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Cahors (46) – 6/2020

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Vendredi 26 juin 2020

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageNous nous sommes tous retrouvés au camping hier soir. Certains étaient déjà là le jour précédent. Après l’annulation de plusieurs rencontres programmées cette année, nous étions tous impatients de rouler ensemble. Certains sont venus de très loin pour ne pas rater ça. Ce premier soir, nous avons partagé l’apéritif offert par l’AFV sous l’auvent du camping-car. C’est avec un grand plaisir que nous avons retrouvé nos amis et accueilli Bruno, le seul nouveau de l’équipe qui n’a eu aucun mal à s’intégrer. Ce matin, nous sommes 18 au départ. Maryse, qui s’est fait une méchante entorse au pied droit quelques jours avant de venir, ne pourra pas nous accompagner. Nous faisons deux groupes pour rester conformes à la réglementation qui limite les rassemblements à 10 personnes. Je piloterai le premier groupe composé de Martine, Bernard, Denis, Bruno, Jean-Christophe, Philippe – notre doyen de bientôt 91 ans, Didier et Laurence. Roberto pilotera le second groupe composé de Annie et Pascal, Chantal et Serge, Jean-Paul, Gisèle et Alain, et Pascal G. Gisèle et Alain roulent en trike tandem, Jean-Christophe est toujours fidèle à son vélo couché à traction avant directe, Serge roule lui aussi en vélo couché à deux roues et tous les autres sont en tricycle couché. Les vélos de Bruno et de Roberto sont les seuls sans assistance électrique. Un orage a éclaté durant la nuit, mais le soleil est revenu ce matin. La météo ne s’annonce pas trop mauvaise même si un orage est possible en milieu d’après-midi.

 


image d'un voyageLes propriétaires du camping sont venus assister au départ. Après le briefing d’usage et quelques photos, le départ du premier groupe est donné. Le second partira cinq minutes plus tard. Nous descendons la route du camping pour rejoindre la route de Cahors qui suit la vallée du Lot en rive droite. Il y a un peu de circulation et quelques conducteurs un peu excités, mais nous arriverons à Cahors sans encombre. Nous passons devant la tour ruinée de Laroque-des-Arcs. La route légèrement descendante nous permet de rouler à un rythme soutenu et nous arrivons bientôt à Cahors. Nous passons sous la tour de la Barbacane puis nous quittons les bords du Lot pour rejoindre la place de la cathédrale St-Étienne. Nous faisons quelques photos et, après un coup d’œil à l’intérieur de la cathédrale, nous repartons par les petites rues pour rejoindre le quai du Lot. Un peu plus loin, nous nous arrêtons sur une petite place triangulaire pour admirer l’horloge monumentale à billes qui a été offerte à la ville de Cahors en 1997. Conçue par le sculpteur Michel Zachariou, elle a nécessité deux années de travail. En tout, ce sont 54 boules de flipper de 80 grammes chacune qui font tourner l'horloge.

 


image d'un voyageNous reprenons la route des quais, puis traversons le Lot sur le pont Louis-Philippe pour continuer à suivre la rivière mais sur l’autre rive. Nous faisons une pause photo à la fontaine des Chartreux qui alimente toute la ville en eau potable. De là, on a une belle vue sur le pont Valentré, emblématique de la ville de Cahors. Nous faisons quelques photos de l’eau claire de la source ainsi que des très beaux ouvrages en pierre avant de repartir. Après quelques centaines de mètres, nous nous arrêtons face au pont Valentré pour y dénicher le diable de la légende. Il est perché au sommet d’un coin de la tour centrale, les doigts coincés sous une pierre. Du milieu du pont, on a une jolie vue sur la ville. Nous repartons bientôt pour continuer la route du bord du Lot jusqu’au prochain carrefour où nous prenons à gauche la route de Trespoux-Rassiel. Après une centaine de mètres, nous prenons une petite route à gauche qui grimpe dans les collines.

