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Caunes-Minervois (11) – 6/2021

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Samedi 5 juin 2021

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin, la météo s’annonce belle, même si le vent va encore souffler. C’est le meilleur jour pour monter au Pic de Nore en espérant y voir le paysage. Après le traditionnel briefing, nous partons donc sous le soleil pour le parcours prévu la veille. Chantal reste au camping, donc nous sommes neuf, les mêmes que le premier jour. Nous remontons la vallée de l’argent-Double descendue le premier jour. En faisant le parcours en sens inverse et le matin, nous voyons les choses différemment. D’abord l’éclairage n’est pas le même et puis nous montons bien plus lentement et nous avons le temps de voir des détails que nous n’avons pas vus en descendant à grande vitesse. Nous faisons une première pause pour alléger la tenue car le soleil commence à chauffer. En passant, nous pouvons admirer les ruines du château de Citou qui dominent le village. Un peu plus loin, se profile la tour de celui de Lespinassière. C’est la seule chose qui subsiste, hormis quelques lambeaux du murs d’enceinte, de cet édifice du XIIe siècle. Nous nous arrêtons dans le village pour prendre des photos de plus près. En repartant, nous faisons une seconde halte à l’épicerie à la sortie du village.

 


image d'un voyageAprès une montée en lacets nous nous regroupons au carrefour de la route du col de la Croix de Sous. Nous continuons à grimper en direction du col. Pascal, Roberto et Serge foncent devant alors que la pente s’accentue. Les autres font une petite pause photo car nous dominons le village de Lespinassière, niché au creux de la vallée de l’Argent-Double. Les montagnes couvertes de forêt lui font un écrin de verdure. Au fond, on distingue la plaine du Minervois et on devine les montagnes des Corbières un peu noyées dans les nuages. Nous attaquons ensuite la montée la plus difficile. Heureusement, ce n’est pas très long. Les autres nous attendent en haut pour faire des photos. Un peu plus loin, nous atteignons le col de la Croix de Sous (893 m). La montée que nous venons de faire est annoncée à 16 %. Après quelques photos, nous repartons dans la descente de l’autre côté qui est, elle aussi, annoncée à 16 %. Nous filons et en peu de temps, nous rejoignons les sept hameaux de Castans. Nous traversons la Clamoux puis rejoignons Laviale, le hameau principal de Castans. En traversant, nous sommes dépassés par les gendarmes en voiture qui nous saluent en nous doublant. À la sortie du village, nous trouvons un coin herbu pour pique-niquer.

 


image d'un voyageAprès déjeuner, Serge découvre un point noir sur l’intérieur de sa cuisse. Une tique a décidé de s’ancrer là. Heureusement, Serge a plus d’un tour dans son sac, et en l’occurrence, une pince tire-tique qui montre son efficacité même sur cette bête minuscule qu’il parvient à extraire. Complété par un désinfectant fourni par Annie, il s’en tire sans conséquence. Nous reprenons la route, traversant le dernier des sept hameaux, Raïssac, qui touche presque le précédent où nous avons déjeuné. Là, nous prenons à droite la route qui grimpe dans la forêt en direction de Pradelles-Cabardès. Après un petit arrêt photo pour prendre le paysage grandiose et coloré par les genêts, nous rejoignons la route de Pradelles-Cabardès à Cabrespine que nous prendrons en redescendant. Devant nous, le parc éolien du haut Cabardès brasse l’air au-dessus de la montagne. Nous rejoignons Pradelles-Cabardès un peu plus loin. Nous traversons le village, passant devant le restaurant fermé, puis nous laissons Geneviève qui va s’installer près de l’église en attendant notre retour. Elle n’a pas assez de batterie pour monter au Cap de Nore. En montant au-dessus du village, on a une superbe vue sur le clocher octogonal en forme de tour.

