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Carennac (46) – 9/2021

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Vendredi 24 septembre 2021

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageNous sommes arrivés à Carennac hier après-midi. En revenant d’un petit tour à pied du village, nous avons croisé Chantal et Serge qui étaient à notre recherche après leur installation au camping et une petite visite du village. Alors que nous discutions au parking, nous avons été rejoints par Jean. C’est avec beaucoup de plaisir que nous avons retrouvés nos amis. Ce matin, le soleil se pointe à peine derrière la colline lorsque nous rejoignons le camping. Nous sommes six au départ. Laurence et Christian, qui sont partis de Savoie mardi matin en trike, n’étaient pas encore arrivés hier soir. Ils ne rouleront pas avec nous aujourd’hui. Patrick, qui habite à quelques kilomètres, nous rejoint à vélo pour le briefing. Serge roule aussi à vélo couché et les autres sont en trike. Le vélo couché de Patrick et le trike de Jean sont les seuls à ne pas posséder d’assistance électrique. Nous quittons le camping après le briefing pour prendre la route qui suit la Dordogne en direction de Saint-Céré. Il y a un peu de circulation matinale. À Granou, nous prenons une petite route à gauche qui passe par dessus la Bave. A Bonneviole, nous passons près du lavoir du Mamoul pour continuer à gauche vers Bretenoux. La route serpente entre les prairies. Nous faisons une pause juste avant Félines pour admirer le château de Castelnau-Bretenoux qui domine la vallée du haut de la colline. Le soleil, que n’occulte aucun nuage, commence à chauffer un peu.

 


image d'un voyageAprès quelques photos, nous repartons pour rejoindre la place des Consuls à Bretenoux et ses superbes arcades. Nous nous arrêtons un peu plus loin à la boulangerie située sur une route très passante avec force poids-lourds. Nous quittons la ville en traversant une zone résidentielle avec de très grandes propriétés. Nous traversons le Mamoul avant Cornac puis nous attaquons la montée à Belmont-Bretenoux où nous nous regroupons au point haut en sortie du village. De là, on a une belle vue sur le château de Saint-Céré qui domine la ville du haut de sa colline. Nous descendons ensuite en direction de Saint-Céré. Après une pause photo dans la descente pour garder le souvenir du château et de la ville, nous rejoignons la place du Mercadial. Après quelques photos, nous repartons en passant devant l’église Sainte-Spérie et son clocher remarquable, puis nous longeons la rive gauche de la Bave pour quitter la ville, laissant la colline et son château derrière nous. Après la zone commerciale, nous prenons à gauche pour traverser Saint-Jean-Lespinasse. À partir de là, ça grimpe. Nous laissons le château de Montal sur la gauche, puis, passant devant de superbes maisons, nous grimpons le long du ruisseau de Fenouil. Cette petite route étroite est malgré tout assez fréquentée. Nous croisons plusieurs voitures. Par moments, ça grimpe pas mal et le groupe s’étire.

 


image d'un voyageFinalement, après Lacaze, le relief s’adoucit. Nous rejoignons la route principale un peu plus loin. Nous continuons pour prendre à droite après un peu plus d’un kilomètre. Juste après, nous rejoignons la route qui descend sur Autoire. Nous arrivons bientôt au site de la cascade. Le parking a été muré. Il est impossible de se ranger à proximité. Nous faisons malgré tout une pause au bord de la route. Le sentier d’accès à la cascade est plein de touristes. La cascade n’est pas visible de la route, mais on l’entend en-dessous. Sur les falaises de l’autre côté de la gorge, un peu plus en aval, on distingue le château des Anglais, une construction troglodyte proche du sommet de la falaise. Après quelques photos, nous poursuivons la descente jusqu’au village d’Autoire que nous traversons sous l’œil intéressé des touristes pour rejoindre le parking au-dessus de la route où des tables nous attendent pour le pique-nique. Je m’installe entre Martine et Chantal, sur le siège du côté de la pente, lorsque la table bascule vers celle-ci. Je n’ai que le temps de me relever pour que les choses rentrent dans l’ordre. On a eu une belle frayeur, d’autant que la route est bien deux mètres en-dessous et on aurait pu faire une belle chute. Le manque de scellement, associé aux fortes pluies des jours précédents, est sans doute la cause de l’incident. En nous assurant qu’il y a toujours plusieurs personnes assises en face, nous pouvons déjeuner sans souci.

