Cahors (46) – 9/2017
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Dimanche 10 septembre 2017
Le parcours
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Le récit
Pour libérer les emplacements, le départ est donné du parking situé devant le terrain de sport, le plus proche du camping. Ce matin, nous sommes 15 au départ, 13 en trike et 2 à vélo couché. Il a encore plu un petit peu cette nuit, mais le ciel laisse apparaître un peu de bleu et la journée s’annonce belle bien qu’il fasse frais. À l’issue du briefing, nous reprenons la route suivie hier matin. En arrivant en haut de la dernière côte avant Arcambal, un écureuil traverse la route juste derrière Marc et devant une voiture venant en face. Nous nous regroupons juste après être passés sous l’autoroute, au carrefour de la D49, en dessous du château du Bousquet. Nous longeons l’autoroute, en remontant la combe du Tréboulou par cette petite route peu fréquentée ponctuée de petites montées faciles. Après environ 5 km, nous nous regroupons là où nous allons prendre à gauche pour rejoindre Aujols. Deux caselles sont à moitié cachées dans les broussailles contre l’autoroute. Martine me demande de prendre sa batterie qui est déchargée. Nous avions tergiversé hier soir pour la recharger. Nous aurions mieux fait de le faire. Finalement, elle terminera la journée en musculaire. Après une courte pause, nous entamons la montée jusqu’à Aujols. Peu pentue au départ, elle s’accentue très vite franchement, et les dernières centaines de mètres frisent les 15 %. Heureusement, ça ne dure pas et nous nous retrouvons tous en haut. Après que chacun ait récupéré, nous rejoignons le village situé tout près.
Nous nous arrêtons près du lavoir. Il s’agit d’un petit lac bordé d’une vingtaine de planches à laver en pierre en forme de V. Au milieu du lac où trône une petite maison pour les canards, on distingue sous l’eau un second bassin équipé de la même façon qui devait servir lorsque le niveau d’eau était au plus bas. Face au lavoir, il y a un petit marché local et nous en profitons pour faire quelques provisions de pain, pâtisseries et autres fruits de saison. Une des habitantes présentes se rappelle avoir vu ici un groupe similaire au nôtre, sans doute lors du passage d’une de nos vélorizons itinérantes antérieures. Nous reprenons la route grimpant à travers le village et retrouvons les prairies après une courte pause devant l’église et le vieux mur, seul vestige restant de l’ancien château. Après 3 km environ, nous arrivons à Laburgade où, après une petite ruelle, nous prenons le chemin des puits. C’est une particularité locale qui mérite quelques photos. C’est un alignement d’une douzaine de puits en pierre. Chaque puits, d’une profondeur de 3 m environ, appartenait à une famille et était alimenté par une veine d’eau différente des autres. Sur ces terres arides, l’eau était un élément vital. Un panneau explicatif situé à l’autre extrémité du chemin date la construction de ces puits d’après la révolution de 1789.
Quittant le chemin des puits, nous prenons la route de Flaujac-Poujols. Nous redescendons dans la combe du Tréboulou, passons par-dessus l’autoroute, puis remontons de l’autre côté. De Flaujac-Poujols jusqu’à Combe de Laze, ça monte bien. Nous nous regroupons juste avant le point haut. En arrivant au carrefour de la route de Saint-Cirice, nous retrouvons André, venu nous rejoindre à vélo droit. Il est déjà là depuis un moment et a eu le temps d’aller jusqu’au mont Saint-Cyr et d’en revenir avant que nous le rejoignons. Nous repartons ensemble et traversons Saint-Cirice pour prendre la route du mont Saint-Cyr. La route, qui était un vrai cauchemar, a été refaite et nous pouvons tenir un rythme honorable. Finalement, nous arrivons au mont Saint-Cyr d’où on a une vue imprenable sur la ville de Cahors nichée au creux d’une boucle du Lot. Nous investissons les tables et André nous quitte pour rentrer chez lui. Après le déjeuner et une pause photo face au panorama, nous reprenons la route de Saint-Cirice, puis nous descendons directement sur Cahors. Le retour est rapide et nous rejoignons le parking du terrain de sport après avoir parcouru 41 km environ. Ainsi s’achève une belle rencontre où nous avons pu profiter des beaux paysages du Lot, tant dans la vallée que sur le causse, avec une météo somme toute pas désagréable. Nous nous sommes faits de nouveaux amis et en avons retrouvé d’autres avec toujours autant de plaisir.
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