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Cahors (46) – 9/2017

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Vendredi 8 septembre 2017

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageNous sommes tous arrivés hier soir au camping « Rivière de Cabessut » à Cahors et un apéritif sous l’auvent du camping-car a permis d’accueillir les nouveaux et d’échanger des nouvelles avec les habitués. Nous nous retrouvons ce matin à l’entrée du camping pour le traditionnel briefing. Nous sommes 14, 12 en tricycle (Philippe, notre doyen, Chantal, Yvon, Didier, Laurence, Bernard, Geneviève, Annie, Pascal, Jean-Pierre, Martine et moi) et 2 à vélo couché (Marc et Serge). Seuls Yvon, Bernard et Marc roulent en musculaire pur. Après les explications sur le programme du jour, nous partons sous le regard envieux des campeurs venus assister au départ. Le temps est très couvert, mais la pluie n’est pas au programme aujourd’hui. Nous suivons les bords du Lot, sur la rive gauche, du côté opposé au centre-ville. Après une petite pause photo face à la cathédrale, nous rejoignons la promenade Jacques Teffel à partir du moulin de Coty. Peu après, nous passons devant les jardins, puis sous le pont Louis-Philippe, avant de rejoindre le parking et la route qui continue le long du Lot. Nous nous arrêtons à la fontaine des Chartreux pour une courte pause photo. Il s’agit d’une source très importante où l’eau sort de dessous la roche et remplit un bassin de plus de 100 m de profondeur avant de rejoindre le Lot. C’est à cet endroit qu’est pompée l’eau potable qui alimente la ville. Depuis la fontaine, on a une très belle vue sur le pont Valentré, le pont historique de Cahors.

 


image d'un voyageAprès la pause photo, nous reprenons la route le long du Lot, en passant devant le pont Valentré sans nous arrêter car nous repasserons par là au retour. Au carrefour suivant, nous retrouvons une route plus fréquentée et il y a de la circulation en ce vendredi matin à l’heure d’embauche. La voie cyclable nous facilite la circulation, mais ne garantit pas notre sécurité. Après un arrêt à la boulangerie, nous continuons pour traverser Pradines et nous nous retrouvons enfin dans la campagne où nous pouvons faire une pause plus tranquille. Après un joli parcours au bord du Lot, sous le Cap de la Cévenne, nous arrivons à Douelle. Là, nous prenons le pont qui ne comporte qu’une seule voie (c’est chacun son tour et les voitures attendront que tout le groupe soit passé) pour passer en rive droite. À Cessac, nous prenons à gauche la petite route qui mène au château de Lagrézette. Nous faisons une pause photo face au château et son joli pigeonnier sur pilotis, entourés de vignes. La route serpente entre les belles propriétés puis elle rejoint les bords du Lot après Lapoujade. Nous faisons une nouvelle pause photo devant le château de Caïx, une belle propriété viticole qui appartient au Roi du Danemark.

 


image d'un voyageNous rejoignons ensuite Luzech, un petit bourg niché au pied d’une boucle presque complète du Lot et dominé par le rocher de l’Impernal où campe fièrement une tour carrée. Un barrage équipé d’une conduite sous le rocher utilise le dénivelé naturel pour alimenter la centrale hydraulique située de l’autre côté. Nous nous arrêtons sur la place du canal. Cette place qui relie les deux côtés de la boucle du Lot était autrefois un canal permettant aux bateaux de ne pas effectuer la boucle complète et ainsi de gagner un temps précieux en passant par des écluses. Après une pause reconstituante, nous prenons le pont pour passer en rive gauche, puis remonter le long du Lot jusqu’à Albas. Depuis le haut de la dernière côte nous découvrons ce village, perché sur un piton rocheux sous la falaise et dominant le Lot, entouré de verdure. Après quelques photos nous nous arrêtons devant le point de vue sur le village, juste avant d’arriver. Les estomacs commençant à crier famine, nous rejoignons la place du village en passant devant l’énorme bouteille qui trône à côté de la pancarte marquant l’entrée du bourg. Le café est fermé, mais nous avons tous notre casse-croûte et les estomacs sont vite calmés.

