Accueil > Carennac (46) – 9/2021 > Récit > page 2 >

Carennac (46) – 9/2021

Pages : < 1 - 2 >

Dimanche 26 septembre 2021

Le parcours


Voir le parcours sur Edp-Parcours

Le récit


image d'un voyageUn orage carabiné en début de nuit hier soir a posé des problèmes à Geneviève et Jean-François qui ont eu une entrée d’eau dans le camping-car. Ce matin, il y a un brouillard épais. Nous rejoignons le camping dans la fraîcheur. Les dix participants restants prennent le départ après le briefing traditionnel. En grimpant sur la route pour quitter le camping, Martine a un problème technique. La chaîne de son trike s’est bloquée en passant sur le petit plateau. Parti devant, je fais demi-tour pour aller voir. La chaîne est coincée dans la roulette entre la roue dentée et la joue. Impossible à sortir comme ça, c’est bien coincé. Finalement, je me résigne à démonter la roulette et j’arrive à décoincer la chaîne avec un tournevis. Après remontage, nous pouvons repartir. Nous passons le pont sur la Dordogne puis prenons la longue ligne droite qui mène à Bétaille. Nous roulons dans le brouillard et la fraîcheur. À Bétaille, nous nous arrêtons à la boulangerie. Sur la petite place, trônent les trois machines qui servent à faire l’huile de noix : une meule à deux roues, un bouilleur et une presse. Nous rejoignons la vallée du Maumont à Vayrac où nous prenons à droite, laissant le flot de voitures aller vers la ville. Un peu plus loin, nous passons en Corrèze. La route est facile, au fond de la vallée. Nous passons Sourdoire, où nous suivons la rivière du même nom, un affluent du Maumont, puis la Chapelle-aux-Saints.

 


image d'un voyageUn peu plus loin, au lieu-dit « le Bas de la Côte », le bien-nommé, nous quittons la route principale pour grimper à gauche vers Curemonte. Ça monte bien raide... une pente à 11 % ! Certains finissent à pied. Dans la montée, un superbe tableau, affiché sur le mur en bois d’une grange, représente une magnifique prise de vue du village. Nous nous arrêtons au premier carrefour, là où la pente diminue nettement. Pendant que le groupe se reforme, un couple d’habitants ouvre ses volets juste au-dessus de nous. La discussion s’engage et c’est bien sympathique. Nous rejoignons la place du village où Martine et Geneviève, qui nous ont devancé, sont en grande discussion avec un habitant du lieu, perché sur son balcon. Il connaît bien l’histoire du village et ne tarit pas d’anecdotes sur le lieu. Il nous dit qu’il y a, dans le village et la commune, une quarantaine de tableaux comme celui qu’on a vu en montant et qu’il y a une énigme à trouver avec une récompense à la clé. Nous n’aurons pas le temps de les trouver tous alors pas d’énigme pour nous. Nous reprenons notre route en passant devant l’église et les deux châteaux pour sortir du village par le haut. Nous descendons ensuite par une petite route pour nous arrêter devant l’église Saint-Hilaire de la Combe, classée monument historique et dont la partie ronde est ornée de modillons.

 


image d'un voyageAprès avoir redressé la pancarte couchée par la tempête, mais qui ne tiendra pas bien longtemps par faute de scellement, nous reprenons la descente dans la vallée du Maumont, avec Turenne et son château en ligne de mire, pour remonter de l’autre côté jusqu’à Branceilles, un petit village avec de belles maisons. Nous continuons jusqu’à Long où nous prenons à gauche. En haut, juste après, alors qu’on s’arrête pour attendre les derniers, le vélo de Geneviève fait un bruit bizarre. Nous continuons, mais nous sommes obligés de nous arrêter en bas de la descente pour attendre Geneviève et Jean-François. Le problème est plus grave que ce qu’on pensait au départ. Le frein arrière a perdu son blocage en rotation et le câble a été arraché. Après la réparation sommaire de Jean-François, le vélo peut rouler, mais le frein arrière ne fonctionne plus. Nous continuons après avoir reformé le groupe. Nous rejoignons la route de Meyssac pour la quitter un peu plus loin pour une route plus petite qui part à gauche. Nous faisons une petite pause photo à la fontaine de Berle, alimentée par une source et nichée dans la verdure en bord de route, puis nous continuons jusqu’à découvrir Collonges-la-Rouge au détour du chemin. Avec ses murs rouges et ses toits gris, cet ensemble de maisons et de monuments équipés de tourelles émergeant entre les arbres est du plus bel effet, même sous un ciel dont le bleu est fortement entaché de nuages gris et blancs.

