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Gourdon (46) – 5/2023

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Dimanche 21 mai 2023

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageLa météo, après nous avoir annoncé de fortes pluies toute la journée, nous prévoit juste un orage à 17h00. Chacun a donc prévu une tenue adéquate au cas où la situation s’aggraverait avant notre retour. La température de ce matin est devenue acceptable pour la saison. Nous avons été rejoints par Jean-Luc qui s’est remis de son coup de froid. Nous sommes dix-neuf au départ. Il y a juste un trike de plus que la veille. Serge et Chantal ont décidé de ne faire que la moitié du parcours en coupant à Lavercantière pour rejoindre le trajet de retour. Après le briefing, nous quittons le camping pour rejoindre la vallée du Bléou. Nous quittons la vallée à Poudens pour grimper dans la forêt. Nous redescendons sur Dégagnac où nous faisons une pause restauration devant le cimetière. Nous traversons ensuite le village pour remonter vers Lavercantière jusqu’au carrefour de la route de Rampoux. Là, Chantal et Serge nous quittent pour rejoindre le trajet de retour. Nous descendons sur Rampoux où nous nous arrêtons pour quelques photos. Il y a un travail et un grand lavoir bordé de fleurs. Sur le mur de la maison d’en-face un cochon a été sculpté dans une bûche de chêne. Tout y est, même la queue en tire-bouchon.

 


image d'un voyageAprès quelques photos, nous reprenons la route jusqu’à Gindou où nous nous regroupons sur la place entre la mairie et l’église. Le ciel est encore couvert et la température ne monte pas trop. Nous continuons notre route pour arriver aux Arques. Là, nous grimpons dans le village. La route est bien mouillée car il vient de pleuvoir, mais nous n’avons encore rien eu. Comme il est midi, nous nous installons pour déjeuner sous les arbres où le sol est sec et sous l’abri près de la mairie. Bien nous en a pris car une petite pluie fine est tombée pendant notre repas. Après déjeuner, nous allons voir les sculptures d’Ossip Zadkine, un artiste russe qui a habité le village. Un musée lui est dédié, mais à cette heure il est fermé. Toutefois, il y a plusieurs sculptures dans le village et dans l’église, notamment la Piéta qui se trouve dans la crypte protégée par une paroi en verre. Après que chacun ait fait le tour des sculptures et que les accros au café aient vainement attendu qu’on les serve au restaurant nouvellement ouvert sur la place, nous repartons alors qu’il ne pleut presque plus pour descendre vers la vallée du ruisseau de la Masse. Jean-Pierre, toujours le premier à dévaler les descentes fonce à la poursuite d’une voiture et loupe la bifurcation qui se trouve avant le bas de la descente. Vite rappelé à l’ordre par les suivants, il fait demi-tour.

 


image d'un voyageAprès quelques kilomètres nous arrivons à Lherm. Certains se ruent sur le café associatif qui est ouvert, mais on leur annonce une demi-heure d’attente car la machine à café vient juste d’être mise en marche et doit préchauffer. Les autres font une balade dans les ruelles du village où la beauté des maisons en pierre rivalise avec celle des fleurs dispersées un peu partout. Finalement, nous renonçons au café et reprenons la route. En quittant le village, nous prenons une belle maison et son imposant porche en photo. Un joli parcours nous mène à Montgesty où nous arrivons après une petite pause à Gizard, en haut de la montée. Nous continuons jusqu’à Thédirac où nous nous regroupons sur la place du village. Un habitant du lieu vient discuter avec nous. Il semble fort intéressé par le vélo couché. Nous lui donnons les bonnes adresses du forum et de l’association. Nous reprenons la route vers Concorès où nous arrivons après une belle descente dans la vallée du Céou. Nous nous regroupons devant le château alors que d’une fenêtre une dame nous demande si nous avons besoin d’eau. Merci, mais juste quelques photos du magnifique château nous suffisent. Les dernières montées seront difficiles pour Pascal-Cody car il a atteint la limite de décharge de sa batterie. Muriel prendra la remorque du chien pour l’alléger. Finalement nous aurons fait quasiment tout le parcours sans pluie. Le compteur affiche près de 64 km pour 1120 m de montées.