 


image d'un voyageAu moment de repartir, j’aperçois une pancarte « Route barrée » dans la rue qui descend à travers le village et que nous avons prévu d’emprunter. Pour éviter d’avoir à remonter par cette rue très pentue, je décide de passer par la rue principale qui contourne le village et qui est moins raide. Arrivés en bas, nous constatons que c’est le pont que nous devions emprunter qui est en travaux. C’est un pont très étroit limité à 1,5 t. Force nous est de rebrousser chemin et de rejoindre Luzech par la rive gauche alors que notre itinéraire prévu empruntait la rive droite. Ce n’est pas un gros problème. Nous faisons simplement en sens inverse le trajet par lequel nous sommes venus de Luzech à Albas, puis nous retrouverons le parcours prévu. Arrivés à Luzech, nous faisons une pause place du canal pour les inconditionnels du café. Nous repartons en traversant le Lot et peu de temps après, nous arrivons à Douelle. Là, nous quittons la vallée du Lot par une petite route qui monte d’abord doucement puis plus sérieusement lorsque nous quittons la D12. Finalement, nous arrivons à Flottes, en haut de la montée, où nous nous regroupons à la sortie du village. La zone est de plus en plus habitée, à l’approche de Cahors. Après un parcours plus facile, nous entamons une belle descente qui nous amène au pied du pont Valentré.

 


image d'un voyageUne fois tous regroupés en bas, nous rejoignons le pont, que nous traversons sous l’œil intéressé des touristes, puis nous faisons une photo de groupe à l’autre extrémité. Ensuite, nous traversons la ville par les petites rues dont certaines sont en sens interdit sauf vélos. Après quelques remarques acerbes de certains automobilistes qui n’ont pas vu la pancarte, nous rejoignons la cathédrale où nous faisons une petite visite rapide. Finalement, nous rejoignons le pont tout près qui est celui le plus proche du camping où nous arrivons vers 17h00 avec environ 61 km au compteur. À la soirée, nous rejoignons la ville à pied pour trouver fermé le restaurant où nous avons réservé et dont le local est à vendre. Un coup de fil au numéro affiché sur la vitrine me met en communication avec le propriétaire des locaux qui traite le restaurateur de voyou, me précisant qu’il est parti sans payer son loyer. Finalement, nous sommes très bien accueillis par le restaurateur situé juste derrière qui ne rechigne pas devant notre groupe de treize convives n’ayant pas réservé à l’avance. Le restaurateur défaillant n’hésitera pas à me menacer, demandant un chèque de 400 € alors qu’il n’a pas assuré sa prestation, confirmant par là l’opinion affichée par le propriétaire du local.

 

Samedi 9 septembre 2017

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageLa météo ne s’est pas trompée. La pluie nous a réveillés à 5h00 du matin. Elle s’est calmée avant qu’on se retrouve à l’entrée du camping, mais le ciel est très couvert. Jean-Jacques nous a fait la surprise de nous rejoindre hier soir. Philippe et Bernard ont décidé de ne pas rouler aujourd’hui. Finalement, nous sommes 13 au départ, 11 en trike et 2 à vélo couché. Après le traditionnel briefing, nous quittons Cahors par les rues du quartier résidentiel jusqu’à la route d’Arcambal. Celle-ci est un peu plus fréquentée, mais pas autant que les routes empruntées la veille en quittant Cahors de l’autre côté. Nous sommes aussi plus vite sortis de l’agglomération. Nous nous regroupons en haut de la dernière montée avant Arcambal, puis nous descendons jusqu’au village où nous nous arrêtons sur la place pour un petit tour à la boulangerie. Ensuite, nous quittons la vallée du Lot en montant par la côte des Mazuts. C’est bien raide au début, puis la pente se régularise et on peut garder un rythme régulier sans difficulté. Nous évitons le raccourci de la Vielle Côte – plus court mais montant plus haut et plus pentu, donc plus difficile – que nous n’avons pas hésité à prendre avec des vélos chargés lors d’une vélorizon itinérante il y a quelques années.

 


image d'un voyageNous nous regroupons au carrefour des Mazuts, en haut de la côte. En suivant une randonneuse pédestre qui passait par là, deux chiens s’arrêtent autour de nous. Ils ont l’air d’apprécier particulièrement Didier et son trike. Sans doute des chiens de chasse en vadrouille. Ils ne nous suivront pas lorsque nous partirons dans la descente pour reprendre notre parcours. La suite est facile, avec quelques légères montées suivies de petites descentes. Nous nous regroupons au carrefour des Vitarelles où nous avons déjeuné lors de deux vélorizons itinérantes précédentes, puis nous prenons la route de Saint-Cirq-Lapopie. La route serpente dans la forêt. Nous nous arrêtons à Lusclade pour admirer une jolie caselle, un abri de berger en pierre typique de la région, en parfait état de conservation. Nous avons également déjeuné à cet endroit doté de tables de pique-nique lors d’une vélorizon itinérante précédente. Le ciel nous gratifie de quelques gouttes qui ne dureront pas alors que nous reprenons la route. Après Pou Bernat, nous entamons la descente sur la vallée du Lot et Saint-Cirq-Lapopie. Nous nous arrêtons au niveau du parking, face au piton rocheux surplombant le Lot auquel est accroché le village. Le soleil fait quelques apparitions fugitives entre quelques gouttes éphémères. La météo peu favorable n’a pas découragé les touristes.