 


image d'un voyageLes 6,5 km de montée au Pic de Nord sont vite avalés. La montée n’est pas difficile, sauf si par moments le vent de face nous ralentit. Nous avons régulièrement la tour rouge et blanche du Pic en ligne de mire. On voit aussi régulièrement le parc éolien en haut de la montagne voisine. Le groupe s’étire, chacun montant à son rythme. Finalement, la forêt s’arrête, laissant la place aux prairies, et nous arrivons au sommet. La pancarte affiche 1211 m. Le vent n’est pas chaud et les anoraks sont les bienvenus, mais le ciel est bleu et l’horizon est dégagé. Une table d’orientation nous indique les points remarquables du paysage. Au nord, Mazamet et les monts de Lacaune, à l’est la Méditerranée qui se confond presque avec la couverture nuageuse au loin, et au sud les Pyrénées noyées dans les nuages. Nous nous retrouvons bientôt tous les huit en haut. Des cyclistes font une photo devant la pancarte et nous attendons notre tour. Après la photo de l’équipe au complet devant la pancarte donnant l’altitude, nous reprenons la descente où chacun va selon son envie de vitesse, plus ou moins modérée. Nous ne tardons pas à rejoindre Pradelles-Cabardès où nous nous regroupons avant de nous rendre sur la place de l’église où Geneviève nous attend.

 


image d'un voyageFinalement, nous traversons le village par les petites ruelles en pente pour rejoindre la route de Cabrespine. Suit une belle descente où chacun se défoule selon son envie. Nous faisons quand même quelques arrêts pour voir le Pic de Nore et sa tour rouge et blanche s’amenuiser vers l’horizon avant de disparaître totalement, caché par la forêt. Nous faisons un arrêt un peu plus long dans un lacet juste avant Cabrespine. Nous dominons les gorges de la Clamoux et on a une belle vue sur la montagne au-dessus. Finalement, nous entamons le dernière descente, passant Cabrespine, puis, à la sortie du village, devant la grotte qui refroidit l’air ambiant, pour finalement rejoindre la vallée et Villeneuve-Minervois au cœur des vignes. Nous faisons un arrêt photo et regroupement devant le château. Il y a un joli tableau en acier bien oxydé figurant un berger avec une brebis et deux agneaux, juste à côté de l’entrée du château et de la porte voûtée donnant accès à la vielle ville. Finalement nous prenons la route de Caunes-Minervois où nous arrivons aux alentours de 17h00. Nous avons parcouru plus de 65 km pour 1400 m de dénivelé.

 

Dimanche 6 juin 2021

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin, la météo annonce de la pluie sur Minerve alors que côté ouest, le temps semble plus clément. Finalement, nous décidons de faire le parcours prévu initialement la veille pour éviter la pluie. Nous faisons le briefing sous un ciel mitigé avec un peu de soleil. Nous reprenons la route de Villeneuve-Minervois où nous nous arrêtons à la boulangerie. Après avoir dévalisé les pâtisseries de l’établissement, nous reprenons la route en passant devant le château pour remonter la vallée de la Clamoux que nous avons descendue la veille. Nous devons bientôt nous arrêter pour alléger la tenue avec la montée de la température. Serge en profite pour simuler une chute de l’autre côté du parapet, sauvé in-extremis par la main secourable de Martine. La photo sera envoyée par Roberto à Chantal, l’épouse de Serge, qui est restée au camping. Nous continuons jusqu’à l’entrée de Cabrespine où nous nous arrêtons devant la grotte dont nous avons senti la fraîcheur en passant hier. Nous pénétrons dans l’entrée où la température est bien fraîche. La grotte du Gaougnas est un trou dans le rocher qui descend bien profond. Son accès est réglementé. Il faut être équipé pour y descendre et des périodes sont interdites afin de protéger les espèces présentes. Finalement, nous reprenons la route, traversons Cabrespine, pour continuer à monter la montagne que nous avons descendue la veille.