 


image d'un voyageLa pente est régulière mais pas trop forte. Le groupe s’étire et, lorsque nous arrivons en haut Didier et Laurence tardent à nous rejoindre. Au bout de quelques minutes, un appel de Didier m’apprend que le moteur du trike de Laurence a chauffé dans la montée et qu’ils attendent un peu avant de repartir. Nous décidons de continuer jusqu’au point de vue de la croix de Magné, quelques 800 m plus loin. Le site est très intéressant. On a une vue plongeante sur la ville et le pont Valentré. Lorsque nous arrivons là, quelques touristes sont intrigués par nos montures. Les questions fusent. Il y a aussi une famille de globe-trotters en camping-car. Leur véhicule est très particulier. Du style chalet en bois monté sur un véhicule. Bientôt, Didier et Laurence nous rejoignent avec le second groupe. Nous leur laissons un peu de temps pour profiter du paysage, puis nous repartons, laissant l’autre groupe admirer la vue sur le ville et discuter avec les touristes présents sur les lieux. Nous revenons en arrière pour retrouver la route par laquelle nous sommes montés. Nous continuons cette route qui redescend vers Cahors en suivant de près le contournement ouest de la ville. C’est une superbe descente sans voiture ou presque où on peut se faire plaisir. En quelques minutes, nous nous retrouvons en bas, dans le vallon du ruisseau de Lacoste.

 


image d'un voyageNous longeons cette petite vallée pour rejoindre les bords du Lot. Peu après, nous remontons par le quartier St-Georges pour prendre la route du Mont St-Cyr. Si la route est un peu fréquentée au départ, elle devient très calme dès que nous tournons à gauche vers notre destination. Le groupe s’étire dans la montée mais nous nous regroupons au carrefour en haut. Il commence à faire chaud et nous cherchons l’ombre. Une fois que les derniers nous ont rejoints, nous prenons à gauche l’impasse qui mène au mont St-Cyr. Là aussi, on a un beau point de vue sur la ville. Nous allons jusqu’au belvédère pour faire profusion de photos. La vue entièrement dégagée et le soleil bien orienté font le bonheur des photographes. L’endroit est très organisé pour le tourisme, mais il n’y a pas grand monde. Il y a plusieurs tables de pique-nique, dont certaines sont à l’abri, un point d’eau et des toilettes. Un bar un peu plus bas est ouvert et accueillera ceux qui le voudront pour le café. Nous sommes bientôt rejoints par le second groupe et nous nous répartissons sur les tables à l’ombre des arbres.

 


image d'un voyageEn début d’après-midi, nous reprenons la route pour rejoindre le haut de la montée qui nous a conduit ici depuis Cahors, puis nous continuons en direction de St-Cirice. Après un parcours relativement plat, nous attaquons une belle descente à partir des Ramonets. Heureusement, la route a été refaite car elle était plutôt cabossée. Il n’empêche que la descente est raide et que la prudence demeure nécessaire. Finalement, nous passons sous l’autoroute et nous retrouvons en bas tout près d’Arcambal. Nous rejoignons le village en passant devant le château du Bousquet et sa grille d’entrée monumentale où ça monte sacrément. Après un arrêt sur la petite place, nous redescendons vers la route de Cahors que nous traversons puis nous rejoignons le bas du village puis une montée raide et courte nous amène à Galessie-Bas sur la route de Béars. La suite est plus facile mais ça monte encore alors que le ciel se couvre de noir derrière nous. Nous sommes dans la forêt et un lacet en forte montée nous fait découvrir la vallée du Lot. Nous faisons une pause photo au-dessus du mont métallique de l’ancienne voie ferrée. C’est alors que la pluie se met à tomber pendant que l’orage gronde. Nous enfilons nos anoraks et attendons que ça se calme, abrités sous la futaie.

