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Lagrasse (11) – 10/2016

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Dimanche 9 octobre 2016

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin, nous passons à la boulangerie puis nous grimpons la route du camping pour rejoindre le reste du groupe. Nous faisons une petite pause dans la côte pour admirer le village de Lagrasse au lever du soleil. En haut, nous retrouvons Marc qui est monté en voiture, ainsi que Vincent, Maryse, Patricia et Roberto qui sont installés au camping. Nous sommes donc sept, deux à vélo couché, Marc et Vincent, et les autres en trike. Après le briefing, nous descendons dans la fraîcheur jusqu'à Ribaute. Heureusement, le vent s'est calmé cette nuit. Nous traversons le village et faisons une pause au niveau du pont. De là, on a une belle vue sur la montagne d'Alaric. Nous passons l'Orbieu et prenons une petite route qui serpente au milieu des vignes. Le vent se lève et promet une matinée difficile où il empêchera notre progression. Juste avant Pechlat, nous prenons une route à droite qui descend dans la forêt pour rejoindre la vallée du ruisseau des Mattes. Nous traversons le ruisseau, entièrement sec, sur un pont submersible puis nous passons en-dessous du hameau d'Argentiès. Après une petite montée, nous rejoignons la route de Montlaur, que nous prenons à gauche. La route nous donne l'impression d'aller droit sur la montagne, sans issue. Le cours sinueux du ruisseau des Mattes emprunte un défilé spectaculaire entre les montagnes d'Alaric et de la Coque, les gorges du Congoust, dont nous rejoignons l'entrée est.

 


image d'un voyageNous nous arrêtons juste à l'entrée des gorges pour admirer le travail fantastique fait par les eaux de ce ruisseau aujourd'hui à sec. Des arbres ont poussé dans la falaise, démontrant l'incroyable faculté d'adaptation de la végétation. Après quelques photos, nous reprenons la route qui monte doucement entre les falaises et la rivière. Les vendangeurs ont fait tomber des grappes dans les virages et la route est toute collante. En ajoutant le vent de face et la pente naturelle du lieu on a du mal à avancer. Cela nous gâche un peu le plaisir. À chaque virage un peu prononcé, il y a du jus de raisin sur la route. À certains endroit, ils ont mis de la terre rouge qui a servi d'absorbant. Nous croiserons sans doute le coupable qui revient de Montlaur en tracteur avec une remorque vide. Il n'en reste pas moins que le paysage est extraordinaire et contraste fort avec le reste de la vallée quasiment entièrement couvert de vignes. Finalement, nous sortons des gorges et nous arrivons à Montlaur où nous faisons une pause devant la mairie, un bâtiment impressionnant qui dénote fort au milieu des construction locales. Martine profite de la pause pour faire l'essai du VTX de Patricia.

 


image d'un voyageAprès la pause, nous traversons le village puis, après un peu plus d'un kilomètre, nous prenons à gauche la route de Serviès-en-Val. Vincent et Roberto partent à la chasse au vélo droit dans la descente, mais nous quittons la route de Serviès-en-Val peu après. Nous passons en-dessous d'Arquettes-en-Val puis, un peu plus loin, nous prenons une petite route au milieu des vignes. Le revêtement est bien usagé et presque disparu par endroits. Nous roulons lentement. Martine et Patricia en profitent pour discuter et traînent à l'arrière. Nous nous arrêtons pour les attendre et Vincent sort sa trompette qui résonne bien dans la vallée. Après un petit concert pendant lequel Patricia et Martine nous ont rejoints, nous reprenons la route pour déboucher sur une autre en meilleur état et rejoindre la route de Villar-en-Val. Nous arrivons au village après avoir bien lutté contre le vent et nous faisons une pause à l'entrée. À deux pas de là, se trouve le puits de la commune qui était autrefois actionné par un cheval ou un âne. On voit encore le mécanisme et l'eau se trouve à une bonne dizaine de mètres de profondeur. Vincent nous quitte là, pour monter le col de Taurize et reprendre directement sa route vers Toulouse. Nous revenons en arrière par une petite route qui passe devant l'église Saint-Paul de Villar-en-Val, isolée du village, où nous nous arrêtons pour une photo.

 


image d'un voyageMaintenant, nous avons le vent dans le dos et la descente est très rapide. Nous rejoignons Labastide-en-Val puis revenons sur la route que nous avons prise avant Villar-en-Val. Le vent et le faux-plat descendant nous amènent vite à Serviès-en-Val où nous nous installons au pied du château pour déjeuner, sous le regard intéressé des clients du bar local. Après déjeuner, nous reprenons la route pour rejoindre Rieux-en-Val, traversé en un éclair. Nous rejoignons le pont Romain où Roberto nous fait une démonstration de montée en trike puis de demi-tour en portant sa monture qui ne peut tourner vue l'étroitesse du pont. Nous poursuivons par une petite montée puis une descente pour rejoindre Caunettes-en-Val et la vallée du ruisseau de Madourneille. Nous suivons la vallée, en grande partie en descente, pour rejoindre la vallée de l'Orbieu et Lagrasse où nous arrivons par le dessus de l'abbaye. Après de multiples photos, nous passons par le vieux pont et les rues pavées du village pour rejoindre notre point de départ où nous nous séparons en prenant rendez-vous pour une autre aventure. Nous avons parcouru 45 km aujourd'hui et nous achevons ainsi une nouvelle rencontre où la convivialité et la beauté des paysages ont ravi les participants.

 

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