 


image d'un voyageAprès le repas, nous prenons la route de Loubressac. Passé le ruisseau d’Autoire, la route monte régulièrement jusqu’à Segonzac. À l’entrée du hameau, je trouve un trousseau de clés sur la route. On le dépose au pied de la croix qui marque le carrefour, puis nous reprenons notre parcours. La suite, en montée régulière jusqu’à Loubressac, n’est pas difficile. Nous passons sous le château puis nous nous regroupons devant l’hôtel-restaurant à l’entrée du village avant de rejoindre le point de vue près du cimetière, sur la place du Foirail. De là, on a une vue superbe sur la vallée où se rejoignent la Dordogne, la Bave et la Cère. On distingue très bien le château de St-Céré avec la ville au pied de la colline. Après quelques photos, nous pénétrons dans le vieux village de Loubressac en passant sous l’arche d’une maison. Nous croisons quelques touristes dans les petites ruelles. Nous nous arrêtons devant l’entrée du château, constituée d’une tour carrée fort imposante. Après quelques photos, nous attendons sur la place du Foirail ceux qui sont allés faire les courses au petit commerce local. En repartant, nous faisons une pause près du parking éloigné pour mémoriser le village qui émerge entre les arbres, juste au-dessus de la vallée. Le reste du parcours est sans histoires avec une première partie sur le Causse de Gramat et le reste en descente à partir de Magnagues. Nous avons parcouru 52 km environ pour 805 m de dénivelé. Quelques pentes ont été raides, et nous sommes contents de rentrer.

 

Samedi 25 septembre 2021

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageHier soir, nous avons eu la surprise de voir débarquer Geneviève et Jean-François. Ils reviennent du rassemblement AFV de Mauvezin, dans le Gers, et ont décidé, sur leur route de retour, de venir participer aux deux jours restant. Ils s’installent à l’aire de camping-cars qui est déjà bien remplie pour le week-end. Finalement, nous sommes onze au briefing ce matin. Laurence et Christian sont arrivés de Savoie hier soir. Jacky nous a rejoint pour la journée. Notre groupe totalise quatre vélos couchés (Patrick, Jacky, Serge et Jean-François), un vélo droit (Geneviève) et six trikes (Laurence, Christian, Jean, Chantal, Martine et moi). Les trikes de Laurence et Christian sont surmontés d’un très grand panneau solaire chargé d’augmenter leur autonomie journalière. Ils ont participé au Sun Trip Europe 2021. Serge et Chantal, cette dernière ayant un peu souffert des dures montées d’hier, ont décidé de rouler dans la vallée de la Dordogne et de nous rejoindre au pique-nique. Les neuf restant prennent la route de Carennac pour continuer vers Miers et Alvignac. Après Carennac, nous montons sur le Causse de Gramat. La montée est longue mais pas difficile. Le groupe s’étire et nous nous retrouvons à l’entrée de Miers pour une pause reconstituante sous un ciel bleu altéré par de longs nuages blancs. Nous repartons ensuite sur une route plus facile jusqu’à Alvignac. Elle descend jusqu’à l’embranchement de la source Salmière, que nous ne pourrons voir faute de temps, puis elle remonte jusqu’à Alvignac.

