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La Salvetat (34) – 6/2017

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Lundi 5 juin 2017

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageLe temps couvert et brumeux de ce matin laissera peu à peu la place au ciel bleu agrémenté de quelques cumulus de beau temps. Nous sommes toujours huit au départ. Didier, le Toulousain qui doit nous rejoindre ce matin n’est pas au rendez-vous. Avant le briefing habituel, le gérant du camping vient faire quelques photos pour agrémenter son site et en profite pour faire un court essai du trike. Il semble emballé. Finalement, nous partons, toujours en direction de la Salvetat-sur-Agoût où, passé le pont, nous prenons à droite vers Fraïsse-sur-Agoût. La route grimpe en bordure du village, puis nous retrouvons le bord de la rivière que nous remontons sur cette petite route peu fréquentée mais bien revêtue. Le soleil est encore bien timide et le vent est frais et fort. Nous restons couverts. La vallée est encaissée et verdoyante. À partir de Caussou, ça s’élargit un peu, puis nous arrivons à Fraïsse-sur-Agoût. C’est un charmant petit village bien entretenu et qui semble assez touristique. Nous faisons une pause pour une petite visite. C’est charmant. Dans la rue, un panneau fleuri indique « Cour d’école ». La cour est dans la rue, sans clôture. C’est original. Les bords de l’Agoût ont été aménagés et c’est très joli. Finalement, Didier le Toulousain nous a rejoints. Il a eu du mal à trouver le camping des Bouldouïres et n’est arrivé qu’après notre départ. Il monte un superbe vélo couché en titane. Pour ne pas trop nous refroidir, nous repartons sans tarder. Nous passons le pont sur l’Agoût puis quittons le village pour attaquer la montée au col de Fontfroide.

 


image d'un voyageAu fur et à mesure de la montée, qui est bien régulière, le soleil devient de plus en plus présent. Cependant, le vent reste fort et l’air est frais. Une série d’éoliennes a colonisé les crêtes et un troupeau de moutons occupe le fond de la vallée. En une demi-heure, nous sommes au col qui porte bien son nom. Le vent balaye les crêtes et nous refroidit très vite. Le temps de quelques photos et d’un en-cas, nous repartons pour une descente rafraîchissante dans la vallée de l’Agoût, face à un superbe paysage de montagne. Nous nous regroupons à l’entrée de Cambon, à l’aire de repos. Nous traversons le village puis passons sur l’Agoût. Après le pont, une pancarte indique la direction du point culminant de l’Hérault (1152 m). Le lieu s’appelle Valbonne, juste à la limite du Tarn, dans la forêt de l’Espinouse. C’est un parc éolien accessible par un chemin non goudronné, mais ce n’est pas notre route. Nous continuons le long de l’Agoût pour attaquer la montée au col de Rieugrand (921 m), que nous atteignons moins de deux kilomètres plus loin. Suit une courte descente avant de continuer à monter jusqu’au col de Bragard (1025 m). La route, étroite et peu fréquentée, est très agréable entre prairies et forêts. Ce col, comme le précédent n’est pas repéré sur place. Arrivés au point culminant, nous entamons une belle et longue descente jusque dans la vallée de la Vèbre. Même si le revêtement n’est pas excellent, le plaisir est là. On descend dans la forêt sur une petite route sans circulation jusqu’à Candoubre, au fond de la vallée.

 


image d'un voyageNous nous regroupons à l’entrée du village que nous traversons sous les yeux ébahis d’un autochtone pour rejoindre la route de Murat-sur-Vèbre à la Salvetat-sur-Agoût. Nous prenons à gauche en direction du lac du Laouzas. Après un arrêt rapide au menhir de Poumerou, nous continuons sur la route qui descend vers le lac en suivant le cours de la Vèbre. Nous passons au carrefour où nous avons trouvé les cyclos le premier jour, puis nous continuons jusqu’au lac. À peine trois kilomètres plus loin, nous arrivons à l’aire de pique-nique face à Rieu Montagné où nous nous sommes arrêtés le premier jour. Malheureusement, les deux tables sont prises. Trois gros 4x4 sont garés devant le point de vue et une dizaine de personnes ont rassemblées les deux tables derrière les voitures, bloquant le passage. La place est à eux et ils nous le font bien sentir. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, nous nous contentons de l’herbe et d’un banc en pierre trop près des voitures où nous apprécions la chaleur du soleil. Avant de repartir, je passe derrière les indélicats pour faire une photo du point de vue et leur montrer que nous ne sommes pas dupes. Nous reprenons la route, repassons Naujac, puis Villelongue pour nous retrouver en peu de temps au barrage du Laouzas. Le temps de quelques photos, puis nous repartons pour une belle descente dans la vallée de la Vèbre jusqu’à la Salvetat-sur-Agoût où nous arrivons au camping de bonne heure. Notre parcours du jour a fait un peu moins de 51 km. Chacun repart ensuite pour de nouvelles aventures avec plein de souvenirs dans la musette.

 

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