 


image d'un voyageAprès quelques photos de la vue, nous entrons dans le village puis gagnons la route principale pour rejoindre le parking, à la sortie, où des tables nous attendent pour le pique-nique. Nous nous installons sur les trois tables disponibles, non loin de la caselle en pierres rouges, assortie aux maisons du coin. Sur la seconde partie du parking qui est déjà bien rempli, sont alignés une quarantaine de quads. Heureusement que nous ne serons pas là quand ils vont repartir. Après le déjeuner, nous repartons vers le cœur du village pour ranger les vélos le long d’un mur sur la route par laquelle nous repartirons après la visite. Je reste garder nos montures pendant que nos amis se baladent dans le village. Les terrasses des restaurants sont pleines et il n’y a pas trop de monde dans les rues. C’est le meilleur moment pour une visite tranquille. Après en avoir pris plein les yeux, chacun revient vers son vélo, prêt pour de nouvelles aventures. Nous repartons sur une petite route parallèle à la route principale qui mène à Brive. Ça grimpe fort. Une voiture électrique nous dépasse sans bruit. Nous la retrouvons en haut, au carrefour. Son chauffeur est descendu, appareil photo à la main. C’est un adjoint au maire qui fait un article pour le journal local. Nous serons bientôt dans le journal sans doute… Nous prenons la route de Brive sur quelques centaines de mètres jusqu’à la Croix du Buis où nous prenons à gauche la route de Turenne.

 


image d'un voyageNous descendons dans la vallée de la Tourmente, passons par-dessus la rivière puis sous la voie ferrée pour rejoindre à droite la montée sur Turenne. Elle est raide et Chantal a un peu de mal. Arrivée à Turenne, Serge lui montre l’endroit où elle pourra nous attendre, sur la place de la Halle, pendant que nous montons à l’assaut du château. Le début de la montée est assez raide, mais après deux épingles à cheveux, elle s’adoucit et c’est plus facile. Nous faisons le tour du château, protégé par son mur d’enceinte. Nous n’en verrons pas grand-chose mais pourrons profiter de la vue sur la vallée quand les maisons voisines ne nous la cachent pas. Le petit train qui trimballe une seule touriste nous fera l’honneur d’un passage au pied du château. Nous redescendons par une petite ruelle étroite qui descend tout droit. La pente doit avoisiner les 25  %. Geneviève, avec son frein défaillant descend à pied. C’est impressionnant, mais réalisable en roulant très lentement. Finalement, nous arrivons tous sans encombre sur la place de la Halle où Chantal nous attend.

 


image d'un voyageEn repartant, nous nous arrêtons face au village pour faire une belle photo du château sur la colline. La route qui suit est très facile, large et bien roulante, d’abord en descente puis plate, le long de la voie ferrée, à partir de la gare de Turenne, où nous repassons dans le Lot à la sortie du village. Avant d’arriver aux Quatre-Routes-du-Lot, deux voitures arrivant face à nous ont ralenti pour mieux examiner notre étrange procession. C’est à ce moment qu’arrive une troisième voiture avec une vitesse plus qu’excessive qui découvre au dernier moment l’obstacle caché derrière un léger relief de la route. S’ensuit un blocage des roues avec un bruit assourdissant et une fumée bleue, qui se termine par une réaction du conducteur pour éviter les voitures devant lui et la voiture part en travers de la route, passant par miracle entre les deux derniers trikes de notre file pour finir dans le fossé. Christian, l’avant dernier, et Laurence, qui était la dernière, sont tétanisés par la peur. Heureusement, personne n’a rien eu et les deux occupants de la voiture ressortent visiblement indemnes. On a tous eu très peur. Nous repartons peu après, l’accident n’étant plus notre affaire. Nous croiserons quand même une voiture de pompiers et un véhicule de gendarmerie qui semblaient se diriger vers le lieu de l’accident.

 


image d'un voyageLa suite du parcours est sans difficultés bien qu’un peu longue car nous sommes restés sur la rive droite de la Dordogne au lieu de passer sur la rive gauche comme prévu. Nous finirons la soirée devant un apéritif improvisé au mobile home de Laurence et Christian avant de rejoindre le camping-car. Le compteur affiche presque autant de kilomètres que la veille, mais avec moins de dénivelé (764 m pour 909 m hier), mais le choc de l’accident et les pentes beaucoup plus fortes nous ont beaucoup plus fatigué. Ainsi se termine le dernier rassemblement de vélos couchés de l’année. Le lendemain, avec Martine, nous reprenons à vélo la route du bord de Dordogne pour aller chercher de l’huile de noix chez le producteur local. En passant à Mézels je repère une pancarte indiquant la présence de la fontaine des lépreux. Pendant que Martine discute avec une habitante je descend jusqu’à la fontaine, près du bord de la rivière. Elle n’est pas en très bon état, mais le jardin de l’autre côté mérite le coup d’œil. Nous repartons jusqu’à Floirac où nous avons une longue discussion avec un passionné de l’huile de noix. Après un petit tour sur la place du village, nous repartons sous la pluie et ne traînons pas pour rentrer au camping-car. Ce soir, nous prendrons l’apéritif avec ceux qui ne sont pas encore partis, Serge et Chantal qui sont aller visiter Rocamadour, et Laurence et Christian qui vont encore rester jusqu’à la fin de la semaine. Nous rentrerons à la maison le lendemain après-midi après que j’ai fait l’essai du vélo couché suisse Wolf&Wolf de Guy le matin. Encore plein de souvenirs dans la musette...

 

Pages : < 1 - 2 >

 

Retour sur la page de présentation