 


image d'un voyageAu-dessus de Cabrespine, on a une belle vue sur le village et la vallée de la Clamoux. Après une pause photo rapide, nous nous arrêtons pour un en-cas dans le même lacet où nous sommes arrêtés hier. Après que chacun ait récupéré, nous reprenons la montée en direction de Pradelles-Cabardès. Nous passons la double épingle de Lanoux, puis un peu plus loin, entre les arbres, nous avons une belle vue sur les sept hameaux de Castans où nous sommes passés hier avant de monter au Pic de Nore. Après une photo, nous repartons pour rejoindre le carrefour de la route de Labastide-Esparbaïrenque. Juste en face de l’endroit où on s’est regroupés, au début de cette route, deux ânesses s’approchent de la clôture pour nous saluer. Elles ne sont pas sauvages et se laissent caresser. L’une d’elles est très poilue. Nous abandonnons nos deux amies pour terminer la montée sur le plateau et avaler rapidement les quelques kilomètres qui nous séparent du déjeuner. Nous avons le vent en face et il ne fait pas bien chaud. Le sommet du Pic de Nore est invisible, caché par de vilains nuages noirs. Nous roulons dans un relief modéré, entre prairies, genêts et forêts de sapins. Le coin n’est pas réputé pour sa chaleur. À plusieurs endroits, il y a des anciennes glacières et un lieu-dit s’appelle la Fontfroide. Finalement, nous arrivons au lavoir de Caninat-Haut et après une photo, nous rejoignons la chapelle St-Cernin juste à côté.

 


image d'un voyageAprès quelques photos de la chapelle et du cimetière attenant, nous nous installons contre le mur du cimetière, sous le soleil intermittent et à peu près abrités du vent, pour déjeuner. Lorsque nous repartons, nous nous arrêtons quelques centaines de mètres plus loin pour voir la cascade de Cubserviès. Du bord de la route, on domine le village et la cascade. Après quelques photos, nous continuons la descente pour rejoindre le village. Des randonneurs parcourent le sentier de la cascade et certains sont installés pour déjeuner au bord de l’eau au-dessus de la chute. Depuis le village, on a une belle vue face à la cascade. C’est une très jolie chute d’eau. Une charrue décorative est installés près du belvédère et Serge, fidèle à sa réputation, y grimpe pour chercher où se trouve le pédalier. Il n’avancera pas d’un centimètre. En repartant, un dernier coup d’œil nous permet de voir les terrasses des maisons surplombant la vallée à une hauteur vertigineuse. Le parcours qui suit est impressionnant sur une petite route très pentue, étroite et sinueuse, ou il n’est pas certain qu’on puisse facilement croiser une voiture. Nous descendons avec prudence. Après trois épingles à cheveux, nous faisons une halte pour profiter de la vue plongeante sur Roquefère et son château, nichés dans la verdure au bord du Rieutort. Après quelques photos, nous reprenons la descente pour rejoindre le village et y chercher un café.

 


image d'un voyageÀ Roquefère, le restaurant local ne rouvre que le 11 juin. Nous faisons quelques photos au pied du mur imposant du château bâti sur le rocher et sur le pont du Rieutort, puis nous reprenons la route qui descend le long de la rivière et qui est maintenant plus large. Peu après nous prenons à gauche en passant sur la rivière un peu avant son confluent avec l’Orbieu. Ensuite, nous poursuivons la descente dans la vallée de l’Orbieu. Après une descente facile et sans histoire, nous rejoignons Lastours, dominée par ses quatre châteaux qu’on voit sur la colline. Nous traversons rapidement cette ville en travaux pour bientôt rejoindre la plaine et les vignes. Après une photo face à Sallèles-Cabardès, entre collines et vignobles, nous rejoignons Villeneuve-Minervois, passant non loin du moulin à vent. Nous traversons le village avec juste un arrêt pour prendre en photo la statue du violoniste, souvenir d’une manifestation musicale, puis nous rejoignons la route de Caunes-Minervois. Il est à peine 16h00 lorsque nous nous arrêtons devant le monument en marbre local qui marque l’entrée du village. Nous rejoignons le camping lorsque les cloches sonnent. Nous avons parcouru près de 60 km pour 902 m de dénivelé. Nous terminerons la soirée et cette sympathique rencontre par un apéritif en commun au camping. Le lendemain presque tous les participants reprendront la route pour rentrer chez eux, en rêvant sans doute aux prochaines aventures.

 

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