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Lagrasse (11) – 10/2016

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Vendredi 7 octobre 2016

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageNous sommes sept au départ devant la boulangerie de Lagrasse dans la fraîcheur matinale alors que les enfants entrent à l'école juste à côté. Marc est le seul sur deux roues. Tous les autres roulent en trike. Nous donnons nos premiers coups de pédale sous un ciel bleu sans nuage. Après avoir remonté l'avenue principale, nous quittons Lagrasse par le sud, remontant la vallée de l'Orbieu. Dès le départ, nous faisons une halte pour photographier l'abbaye éclairée par le soleil rasant du matin à peine émergé des collines. Le début du parcours dans la vallée est encore à l'ombre et il y fait plutôt frais. Un kilomètre après Borde Rouge, nous prenons à gauche face au soleil. La température monte doucement, comme la route d'ailleurs. L'équipe s'étire au fur et à mesure de la montée. Nous nous retrouvons en haut, au carrefour de la route de Parets pour une pause bien méritée. Nous prenons ensuite la route de Talairan, un petit kilomètre après notre halte. Une belle descente nous amène au village que nous traversons par les petites rues sous l’œil intéressé des habitants. Nous prenons la route de Jonquières qui serpente entre les vignes. Ces dernières ne sont pas toutes vendangées en ce début d'octobre et nous croiserons des tracteurs chargés de grappes au cours de ces trois jours dans les Corbières.

 


image d'un voyageAvant d'arriver à Jonquières, la route monte dans une jolie combe où le ruisseau est à sec. De là, on a une belle vue sur les montagnes au loin et on s'arrête pour quelques photos. Nous traversons la rue principale tortueuse de Jonquières, puis après une petite montée entre vignes et garrigue, nous profitons d'une belle descente sur Coustouge au clocher très aérien en fer forgé, orné de deux cloches. Après Coustouge, suit un parcours entre les vignes puis le paysage change et nous entrons dans le gorges du ruisseau de Malpas où la route monte doucement. En haut de la montée, nous arrivons à Fonjoncouse que nous traversons après une petite hésitation. Il n'y a pas vraiment d'espace adapté pour nous accueillir et il n'est pas encore midi. Après le village, nous suivons le ruisseau du Cassié, à sec, sur une petite route en descente. Nous nous arrêtons finalement au soleil, près du barrage, vide et au fond encore boueux, à peine deux kilomètres plus loin. Après le casse-croûte, nous reprenons la descente et nous nous arrêtons un peu plus loin pour admirer les très belles gorges et un joli pont en pierre. Un peu plus loin, une colline est surmontée de trois crêtes rocheuses très particulières. Finalement, nous débouchons dans la vallée à Montplaisir et nous prenons à gauche la route de Thézan-des-Corbières.

 


image d'un voyageLa suite est rapide, en faux-plat descendant, avec un bon revêtement. Nous traversons Thézan-des-Corbières sous le regard intéressé de quelques passants, puis nous prenons à droite, moins de trois kilomètres plus loin, la route de Villerouge-la-Crémade. Nous nous arrêtons juste après pour photographier les ruines du château qui trônent sur la colline au-dessus du village. Nous traversons le village, où nous prenons à gauche une petite route qui contourne la colline et rejoint la route de Fabrezan. Nous traversons Fabrezan en prenant à gauche la route de Lagrasse, puis à droite une petite route qui serpente entre les vignes. Un peu plus loin, face à la colline de Notre-Dame-de-Consolation, une digue vient d'être construite. Il s'agit d'un bassin écrêteur de crues, construit sur le cours de la Fount'Intruse, dont l'objectif est de protéger Fabrezan des inondations. Après un arrêt pour lire la pancarte explicative, nous reprenons la petite route dont le revêtement est plus qu'approximatif. On aura même droit à une portion sans revêtement. Un peu plus loin, la chaîne du vélo de Martine se rompt. C'est une attache rapide qui a lâché. Heureusement, j'en ai plusieurs de rechange et la réparation est vite faite. C'est dans ces moments là qu'on apprécie d'avoir le savon liquide à l'huile d'olive qui, additionné d'un peu d'eau, permettra de retrouver des mains à peu près propres.

 


image d'un voyageNous quittons cette petite route à Camplong d'Aude où nous prenons la D114. Un kilomètre et demi plus loin, nous prenons à gauche une route bétonnée qui passe à gué le ruisseau des Mattes, à sec à cette saison. Nous passons devant le château Ardolou, propriété viticole locale, puis nous arrivons à Ribaute, un joli village accroché à la colline au-dessus de l'Orbieu. Nous faisons une pause photo au pont, en bas du village. Il y a quelques touristes qui bronzent au soleil sur les rochers au bord de la rivière. La cascade que nous avons vue ici l'an dernier au printemps ne coule plus et le débit de l'Orbieu est très faible. Le coin est néanmoins très joli avec les rochers, le pont et les maisons au-dessus. Après les photos, nous traversons le village où Roberto, sans hésiter, nous entraîne dans la montée la plus raide. Nous nous retrouvons de l'autre côté sur la route de Lagrasse à Lézignan-Corbières où nous grimpons jusqu'au camping de Boucocers. Là, nous laissons les campeurs, puis redescendons jusqu'au village où Marc rejoint son gîte et nous notre camping-car. Nous avons parcouru près de 59 km aujourd'hui. Nous terminons la soirée agréablement au restaurant.

