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St-Étienne de M. (44) – 5/2017

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Lundi 8 mai 2017

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageAujourd’hui, le ciel est au grand bleu, sans un nuage. Il fait plutôt frais, mais la température devrait monter très sensiblement. Nous rejoignons le point de départ après un passage à la boulangerie. Il n’y a que deux parcours différents aujourd’hui. Nous partons par le haut et, après trois kilomètres, nous passons sous la quatre voies qui mène à Vannes. Nous traversons le hameau de la Babinière puis nous rejoignons la chapelle de Bon Garand où nous retrouvons les autres participants. Dans le pré voisin, deux ânes s’intéressent un peu à nous puis retournent à leur pâture. L’intérieur de la chapelle, qui date du XVème siècle, est superbe et mérite le détour. À l’extérieur, un bel arbre tortueux à petites feuilles ajoute au décor de vieilles pierres de la chapelle. Après la visite nous prenons le chemin de la chapelle pour rejoindre la route. Nous roulons dans la campagne au nord de Sautron, avec parfois de très grandes propriétés très luxueuses. Nous sommes proches de la banlieue chic nantaise. Après quelques hameaux campagnards, nous nous arrêtons devant le portail du château des Croix. Nous devons nous serrer car nous sommes à la sortie d’un virage et il y a peu de place.

 


image d'un voyageLe château des Croix date du XIXème siècle. C’est une très belle bâtisse nichée dans la verdure. Dommage que nous soyons en contre-jour car le seul point de vue est à travers le portail. Jusqu’au 19ème siècle, au lieu-dit Les Croix, s’élevait un relais de diligences sur la route de Sautron à Montaigu. Entre ces deux villes, les chevaux étaient changés deux fois : à Nantes et à Maisdon-sur-Sèvre. De l’autre côté de la route, au bord du fossé, un calvaire est formé de trois croix dont la plus grande porte la date de 1858. Les deux autres croix semblent être des menhirs christianisés. Ces croix ont été édifiées par Louis Phelippes-Beaulieux. Après moults photos, nous reprenons notre route vers l’est, au nord de Sautron, pour rejoindre Orvault. Nous traversons la ville au milieu des voitures, pour rejoindre le château du Raffuneau. C’est un bel édifice en petites briquettes aux ouvertures entourées de pierre. Contre les dépendances, on trouve une belle serre ancienne qui ne dépare pas dans ce bel ensemble niché dans la forêt. Nous repartons rapidement après que Christian nous ait rappelé que cet arrêt n’est pas une pause et qu’il y a encore d’autres choses à voir. Deux rond-points plus loin, nous passons devant le « Grand Calvaire ». Conçu par l’architecte Henri Gelée en 1877, il intègre une chapelle dont le toit est une terrasse à balustrade et où une croix est dressée. Pour accéder à cette terrasse, deux escaliers monumentaux latéraux forment deux arches. L’ensemble est impressionnant, mais nous ne pouvons nous arrêter, emportés par la circulation.

 


image d'un voyageJuste après, nous passons devant l’étang et le château du Loret dont l’accès est privé. Au nord d’Orvault, nous prenons un sentier qui mène au château de la Tour. Parfois bien secoués, nous apprécions cet intermède dans la nature qui passe le long d’un étang et se poursuit sous les arbres en montant doucement. Au bout, nous arrivons dans la cour du château de la Tour, devenu propriété municipale, avec sa très jolie chapelle que nous laissons sur notre droite. Nous prenons le temps d’une pause réconfortante où chacun s’empresse de discuter avec ses voisins ou de faire des photos de cet environnement préservé. L’arrière du château est impressionnant avec ses tours imposantes. Après notre pause, nous contournons le château par un chemin empierré pour rejoindre la route. Nous reprenons le chemin dans la campagne entre les prairies bordées de haies. Après avoir passé deux fois au-dessus de la quatre voies de Rennes à Nantes, nous passons la Primaudière, puis, un peu plus loin, nous prenons à droite la route de Valais. C’est un petit hameau où beaucoup de maisons ont été rénovées. Un chemin, qui fait une boucle autour du village, nous donne un aperçu de cet environnement préservé.

 


image d'un voyageAu retour à notre point de départ, nous retrouvons un couple de promeneurs qui nous avait salué un peu avant le village. La conversation s’engage et naturellement, nos vélos sont au centre de la conversation. Un peu plus loin, mon œil est attiré par une pancarte explicative, juste à côté d’un beau calvaire en pierre. Le clavaire a été érigé en 1862, sous Napoléon III. Rénové en 1983, la tempête du 20 décembre 2011 a détruit la croix. L’ensemble a fait l’objet d’une rénovation complète à l’été 2013. La pancarte décrit aussi le piloir à pommes, que l’on découvre en se retournant. Celui-ci date de la fin du XIXème siècle. C’est une rigole en pierre circulaire, d’une dizaine de mètres et de quarante centimètres de largeur, composée de 23 blocs de granit. Une roue en bois de 1,80 m de diamètre écrase les pommes dans la rigole. Elle est actionnée par un cheval attelé à l’extérieur ou par des bœufs, attelés à l’intérieur. Une fois les pommes écrasées, elles étaient pressées dans un pressoir pour en sortir le jus et faire le cidre. Après cette pause très instructive, nous reprenons la route du retour pour repasser sous l’autoroute de Vannes et rejoindre la maison familiale où, après avoir pris notre repas dans la salle commune, nous repartons chacun vers de nouvelles aventures. Nous avons fait près de 46 km aujourd’hui. Ainsi s’achève une belle rencontre dont la participation voisine de cent montre le succès, grâce au dévouement des organisateurs,

 

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