un court portage. Nous grimpons sous le soleil, la montagne nous protégeant un peu du vent. Avec Lucette et André, nous prenons notre temps pendant que les autres filent devant. Un troupeau d'ânes satisfait nos envies de photo et l'un d'entre-eux fait même un câlin à André.

 


image d'un voyageFinalement, nous rejoignons les autres au col de la Garouillère (557 m) au soleil et à l'abri du vent. Après une courte pause, nous entamons la descente vers la vallée. Après un ou deux kilomètres et quelques beaux virages, nous rejoignons l'éboulement. Un gros pan de la montagne s'est décroché et est tombé sur la route. Deux gros blocs barrent le passage et le bitume présente une belle fissure. La réparation va certainement prendre du temps. Nous dégageons le passage entre les deux blocs, puis nous passons les vélos un par un par-dessus. En peu de temps, tout le monde est de l'autre côté et nous pouvons reprendre notre descente. La pente est assez forte et il y a de belles épingles. Le paysage est aussi fort joli avec une belle vue sur la vallée et les vignes. Nous rejoignons Labastide-en-Val où une pause face à la mairie et au bord du ruisseau de Labastide nous permet de profiter du paysage. Nous reprenons la route de la vallée qui descend en pente douce, pendant que le vent nous pousse.

 


image d'un voyageNous passons Serviès-en-Val, puis Rieux-en-Val. À la sortie du village, nous nous arrêtons admirer le pont romain qui enjambe le Sou. C'est un pont étroit en pierres avec un revêtement en galets. Vincent, débordant d'énergie, en fait l'ascension en quelques coups de pédale. Après le crépitement des appareils photos, nous reprenons la route qui monte lentement pour changer de vallée. En haut, nous avons une belle vue sur les collines avoisinantes. Nous repartons pour une petite descente jusqu'à Caunettes-en-Val où nous prenons la direction de Lagrasse. Après un joli parcours sur cette petite route au milieu des vignes, nous arrivons au-dessus de l'abbaye de Lagrasse avec sa belle tour qui domine le village. Après de nouvelles photos, nous rejoignons le village où nous retrouvons les cinq autres. Mon compteur affiche 68 km. Ceux qui sont partis du camping en ont fait un peu plus. Le second groupe n'a pas réalisé la totalité du parcours prévu et ils n'ont retrouvé Richard qu'au village où il se sont tous réchauffés au soleil sur la terrasse du bar. Ils ont déploré une crevaison sur le trike de Laurence, réparée par Didier sur le champ. Le repas du soir, pris au même restaurant que la veille, ne nous décevra pas.

 

Lundi 6 avril 2015

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageLe lendemain matin, la température est positive au lever du jour, mais il fait encore bien frais. Le cers a laissé la place au vent marin, venu de la Méditerranée toute proche. Contrairement aux autres jours, l'herbe est mouillée par la rosée du vent de mer. Avec André, nous rejoignons le camping d'où est prévu le départ ce matin. La route monte au-dessus du village et on a une belle vue sur les toits, l'abbaye, la rivière et ses deux ponts, ainsi que l'aire de camping-cars toujours bien remplie. Après le briefing sous un ciel sans nuage et inondé de soleil, nous prenons le départ. Nous sommes 16 en tout. 11 en trike (Christine, Richard, Laurence, Didier, Alain, Lucette, André, Hervé, Christian, Martine et moi), 4 à vélo couché (Gilbert, Stéphane, Benoist et Raymond) et Madeleine à vélo droit. Nous attaquons par une descente à l'ombre jusqu'à Ribaute. Nous sommes vite frigorifiés.

 


image d'un voyage À Ribaute, nous traversons le village par les ruelles très pentues pour passer le pont sur l'Orbieu et nous arrêter au soleil face à la cascade. De là, on a une belle vue par en-dessous du village. La vague qui dévale les enrochements de la rivière réveille des souvenirs de kayakiste. Après une longue pause, nous nous découvrons un peu et reprenons la route au milieu des vignes. Avant de rejoindre la D114, nous passons à gué le ruisseau des Mattes. Il n'y avait pas d'eau lorsque nous avons reconnu le parcours. Aujourd'hui, certains ont droit à un bain de fesses. Nous reformons le groupe après avoir rejoint la route, puis nous repartons vers Camplong d'Aude. La traversée du village me fait tromper et nous faisons demi-tour pour retrouver la bonne route. Il faut dire que la reconnaissance a été réalisée en prenant le parcours dans l'autre sens. Nous avons décidé après l'essai d'inverser le parcours qui semble plus facile comme ça. Après le village, nous montons un peu et nous pouvons admirer les Pyrénées enneigées dans notre dos.

 


image d'un voyageLa petite route, essentiellement empruntée par les viticulteurs, est entièrement déserte. Le revêtement n'est pas extraordinaire et sur quelques centaines de mètres, il n'y a plus de revêtement du tout. Sur notre gauche, la montagne d'Alaric nous surplombe. Nous arrivons bientôt à Fabrezan où on retrouve la civilisation. Un petit arrêt permet à quelques-uns de faire les courses à la supérette locale ouverte le matin du lundi de Pâques et à Christian de prendre un café au bar d'à côté. Nous repartons sur la D611 toute droite est assez passante. Heureusement, nous bifurquons bientôt à droite pour rejoindre Ferrals-les-Corbières. Il y a encore pas mal de voitures. Nous traversons le village et passons le pont sur l'Orbieu, puis nous entamons une longue montée pour passer de l'autre côté des collines. Le groupe s'étire, ce qui facilite la circulation. Nous nous retrouvons en haut, juste au-dessus de Villerouge-la-Crémade. Une fois tous réunis, nous descendons jusqu'au village pour y faire une pause devant le terrain de boules et l'école.

 


image d'un voyageNous faisons un nouvel arrêt au carrefour de la D611. On peut admirer les vestiges du château de Villerouge-la-Crémade derrière nous. Lucette, Hervé et Stéphane décident de rentrer directement à Lagrasse pour avoir davantage de temps pour leur route de retour. Nous prenons la route en sens inverse jusqu'à Sainte-Marie puis à droite vers Montséret où nous faisons la pause méridienne sur les bancs devant la cave. Nous repartons sous le soleil après nous être restaurés. Nous avons maintenant le vent dans le dos et la chaleur monte. Nous traversons Thézan-les-Corbières, où nous retrouvons la D611 qui nous mène à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse. À la sortie de ce village, nous prenons à droite la route de Lagrasse. La route grimpe un peu et on a une belle vue sur le village derrière nous. Nous faisons une pause en haut pour attendre Laurence et Didier car le trike de Laurence a de nouveau crevé. Le reste de la route est sans histoire. Nous redescendons dans la vallée de l'Orbieu puis nous rejoignons Lagrasse avec une belle vue sur l'abbaye. Mon compteur affiche 52 km. Avant de nous séparer, à l'entrée du village, nous faisons le compte de ceux qui seront encore là ce soir. Finalement, nous nous retrouverons à huit pour un ultime repas au restaurant. Ainsi se clôture cette belle rencontre qui restera encore une fois dans nos mémoires.

 

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