 


image d'un voyageAprès concertation, nous décidons de déjeuner là et d’aller visiter le village après. Nous pouvons profiter des tables situées au-dessus de la route avec vue sur le village et sur nos montures. Après déjeuner, nous descendons à vélo jusqu’à l’entrée du village où nous nous garons le temps d’un café et d’une petite visite. Les ruelles étroites et bien pentues sont dédiées aux touristes avec une profusion de boutiques de souvenirs. Pendant que Laurence, qui ne veut pas affronter les pentes abruptes, garde un œil sur nos montures, nous nous égaillons à la découverte de ce lieu chargé d’histoire. Nous montons jusqu’au sommet du rocher qui domine le Lot, d’où on a une belle vue sur le village et la vallée. Une équipe de cinéma étrangère est en train de tourner une séquence dans les rues. Finalement, nous nous retrouvons près de nos vélos après cette belle visite. Nous décidons de faire deux groupes. Martine, Laurence et Chantal décident de suivre l’itinéraire prévu par le bas de la vallée du Lot. Je propose aux autres de remonter un peu pour prendre la petite route qui mène à Bouziès et descend lentement le long de la falaise pour rejoindre le bas de la vallée. Nous avons déjà emprunté cette route à deux reprises, une fois dans chaque sens, et j’ai encore en mémoire les jolis paysages au-dessus du Lot.

 


image d'un voyageNous remontons jusqu’au parking près duquel nous avons déjeuné, puis nous prenons la route qui descend dans la forêt. Après un peu plus d’un kilomètre, la route rejoint la falaise qui surplombe le Lot, nous gratifiant de superbes points de vue. Nous nous arrêtons régulièrement pour faire des photos et admirer le paysage. Du belvédère au-dessus de Ganil, nous sommes à pic au-dessus de la rivière. Une écluse juste au-dessous permet aux bateaux de passer le barrage situé un peu plus loin en aval. Juste en amont de l’écluse, nous pouvons voir le chemin de halage taillé dans la falaise où aujourd’hui passe le chemin de grande randonnée. On peut même voir des randonneurs depuis notre perchoir. À notre hauteur, la route aussi est superbe, bordée d’un petit muret et serpentant au gré du profil de la falaise le long de laquelle elle descend lentement. Après en avoir pris plein les yeux, nous reprenons notre route qui, par une belle descente dans la forêt, rejoint Bouziès où nous retrouvons nos trois compagnes, arrivées juste avant nous. Pendant ce trajet depuis Saint-Cirq-Lapopie, le temps s’est amélioré et nous avons droit à quelques rayons de soleil dont on apprécie la chaleur. À Bouziès, nous traversons le pont métallique pour rejoindre la route de la vallée.

 


image d'un voyageNous nous arrêtons juste de l’autre côté pour quelques photos du château des Anglais. C’est une fortification dans la falaise, juste au-dessus d’un court tunnel de la route, qui a servi autrefois aux bandits de grand chemin qui rançonnaient les voyageurs. Ce lieu fait aussi partie des incontournables de la vallée du Lot. Après de multiples photos, nous reprenons la route qui longe le Lot. Ce parcours sans relief est assez monotone bien que la vallée offre régulièrement de belles falaises. De plus, nous croisons pas mal de circulation, y compris des bus remplis de touristes. Finalement, nous arrivons à Vers où nous quittons la route de Cahors pour prendre celle d’Arcambal qui monte un peu au-dessus du Lot avant de redescendre. Marc et Jean-Jacques, pressés d’en découdre, filent devant et louperont la bifurcation à droite qui mène à Arcambal par un chemin plus court et montant moins haut, le long de la rivière. Nous nous arrêtons pour admirer le point de vue au-dessus du pont de chemin de fer lorsqu’une violente averse remplace le soleil. Nous attendons qu’elle se calme pour repartir, puis nous rejoignons nos deux amis à Arcambal. Ils ont trouvé un abri juste à temps pour éviter d’être mouillés. Nous reprenons la route sans histoire jusqu’au camping où le compteur totalise 59 km. La soirée se termine au restaurant qui nous a accueillis la veille et où nous avons apprécié la cuisine du chef.

 

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