Cahors (46) – 6/2020
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Dimanche 28 juin 2020
Le parcours
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Le récit
Ce matin, il fait un peu plus frais et le temps est couvert. Quelques gouttes éparses vite oubliées n’entament pas le moral des troupes, d’autant qu’il n’y a pas de pluie annoncée. Philippe et Laurence ne roulent pas aujourd’hui. Nous faisons 2 groupes de 8. Roberto roulera avec Bernard, Denis, Bruno, Jean-Christophe, Didier, Chantal et Serge. Je piloterai l’autre groupe composé de Martine, Annie et Pascal, Jean-Paul, Gisèle et Alain, et Pascal G. Après le briefing, nous quittons le camping pour remonter la vallée du Lot jusqu’au confluent avec le Célé. La route est agréable avec de nombreux passages sous les falaises et quelques goulets de pierre sous lesquels passe la route. Il y a peu de circulation et la proximité de la rivière agrémente le paysage. La route suit la voie ferrée abandonnée depuis le 9 juin 2011. Jusqu’ici laissée à l’abandon, elle était envahie de jeunes arbres, mais ceux-ci ont été coupés récemment. Après avoir longtemps fait l’objet de controverse entre les partisans de la réouverture de la ligne et ceux de la création d’une voie verte, les élus de la communauté de communes du Grand Figeac ont voté le 31 janvier 2019 pour la création de la voie verte. Nous repassons sous le château des Anglais à Bouziès et nous continuons en direction du confluent du Lot et du Célé pour finalement remonter la vallée du Célé après être passés sous le château de Conduché.
Après une petite pause, nous rejoignons Cabrerets marqué à l’entrée par le château de Gontaut-Biron. Cette bâtisse imposante surplombe la route et justifie une arrêt photo. Une fois les objectifs satisfaits, nous passons de l’autre côté du village pour voir les maisons troglodytes et le château du diable. Nous nous arrêtons sur le petit pont sur le Célé d’où on a une belle vue sur les falaises et les constructions. À l’identique de celle de Bouziès, cette construction avait la même fonction et aussi la même réputation, d’où son surnom de château du diable. Un panneau au bout du pont indique que les maisons étaient au bord de la rivière avant 1850 et qu’elles furent démolies et reconstruites plus loin pour laisser la place à la route. Notre curiosité satisfaite, nous faisons demi-tour pour prendre à droite la route qui remonte la vallée de la Sagne après avoir traversé le centre du village. Le parcours qui suit est très agréable, remontant lentement le long de la rivière sur une petite route très peu fréquentée. Finalement, nous traversons la route de Cahors à Figeac pour arriver avant midi à Sabadel-Lauzès, notre point de pique-nique.
Nous nous installons près du lavoir après avoir récupéré ceux qui avaient filé devant et installé nos trikes garés en épi sur le terre-plein bétonné. Peu de temps après, nous sommes rejoints par le second groupe. C’est jour d’élections municipales dans le village et il y a du monde à la Mairie. Nous déjeunons à l’ombre du lavoir, installés sur les murets de pierre. Lorsque nous repartons, nous sommes salués par les permanents du bureau de vote. La route grimpe plus franchement car nous quittons la vallée de la Sagne dont la source n’est pas très loin. Nous traversons Lauzès pour atteindre juste après le point culminant de notre journée. Suit une belle descente bien pentue et gravillonnée terminée par deux lacets qui nous amènent dans la vallée du Vers que nous descendons jusqu’au village du même nom. La pente est plus douce et la vallée s’élargit peu à peu, bordée par de belles falaises. À Vers, nous retrouvons la vallée du Lot et nous rentrons au camping de bonne heure. Le compteur affiche 52 km pour 346 m de dénivelé. Comme beaucoup de nos amis, nous restons là jusqu’au lendemain matin et nous profitons de la piscine, de l'apéro devant la caravane de Roberto et Maryse, et d’un repas en commun au restaurant du camping (sans les motards cette fois-ci). Ainsi s’achève une belle rencontre qui nous a permis de revoir beaucoup de têtes connues et de faire connaissance avec Bruno. Même si les contraintes réglementaires ont modifié nos habitudes, tout s’est bien passé et chacun est reparti avec de beaux souvenirs.
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