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Cajarc (46) – 5/2022

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Dimanche 22 mai 2022

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageDix-sept participants se sont retrouvés hier soir pour le traditionnel apéritif de bienvenue offert par l’AFV au camping le Terriol à Cajarc. Ne manquaient que Pierre, logé en ville, et Jacky qui ne sera disponible qu’à partir de jeudi. L’ombre offerte par la colline nous a protégé de la forte chaleur du soleil couchant. Le premier jour de cette rencontre s’annonce encore bien chaud avec des températures à l’ombre dépassant les 30°. Martine et Chantal ont décidé de ne pas rouler aujourd’hui. Nous sommes seize au départ, prêts à affronter les températures caniculaires de l’après-midi. Les trikes sont majoritaires : Muriel, Pascal, Marie-Jo, Christian, Maryse, Serge, Bruno, Marie-Lise et moi roulons en trike motorisé, Roberto en trike musculaire et Claude en trike motorisé et solaire. Les six autres sont en deux roues : Benoist en vélo droit musculaire, Sylvie en vélo couché assisté, Pierre sur son superbe et long vélo couché en bois auto-construit et assisté, Christian sur un superbe vélo couché à traction avant sans assistance et en carbone qu’il a construit lui aussi, et Jean-Christophe sur un vélo couché à traction avant directe avec une assistance à galet. Après le briefing, nous prenons le départ sous un ciel légèrement couvert. Nous passons le long du Lot pour rejoindre le pont au plancher constitué de planches métalliques dont les interstices sont des pièges pour les deux roues. Une pancarte leur indique de passer à pied pour éviter tout désagrément. Les équilibristes traversent avec succès sur la même planche d’un bout à l’autre.

 


image d'un voyageNous faisons une pause photo au carrefour de Salvagnac devant le château, puis nous prenons la petite route qui rejoint la boucle du Lot 500 m plus loin pour un nouvel arrêt au-dessus de la rivière. Nous continuons ensuite sur cette petite route calme qui longe le ruisseau de Soubeyre. Un peu plus loin, nous prenons à droite la route qui monte aux Farguettes. Ça monte très raide, dès le début. Jusqu’à 13 %. Les deux roues finissent à pied. Nous faisons une pause bien méritée dès que la pente s’infléchit. Nous attendons que les derniers aient récupéré avant de repartir. À peine arrivés un peu plus loin, Jean-Christophe nous apprend que Sylvie ne repart pas. Elle ne se sent pas bien et décide de retourner au camping. C’est dommage car après cette montée difficile, le reste du parcours est beaucoup plus facile, y compris la remontée depuis la vallée de l’Aveyron après Villefranche-de-Rouergue. Après un parcours facile sur le Causse, nous redescendons sur Martiel. Un petit circuit dans le village nous permet d’admirer la tour des Templiers de près, en passant en-dessous de l’excroissance qui évacuait les latrines à l’extérieur au XIIIème siècle. Après quelques photos, nous avons repris la route pour descendre jusqu’à Villefranche-de-Rouergue, au fond de la vallée de l’Aveyron, où nous avons retrouvé la chaleur de la ville sous le soleil. Nous avons rejoint l’aire de jeux de la Tyrolienne, près de la rivière, où nous avons préféré l’herbe sous l’ombre des arbres aux tables en plein soleil.

 


image d'un voyageAprès un déjeuner calme où une famille de cyclistes est venue discuter avec certains d’entre-nous, nous avons rejoint le centre-ville, pour arriver sur la place Notre-Dame par les petites ruelles bien fraîches où le soleil ne pénètre jamais. La place, au centre de la ville, est superbe avec ses immeubles surmontant les arcades et l’abbatiale. Nous n’avons pas pu voir fonctionner les jets d’eau et de lumière qui donnent l’heure au milieu de l’esplanade car il était trop tard pour les 12 coups de midi et trop tôt avant 14h00. Par contre, compte tenu de la chaleur sur la place, nous avons apprécié la fontaine distribuant une eau fraîche. Finalement, nous avons quitté la ville par la route de Toulonjac, pas trop fréquentée et qui monte doucement pour quitter la vallée de l’Aveyron. Nous avons fait une pause photo devant le château et l’église de Toulonjac avant de continuer notre remontée sur le causse. Le retour a été rapide avec une belle descente dans la vallée du Lot où nous avons rejoint Salvagnac puis Cajarc sans encombre. Au camping, nous avons retrouvé Chantal, Martine et Sylvie qui ont profité de l’après-midi pour aller visiter la gare désaffectée de Cajarc. Sylvie nous a raconté sa mésaventure avec ses difficultés dans la forte montée de ce matin, puis la défaillance d’un de ses freins en redescendant lors de son retour. Elle tentera de faire réparer l’anomalie demain. Nous avons parcouru près de 59 km pour un dénivelé positif de 703 m.