 


image d'un voyageAlors que nous attendons, nous sommes rejoints par le second groupe. Finalement, certains filent directement au camping alors que d’autres attendent la fin de la pluie. Les groupes se sont un peu mélangés, mais nous sommes suffisamment séparés pour que ça ne pose pas de problème. Nous reprenons la route après la pluie pour redescendre vers Béars et la vallée du Lot par une très jolie route en bordure de falaise. À Béars, nous tentons de rejoindre les ruines du château, mais en vain. Un chemin est marqué sur la carte mais l’accès est privé. Finalement, nous rejoignons le pont sur le Lot à Vers et reprenons la route de Cahors pour bifurquer à droite un peu plus loin et grimper jusqu’au camping où le soleil se montre à nouveau. Mon compteur affiche 47 km pour un dénivelé de 622 m. Comme hier après-midi, nous apprécions la chaleur de l’eau de la piscine chauffée et le courant violent du jacuzzi. Nous finissons la soirée par un apéritif en commun devant le camping-car où nous sommes rejoints par Maryse qui s’est un peu ennuyée au camping pendant notre balade. Certains vont dîner au restaurant du camping, à l’abri de la pluie qui tombera toute la soirée et une bonne partie de la nuit, et où ils n’apprécieront pas trop les motards bruyants qui occupent la table à côté.

 

Samedi 27 juin 2020

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin, une averse est tombée avant qu’on se lève, mais ça s’est calmé ensuite et nous n’aurons pas de pluie de toute la journée. Pour faciliter les échanges entre nous tous, nous modifions les groupes. Roberto roulera avec Bernard, Bruno, Annie et Pascal, Jean-Paul, Gisèle et Alain, et Pascal G. Mon groupe est composé de Martine, Denis, Jean-Christophe, Philippe, Laurence et Didier, et Serge et Chantal. Comme la veille, les groupes partent à 5 mn d’intervalle. Nous reprenons la route par laquelle nous sommes arrivés hier. L’éclairage différent et le sens inversé du parcours nous permettent de voir le paysage d’une autre façon. Nous avons davantage le temps d’apprécier le parcours le long des falaises dominant la vallée. Nous faisons une petite pause au-dessus du pont métallique de l’ancienne voie ferrée où nous avons attendu hier que l’averse orageuse se calme. Le ciel, couvert ce matin, s’est largement dégagé, laissant la place au soleil. Puis nous repartons jusqu’à Arcambal. Une petite pause sur la place permet de regrouper la troupe après la montée courte mais pentue jusqu’au centre du village. Nous repartons en passant devant la grille du château du Bousquet, puis nous rejoignons la route qui longe l’autoroute. Elle monte doucement et nous tenons un bon rythme, ce qui n’empêchera pas l’équipe de Roberto, plus rapide, de nous rejoindre à la prochaine pause.

 


image d'un voyageNous repartons devant pour bientôt prendre la D22 à gauche vers Laburgade. La pente s’accentue et nous sommes bientôt sur le Causse. Nous nous arrêtons à Laburgade pour visiter le chemin des puits, vite rattrapés par l’autre groupe. Cet alignement de puits est assez exceptionnel. À l’origine, chaque puits avait un propriétaire différent et ils sont placés sur les veines d’eau différentes. D’autres puits sont aussi isolés alentour. Nous repartons après quelques photos pour rejoindre Aujols. Après l’entrée du village, nous faisons une halte devant le mur de l’ancien château. C’est tout ce qui reste de cet ouvrage du XIIIe siècle. Un peu plus loin, nous nous arrêtons devant les lavoirs papillons. 20 plans inclinés doubles sont disposés sur un côté de l’étang au centre du village. Sous l’eau, se trouve le lavoir d’origine, non visible lors de notre passage, qui est plus petit mais comporte aussi des plans inclinés face à face en pierre. Lorsque nous sommes passés là lors de la vélorizon de Cahors, début septembre 2017, le niveau était assez bas pour qu’on voie apparaître les pierres du bassin intérieur.