 

Lundi 22 mai 2023

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin, prêts de bonne heure, Martine et moi filons à la boulangerie qui, malheureusement, est fermée le lundi. De retour au camping pour le briefing, nous rejoignons le reste de l’équipe à l’entrée. Nous avons été rejoints par Vincent qui vient pour la journée. Nous sommes seize au départ. Jacky est parti hier soir, Chantal ne roule pas aujourd’hui, et Benoist et Madeleine nous quittent ce matin. Vincent roule en trike avec assistance électrique et Pierre est le seul sur deux roues. La température a bien augmenté ce matin et le ciel est bleu, malgré un peu de brume dans le fond de la vallée. La météo annonce du soleil jusqu’à 17h00, suivi d’un orage avec une forte pluie. Le parcours prévu fait 66 km et il ne va pas falloir traîner si nous voulons être rentrés à temps. Après le briefing et un arrêt au supermarché, nous traversons Gourdon pour prendre à gauche de l’autre côté de la ville. Nous passons dans la forêt au-dessus du Vigan, puis nous rejoignons la D673 jusqu’à la route de Cahors à Brive que nous empruntons sur une centaine de mètres pour une petite route de l’autre côté où une pancarte annonce « Route barrée ». Nous tentons le coup sachant que la plupart du temps, on arrive à passer à vélo. Nous faisons une pause restauration à Toulas, puis nous continuons jusqu’à Laval. C’est là que se trouvent les travaux. Le passage est entièrement obstrué par un camion, une pelleteuse et une tranchée qui traverse la route entre deux murs. Compte tenu du relief environnant, la seule option est de faire demi-tour et de remonter jusqu’à la route de Cahors pour prendre la route de Reilhaguet.

 


image d'un voyageLa route de Reilhaguet est très agréable, bien roulante et avec peu de relief car elle suit les crêtes. Nous nous arrêtons pour quelques photos sur un parking face au village de Reilhaguet qui trône sur l’extrémité de la colline. L’arrêt est écourté car la rallonge ne fait qu’augmenter le risque de rouler sous l’orage ce soir. Nous traversons le village, puis une belle descente nous amène jusqu’au pont sur l’autoroute qui passe dans la Combe de la Dame. Nous remontons de l’autre côté jusqu’aux Vitarelles où nous nous regroupons à droite sur la route de Rocamadour. Suit une belle descente dans la vallée de l’Ouysse puis une longue montée au-dessus de la superbe vallée de l’Alzou jusqu’à Rocamadour. Nous nous regroupons sur l’esplanade face au rocher où est accroché le village historique. Le soleil chauffe bien et nous faisons des photos en attendant les derniers, puis nous continuons un peu plus loin jusqu’à une zone très ombragée avec une belle vue sur le rocher. Nous nous installons pour déjeuner sur un banc et sur les murets. Les touristes, intrigués par nos vélos, ne manquent pas d’assaillir certains d’entre nous d’une foule de questions. Après déjeuner, le café d’à côté est pris d’assaut pendant que les autres flânent alentour. Il y a des ruines qui méritent quelques photos.

 


image d'un voyageFinalement, nous repartons pour faire quelques photos du groupe sur l’esplanade ensoleillée, face au rocher, juste avant la descente dans la vallée de l’Alzou. En descendant, nous nous arrêtons une nouvelle fois pour prendre des photos, puis nous fonçons vers le bas jusqu’à la rivière. Nous traversons le pont puis remontons de l’autre côté. Nous sommes face au vieux village et un nouvel arrêt photo s’impose. Juste au-dessus de nous, le pigeonnier de l’Aiguille fait, lui aussi, face au village. Finalement nous continuons la montée jusqu’à Couzou puis nous passons sous l’autoroute pour rejoindre Saint-Projet alors que le ciel se couvre et devient bien noir derrière nous. Nous prenons la route de Gourdon, fréquentée mais lisse et plate. Pascal G. et Jean-Pierre filent devant. Nous ne les reverrons qu’au camping. En arrivant à Gourdon, nous prenons à gauche pour rentrer par les petites routes de la vallée du Bléou. Nous rentrons au camping à 17h00, juste avant l’orage. Mon compteur affiche 77 km et 1258 m de montées. Jean-Luc trouvera de la grêle en rentrant chez son fils qui le loge à quelques kilomètres de là, mais nous, nous n’aurons que de la pluie et quelques coups de tonnerre.

 

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