 

Lundi 23 mai 2022

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageL’orage à grondé en fin de nuit et il pleut encore au réveil ce matin. La température a bien baissé et il ne fera pas plus de 25° aujourd’hui. Nous ne sommes que onze à partir à 9h00. Sylvie va voir si elle peut faire réparer le frein de son vélo à Villefranche-de-Rouergue. Serge a laissé le trike à Chantal pour prendre son deux roues couché et motorisé. Christian, Marie-Lise, Bruno et Benoist ont décidé d’attendre un peu pour prendre le départ afin que le temps s’arrange, ce que prévoit la météo. Muriel et Pascal ont décidé de ne pas faire le parcours aujourd’hui. Nous avons revêtu les tenues de pluie pour nous protéger des quelques gouttes qui tombent encore. Après le briefing, alors que la pluie s’est calmée, nous traversons le village pour rejoindre la route de Marcilhac-sur-Célé. La montée disperse un peu les participants, chacun grimpant à son rythme. Nous nous regroupons en haut pour une petite pause bien méritée. Le fond de la vallée baigne dans un halo brumeux, mais il ne pleut pas. Nous repartons pour prendre à droite un peu plus loin, la route de Mas de Pégouriès. Après quelques kilomètres, nous faisons un arrêt photo devant le dolmen du Pech de la Glayre, au bord de notre route, puis nous arrivons au hameau de Mas de Pégouriès. Nous nous arrêtons devant une caselle surmontée d’un chapeau pour l’accès aux oiseaux. Un peu plus loin, ceux qui étaient devant sont arrêtés. Une brebis apeurée se trouve au milieu de la route. Les sous-bois sont clôturés de chaque côté et elle ne peut pas fuir. Nous n’osons pas avancer car elle est un peu paniquée. Heureusement, les propriétaires arrivent en voiture et après quelques manœuvres réussissent à la capturer et à l’embarquer. Nous reprenons notre route vers Brengues.

 


image d'un voyageAprès une belle descente, nous nous regroupons devant le pont sur le Célé, puis nous traversons pour rejoindre le village de Brengues, de l’autre côté. Nous traversons le village et grimpons de l’autre côté pour rejoindre le Causse. C’est au lieu-dit du même nom que nous faisons une pause, arrivés en haut. La suite est facile et nous tenons une bonne allure. Arrivés à Grèzes, nous nous regroupons à l’entrée du village. Une jolie chapelle fait le bonheur des photographes. Après avoir traversé le village et parcouru encore quelques kilomètres, nous rejoignons Livernon, où l’on peut voir un joli petit château sur la droite, puis la petite route qui mène au dolmen de la Pierre Martine où nous nous installons au parking pour déjeuner. Nous ne tardons pas à être rejoints par les quatre qui sont partis une heure après nous et qui ont dû bien rouler et faire peu d’arrêts pour nous retrouver si vite. Après le casse-croûte, nous prenons à pied le petit chemin qui mène au dolmen. Celui-ci est énorme, tant en épaisseur qu’en longueur et largeur. Il est fendu et des piliers en béton ont été ajoutés pour le maintenir en place. Après la visite du dolmen, nous reprenons la route pour revenir sur nos pas jusqu’à la route d’Espédaillac. Après Espédaillac, nous avons un parcours facile sur le Causse avec peu de circulation, même sur la route de Figeac à Cahors que nous empruntons sur à peine un kilomètre.

 


image d'un voyageFinalement, nous rejoignons la vallée du Célé avec une belle descente et un joli point de vue sur la vallée où nous faisons une pause photo. Roberto en profite pour mimer une scène de sauvetage derrière le parapet. Nous arrivons à Marcilhac-sur-Célé où nous nous arrêtons devant l’ancienne abbaye. Le groupe s’égaille pour la visite, dans les ruines, dans l’église, et les plus fureteurs découvrent un passage troglodyte qui mène au bord du Célé. Au moment où nous nous apprêtons à quitter le village, nous sommes rejoints par Thomas, qui a découvert un peu tard notre rassemblement. Il se propose de nous rejoindre mercredi et il est descendu de sa maison perchée sur les flancs du Causse, au-dessus du village, en compagnie de sa fille de quatre mois, pour nous rencontrer. Après avoir pris rendez-vous, nous quittons le village pour traverser le pont et prendre à droite la petite route qui monte à Saint-Chels. Un peu plus loin, le groupe de tête est arrêté, en extase devant un gros escargot de Bourgogne qui traverse la route. Après quelques photos, nous repartons pour la montée sur le Causse, puis nous nous regroupons à l’entrée de Saint-Chels. La suite est facile avec des creux et des bosses, jusqu’à la route de Cajarc par laquelle nous sommes montés ce matin. Au carrefour, nous attendons Christian et Marie-Jo. Il y a un problème avec le trike de Marie-Jo. Le moteur est grillé. Comme nous ne sommes pas loin de Cajarc, nous laissons Marie-Jo sur place avec son trike et une fois rentrés au camping, Roberto et Christian vont la chercher en voiture. Aujourd’hui, nous avons parcouru près de 61 km pour 986 m de dénivelé positif et sans pluie depuis le départ.

 

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