 


image d'un voyageNous traversons Alvignac puis nous nous arrêtons à la boulangerie à la sortie du village. La suite est facile jusqu’à Rocamadour où nous nous arrêtons face au village accroché à la falaise. Après quelques photos nous repartons en direction de la vallée de la Dordogne. La route du Causse de Gramat est facile avec quelques pentes faibles. Finalement, nous arrivons à la descente dans la vallée. Nous faisons une pause photo avant d’être en bas pour mémoriser le château de Belcastel, suspendu au-dessus du confluent de L’Ouysse et de la Dordogne. Nous terminons la descente pour arriver à Lacave. Là, nous retrouvons Serge et Chantal à l’aire de repos, face à l’entrée des grottes, où des tables nous accueillent pour déjeuner. Pendant ce temps là, les panneaux solaires des trikes de Laurence et Christian rechargent les batteries, garés au soleil sur le parking. Après déjeuner, nous reprenons la route de la vallée qui suit la Dordogne jusqu’à Meyronne. Nous passons sous les belles falaises du Rocher Sainte-Marie puis nous traversons la Dordogne à Meyronne pour tourner à droite à l’entrée de Saint-Sozy. Après une petite montée, nous prenons à droite pour suivre l’extérieur de la boucle de la Dordogne. La route est très jolie, dans la forêt et bordée d’un muret en pierre au-dessus de la rivière.

 


image d'un voyageArrivés à Creysse, nous prenons à droite pour passer sous le château et rejoindre le centre du village. Nous passons devant la halle puis nous prenons le petit pont qui enjambe le ruisseau de Cacrey. En quittant le village, nous prenons la route de Martel jusqu’à l’embranchement de celle de Gluges. Là, le groupe se sépare. Chantal, Serge et Martine ont décidé de rentrer directement sans monter à Martel. Les autres continuent le trajet prévu. La montée à Martel est facile. La pente n’est pas trop forte et la montée bien régulière. Nous nous regroupons en haut, au niveau de Montignac, sur le Causse de Martel. De là, on a une belle vue sur Martel, le village aux sept tours. Nous descendons jusqu’à la traversée de la voie ferrée, puis nous rejoignons le centre. Cette voie ferrée, fermée en 1989 et déclassée en 1996, a été remise en service par une association de bénévoles en 1997. Surnommée « le Truffadou » car elle servait au transport des truffes du marché de Martel, elle assure une liaison touristique entre Martel et Saint-Denis-les-Martel. Nous nous arrêtons sur la place des Consuls, où trône une superbe halle à la charpente impressionnante. Les bâtiments autour ne sont pas en reste. Juste à côté, un passage mène à une petite place située derrière la mairie. Minuscule, elle est entourée de superbes bâtiments en parfait état. Un autre passage, sur la gauche est bordé de deux canons. C’est par là que nous repartons sous l’œil ébahi des touristes.

 


image d'un voyageNous quittons Martel par une petite route qui passe derrière la gare où sont stationnés les wagons du train touristique. Nous rejoignons la route principale qui descend dans la vallée de la Dordogne. C’est un beau toboggan avec un revêtement parfaitement lisse et des courbes pas trop prononcées où la descente est un vrai plaisir. Nous nous arrêtons un peu avant le bas pour prendre la route de Gluges. Nous passons au-dessus du château puis rejoignons ce petit village niché tout en longueur à flanc de falaise. L’ancienne église Saint-Pierre-es-Liens, adossée à la falaise, est remarquable par ses modillons qui ornent la façade. Après quelques photos, nous avançons, par une montée courte mais bien raide, jusqu’à la nouvelle église. Les vitraux ont été financés par Édith Piaf et le nom de l’artiste a été donné à la place. Nous continuons la route pour rejoindre la Dordogne, passer le pont de Gluges et prendre un peu plus loin sur la gauche la route de Floirac qui longe la rivière. Nous faisons une petite pause sur la place de Floirac pour discuter avec des cyclistes qui y sont aussi arrêtés. Juste après la place il y a un bar à bières très bien achalandé nous disent-ils, mais l’heure n’est pas à boire tant que nous ne sommes pas arrivés. Nous continuons jusqu’à Carennac où nous nous arrêtons pour faire des photos du village, puis chacun regagne ses pénates après avoir dit au revoir à Jacky qui ne roulera pas demain. Nous avons parcouru 69 km aujourd’hui pour un dénivelé de 909 m, mais ça nous a paru moins difficile que le circuit de la veille dont les pentes étaient plus fortes.

 

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