 

Samedi 8 octobre 2016

Le parcours


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Le récit


image d'un voyagePas d'écoliers aujourd'hui, c'est le week-end. Nous nous retrouvons devant l'école. Nous ne sommes que six. André est parti ce matin alors que nous préparions les vélos. Après un court briefing, nous reprenons la même route qu'hier. La journée s'annonce belle mais le vent, qui s'est levé cette nuit, a bien rafraîchi l'atmosphère. Nous remontons la vallée de l'Orbieu qui, au départ, monte doucement. Nous passons Borde Rouge et le carrefour où nous avons bifurqué hier matin. Passé Saint-Pierre-des-Champs, la vallée se rétrécit et le paysage devient plus sauvage. Nous roulons beaucoup à l'ombre au début du parcours, mais la montagne qui nous cache le soleil nous abrite aussi un peu du vent. À Saint-Martin-des-Puits, nous faisons une halte devant la chapelle dont seul le toit dépasse la route. C'est une belle construction en pierre avec un clocher-mur orné de deux cloches. Roberto, nous montrant la croix qui trône au bord de la route, nous dit : « regardez, il y a Excalibur ! » et il se prend au jeu de s'échiner à extraire l'objet de son socle en béton. Peine perdue bien évidemment, mais on a bien rigolé. Nous reprenons la route qui serpente dans les gorges. Nous faisons une nouvelle pause au niveau du pont qui passe la route de la rive droite à la rive gauche.

 


image d'un voyageUn peu plus loin, nous passons devant les ruines du château de Durfort, perché sur un piton rocheux au-dessus de l'Orbieu. C'est l'occasion d'une petite pause photo. Nous avons à peine allégé la tenue, car le vent est frais et plus on monte moins les gorges nous abritent. La route continue à monter, mais ce n'est pas difficile et le rythme est assez soutenu. Juste après, on peut voir de loin sur la gauche le château de Termes qui domine les gorges de Terminet, une jolie route que nous avons déjà faite il y a quelques années. Après avoir de nouveau traversé la rivière, nous passons le carrefour de la route de Termes pour continuer à droite dans les gorges de l'Orbieu. Nous arrivons à Vignevielle où nous passons de nouveau en rive gauche. Le village est vite traversé et nous retrouvons la route des gorges. Avant Montjoi, la pente devient un peu plus forte, mais elle n'est pas très difficile et ça ne dure pas. Le paysage est un régal pour les yeux et nous profitons du soleil, même si le vent nous rappelle parfois, en fonction de l'orientation des gorges, que l'air est bien froid. Nous avons fait ce parcours dans l'autre sens l'an dernier, mais en descente nous n'avons pas pu profiter autant de la beauté du lieu. C'est vraiment un endroit exceptionnel.

 


image d'un voyageNous arrivons à Lanet juste avant midi. Nous prenons la petite route qui descend à droite pour rejoindre la rivière. Nous nous installons sur la terrasse d'une maison fermée. Nous sommes au soleil et à l'abri du vent, un coin idéal pour pique-niquer. Après le casse-croûte, nous remontons sur la route des gorges pour reprendre notre ascension. Au Pont d'Orbieu, nous prenons à gauche pour remonter les gorges du ruisseau de Rabichol. Là, la pente est plus forte, mais il suffit de prendre son temps. Quatre kilomètres plus loin, nous arrivons à Mouthoumet et tout de suite après, au col des Fourches (540 m), point culminant de la journée. Nous avons passé la matinée à grimper, mais ce n'était pas difficile et nous avons pu profiter pleinement du magnifique paysage. Une belle descente nous amène en peu de temps à Laroque-de-Fa où nous faisons une pause rapide devant l'ancien aqueduc. Nous ne nous attardons pas car le vent est frais et, maintenant, nous l'avons dans le dos quand on roule. Nous terminons la descente puis grimpons au col de Bedos (485 m) où nous arrivons bien vite, la montée étant d'à-peine plus d'un kilomètre. C'est de ce col que part la jolie route qui mène à Termes et dont on a croisé l'autre extrémité en montant dans les gorges de l'Orbieu.

 


image d'un voyageNous poursuivons la route par une belle descente jusqu'à Félines-Termenès. Ça file bien car le revêtement est bon. Après avoir traversé le village, une montée rapide nous amène au col de la Tranchée (372 m) où la falaise a été découpée pour faire place à la route. Après un peu plus d'un kilomètre de descente, nous arrivons à Villerouge-Termenès, un endroit touristique avec un château et un joli village. Je reste à la garde des vélos pendant que les autres vont visiter le village et prendre un café au bar du coin. En repartant, nous attaquons la montée du dernier col de ce jour, le col de Villerouge (404 m), à moins de deux kilomètres du village, où nous arrivons peu après. La suite est une belle descente avec un superbe revêtement bien lisse et de jolis virages, de quoi se faire plaisir. Nous faisons quelques pauses pour photographier et admirer le paysage. De là, on voit toute la vallée jusqu'à la montagne d'Alaric. À Pierre Droite, nous prenons à gauche la route de Lagrasse. C'est par là que nous sommes montés hier pour rejoindre Talairan. La descente n'est pas aussi rapide qu'on aurait pu l'espérer. En effet, le vent en face, bien frais, nous freine largement. Finalement, nous rejoignons la vallée de l'Orbieu par où nous sommes montés le matin et nous arrivons à Lagrasse peu après. Le compteur affiche 61 km en fin de journée. À la soirée, nous sommes rejoints au restaurant par Vincent, venu de Toulouse sur son Condor, qui va rouler avec nous demain.

 

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