 


image d'un voyageNous repartons en évitant le chien qui s’en est pris à un cycliste de passage. Le parcours sur le Causse est d’abord descendant, puis plat, puis une montée régulière nous amène au carrefour des Vitarelles où nous nous retrouvons tous pour le déjeuner, contents de faire une pause après une longue montée. Il n’y a qu’une seule table, mais nous avons de nombreux sièges avec tous ces trikes et l’herbe aussi est accueillante. L’ombre est la bienvenue car la température commence à monter sérieusement. Si l’orage d’hier après-midi nous a évité les températures trop chaudes, aujourd’hui, le thermomètre montera au-dessus de 30°C. Après déjeuner, nous repartons sur le Causse. La route est quasiment plate jusqu’à la descente sur St-Cirq-Lapopie. Pour éviter de se retrouver les deux groupes ensemble pour visiter le village, nous descendons directement au centre. Nous rangeons les vélos derrière les gros pots de fleurs qui empêche le stationnement des voitures, devant l’œil ébahi des rares touristes. Quelques-uns d’entre-nous se ruent vers le marchand de glaces pendant que d’autres optent pour une brève visite du village. Nous remontons ensuite jusqu’au parking qui domine St-Cirq-Lapopie et son rocher, où nous retrouvons l’autre groupe. Pendant que nous faisons les photos du paysage, le second groupe descend à son tour.

 


image d'un voyageNous repartons par la petite route qui mène à Bouziès. Après un petit parcours en forêt, nous longeons la falaise, protégés par un muret qui domine la vallée. Le paysage est magnifique et nous nous arrêtons au belvédère pour profiter de la vue plongeante sur la rivière et sur l’écluse située au-dessous. Un canoë solitaire met un peu de couleur dans la verdure environnante. Nous repartons pour un joli passage entre les rochers, puis une belle descente dans la forêt jusqu’à Bouziès. Nous traversons le village, puis la rivière sur le pont métallique très étroit. Nous nous arrêtons sur l’autre rive pour faire des photos du château des Anglais. C’est une construction troglodyte dans la falaise où, selon la légende, sévissaient autrefois les pirates qui attaquaient les voyageurs, surnommés les Anglais. Toutefois, l’histoire montre que ces fortifications dans les falaises, qu’on trouve un peu partout dans les vallées du Lot et du Célé, avaient pour fonction principale d’abriter les populations et leurs biens en cas d’attaque. Après quelques photos, nous reprenons la route sous le soleil. Il y a de très beaux passages sous les arches de pierre et sous les falaises. La route, globalement descendante puisqu’elle suit le cours du Lot, et alternativement au soleil et à l’ombre suivant les méandres de la rivière, nous permet de tenir un bon rythme.

 


image d'un voyagePeu de temps après, nous arrivons à St-Géry où nous faisons une halte au bar, bientôt rejoints par le second groupe. Les boissons fraîches sont les bienvenues par cette forte chaleur. Finalement, nous repartons pour les derniers kilomètres et la grimpette jusqu’au camping. Mon compteur affiche un peu plus de 60 km pour un dénivelé de 642 m. Bien que la distance soit plus longue que celle de la veille, les pentes moins fortes nous ont bien ménagés. Ce soir encore, nous apprécierons la piscine chauffée et le jacuzzi. Nous nous retrouvons tous pour l’apéritif sous les parasols au bar du camping en fin d’après-midi, accompagnés par le chat de la maison qui a élu domicile sur une des tables. Nous terminons la soirée par un repas collectif en terrasse où nous aurons encore le voisinage des motards installés au camping, et qui sont aussi bruyants que nous. À la fin du repas, Alain, en sa qualité de secrétaire de l’association, offre aux patrons du camping des tee-shirt à l’effigie de l’AFV. Chacun regagnera son campement sous un ciel étoilée à la nuit tombante.

 

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