Accueil > Caunes-Minervois (11) – 6/2021 > Récit > page 1 >

Caunes-Minervois (11) – 6/2021

Pages : < 1 - 2 >

Jeudi 3 juin 2021

Le parcours


Voir le parcours sur Edp-Parcours

Le récit


image d'un voyageNous nous sommes retrouvés tous les dix pour l’apéritif de bienvenue au camping de Caunes-Minervois hier soir. Maryse et Roberto on trouvé un gîte en ville pour pallier la défaillance de leur caravane. À part Geneviève et Jean-François, tous les autres sont des habitués de nos rassemblements. Ce matin, nous sommes neuf au départ. Chantal, un peu fatiguée, a décidé de ne pas rouler. Tous sont en trike, hormis Geneviève qui roule à vélo droit et Jean-François sur deux roues couché. Tous les vélos ont une assistance électrique, sauf le trike de Roberto. Le temps est couvert et quelques gouttes sont annoncées pour la fin de matinée. Après le briefing, nous quittons le camping pour commencer par une petite visite de la ville. Nous passons sur le pont de l’Argent-Double pour nous arrêter sur la place de la République où trônent deux platanes gigantesques. L’un d’eux a littéralement dévoré un rocher qu’on voit bien à sa base, au milieu du tronc. Nous continuons par les petites rues de la cité qui grimpent jusqu’à la sortie. Ensuite, nous roulons entre les vignes. Nous traversons Trausse, puis nous passons dans l’Hérault et, peu avant Félines-Minervois, nous nous arrêtons près d’un moulin à vent dont les ailes ont été déposées. Après quelques photos, nous repartons pour prendre une petite route au revêtement bien abîmé qui nous amène juste au-dessus de Félines-Minervois. Après un arrêt pour quelques photos, nous descendons jusqu’au village que nous traversons en passant par les petites ruelles.

 


image d'un voyageAprès le pont sur l’Ognon commence la montée. Les vignes se font plus rares et le relief est plus vallonné. À Camplong, les maisons sont bordées de cactus en fleurs. C’est superbe. Après le village, nous rejoignons la route de Ferrals-les-Montagnes. Nous faisons une pause photo pour mémoriser le paysage magnifique coloré par les genets en fleurs. À St-Julien-des-Meulières, nous quittons la route pour prendre à gauche vers St-André. La petite route étroite est superbe et le revêtement est bon, ce qui ne gâte rien. Nous passons le col du Bouissou qui n’est pas indiqué sur place, puis nous continuons sur la route qui monte jusqu’à St-André. Un peu après, une petite descente nous conduit au hameau de Masnaguine, puis nous reprenons notre montée. Après Mancès, nous nous arrêtons près du carrefour de la route de Chiffre pour la pause déjeuner. Il y a une belle vue sur les montagnes et le champ à coté, abrité du vent qui n’est pas trop fort, nous accueille pour le pique-nique. Serge s’inquiète d’un bruit vers la roue arrière de son trike. C’est Pascal qui trouve l’anomalie : la chaîne, positionnée sur le grand pignon, touche le pneu. C’est à peine sensible et nous ne pouvons rien faire. Il faudra mettre un pneu moins gros. Après déjeuner, nous reprenons la route direction Chiffre. Nous passons les ruisseaux de Julié et de Sarrouzel, nous traversons Chiffre, juste un groupe de deux ou trois maisons, puis rejoignons la route de Lespinassière et le col de Salettes où nous repassons dans l’Aude.

 


image d'un voyageAprès une photo collective au col de Salettes, nous entamons la descente vertigineuse jusqu’à Caunes-Minervois. Nous faisons d’abord un stop-photo pour garder un souvenir de la belle vue sur la vallée pendant que Roberto et Pascal, emportés par l’ivresse de la descente, filent devant. Nous les retrouvons un peu plus loin, arrêtés pour nous filmer. Nous nous arrêtons de nouveau à Lespinassière. Le mannequin-boîte-aux-lettres est toujours là. Il a un peu vieilli. En face, il y a un superbe rosier grimpant couvert de fleurs oranges. Nous faisons quelques photos puis reprenons la descente. Après Lespinassière, à la sortie d’un virage, je pile avec Roberto juste derrière moi. Un camion de chantier occupe la moitié de la route alors qu’une voiture arrive en face. Le chantier n’est pas signalé du coté où nous arrivons. Nous avons bien failli goûter à la bétonnière. Nous l’avons échappé belle. Le camion va se placer plus loin après notre passage et ceux qui nous suivent n’auront pas ce problème. Nous continuons jusqu’à Citou où nous traversons la procession d’un enterrement et la fin du parcours est sans histoire, toujours en descente. Mon compteur affiche 54 km et 999 m de dénivelé et il n’est que 15h15. Nous nous retrouverons tous à la terrasse du bar en ville en fin d’après-midi.

 

Vendredi 4 juin 2021

Le récit


image d'un voyageCe matin, la météo annonce de la pluie sur la montagne pour toute la journée. Nous décidons de rester en bas et de visiter l’abbaye de Caunes-Minervois cet après-midi. Ce matin, certains vont faire des courses et les autres profitent du calme du camping où, bien que le temps soit couvert, il ne pleut pas. En début d’après-midi, nous rejoignons l’abbaye à pied. La visite commence par le cloître. Il y a une exposition sur les bandes dessinées de Peyo et le cloître sert de support à quelques effigies. Les murs et les arches sont sobres, volonté des moines de la congrégation de St-Maur, et il y a de la mousse sur les toits au-dessus. Par contre, le sol entre les pelouses est fait de graviers de marbre rose du plus bel effet. L’équipe masquée poursuit la visite en rejoignant l’église abbatiale. Elle est superbe avec un mariage réussi entre le marbre rose local et le marbre blanc de Carrare. D’autres marbres européens composent le maître-autel dans le chœur. L’abbatiale a été surélevée plusieurs fois pour lutter contre les inondations. Devant l’autel, sont posées six effigie des Saints. Normalement, elles devaient être promenées en procession à travers la ville mais les contraintes de la pandémie ont annulé la manifestation prévue ce week-end. Les vitraux sont murés en partie basse en raison de la présence de la toiture du cloître qui a été surélevé de 3 m au XVIIIe siècle.

 


image d'un voyageAprès la visite de l’église, nous rejoignons la crypte. C’est l’endroit le plus ancien du lieu. Sur le côté, à travers une grille au sol, on entend le clapotis de l’eau de l’Argent-Double, à l’origine des inondations et des surélévations successives de l’abbaye. Après la visite de la crypte, nous gagnons l’extérieur de l’abbaye. Un petit amphithéâtre borde la cour, reprenant la forme de l’abside romane. À l’arrière, un joli jardin malheureusement inaccessible aurait mérité une visite. Sur le côté, je découvre une belle fontaine mais sans eau. Lorsqu’il commence à pleuvoir, nous poursuivons la visite par les expositions à l’intérieur. D’abord celle du Centre Belge de la Bande Dessinée de Bruxelles qui expose ici une rétrospective des œuvres de Peyo, créateur de Spirou, des Schtroumpfs, etc. puis celle des peintures sur bois de Charles Sahuguet. Finalement nous quittons l’abbaye sous les trombes d’eau de l’orage qui gronde au loin. Nous rejoignons le camping où nous nous retrouvons en soirée pour un apéritif après la pluie. Nous n’avons pas roulé aujourd’hui, mais nous avons pu profiter des richesses historiques locales.

 

Pages : < 1 - 2 >

 

Retour sur la page de présentation