Trébas (81) – 4/2025
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Vendredi 25 avril 2025
Le parcours
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Le récit
Comme d’habitude, nous nous regroupons à l’entrée du camping pour le briefing matinal. Les propriétaires du camping sont là pour les photos du départ. Nous sommes dix-huit, plus deux chiens. Pour la première fois depuis que nous organisons de tels rassemblements, nous roulons tous en trike. Seul celui de Roberto est sans assistance électrique. Après les explications d’usage sur le parcours de la journée et la météo qui s’annonce ensoleillée malgré la fraîcheur matinale, nous prenons le départ sur la petite route pleine de trous qui passe devant le camping. Heureusement, nous ne tardons pas à rejoindre la route principale qui longe le Tarn et qui est, elle, bien revêtue. Au bout d’une demi-heure de route en descendant le long du Tarn, nous faisons un arrêt. Un roue du trike de Maryse est dégonflée. Après un regonflage, Roberto, qui avait injecté du produit dans la chambre à air quelques jours auparavant, nous assure que ça devrait tenir. Nous repartons sous le soleil. Un peu plus loin, nous passons sous le tunnel de Courris, qui ne fait que 125 m, puis nous traversons le Tarn avant d’arriver à Ambialet, notre première étape touristique de la journée.
La géographie d’Ambialet est assez extraordinaire. Ici, le Tarn fait une boucle presque complète autour d’un sommet où est perché un Prieuré. Une centrale hydroélectrique a été construite à l’endroit le plus étroit pour profiter de la courte distance entre l’amont et l’aval. L’arrivée est superbe avec les eaux calmes du Tarn et la chapelle Notre-Dame de la Capelle qui domine l’entrée de la presqu’île. Après quelques photos, nous faisons un nouvel arrêt devant le joli bâtiment rose de l’usine hydroélectrique. Nous allons ensuite voir le barrage qui assure un niveau d’eau suffisant à la prise d’eau de la centrale. Les eaux du Tarn, hautes des pluies des jours précédents, ont quelque peu envahi la route qui passe juste en-dessous du barrage qui a conservé deux troncs d’arbre apportés par la crue. Après quelques photos, nous prenons la route du Prieuré qui monte au sommet de la presqu’île. La pente est rude, 11 % au maximum, mais l’équipe est vaillante et nous rangeons les vélos sur l’esplanade devant l’église du Prieuré. De là, on a une belle vue sur l’usine et le village. Un sentier, passant entre l’église et le cimetière, permet de découvrir une vierge dans un creux du rocher, une grotte et un point de vue juste au-dessus du village. Après les photos nous redescendons au village, passons devant l’usine hydroélectrique puis prenons le pont qui enjambe le bras aval du Tarn.
Nous longeons le Tarn encore sur quatre kilomètres, puis nous prenons à droite la route de Sérénac. Ça grimpe franchement, parfois à plus de 10 %, avec de superbes lacets dans la forêt. Finalement, nous arrivons sur le Causse où nous faisons une petite pause au carrefour de la route de Sérénac. Nous reprenons la route qui est maintenant plus facile. Nous traversons Sérénac, puis Saint-Julien-Gaulène, avant de descendre au fond de la vallée du ruisseau d’Aygou où nous nous arrêtons au bord de la route pour la pause méridienne. Après déjeuner, nous remontons sur le Causse pour descendre un peu plus loin dans la vallée du Bouldouyre et remonter de l’autre côté puis, après avoir traversé la route de Valence d’Albigeois, redescendre dans la vallée du ruisseau de la Broncarié. Ensuite, nous attaquons la grosse montée de l’après-midi avec encore de fortes pentes. Dans la montée, la chaîne du trike de Martine casse. Pendant que je répare, on apprend que Xavier s’est renversé dans un virage de la descente qui précède. Heureusement sans mal, il nous rejoint bientôt et me donne un coup de main pour réparer la chaîne. J’ai les mains toutes noires, mais mon petit flacon de produit ad-hoc fait merveille, avec un peu d’eau, pour retrouver ma couleur d’origine. Nous reprenons la montée qui présente encore des passages bien raides.
En haut, nous voyons dépasser les éoliennes de Courris qui sont à l’arrêt. Nous faisons ensuite une belle descente jusque dans la vallée du Tarn que nous traversons sur le pont que nous avons pris ce matin après le tunnel, puis nous prenons à gauche pour remonter le long de la rive gauche vers Villeneuve-sur-Tarn. Nous faisons un arrêt pour attendre Roberto et Maryse. La roue du trike de Maryse s’est encore dégonflée. Roberto change la chambre à air pendant que nous quittons notre place pour éviter de respirer les effluves empoisonnées en cours d’épandage dans le champ d’à côté. Finalement, nous atteignons Villeneuve-sur-Tarn où nous nous regroupons avant de repasser sur la rive droite pour rejoindre Trébas, heureux de cette superbe journée sous le soleil. Nous fêtons ça avec l’apéritif offert par l’AFV sous la tente de la guinguette où un coin nous a été aimablement alloué par le propriétaire du camping. Nous avons parcouru environ 59 km aujourd’hui pour 876 m de dénivelé.
Samedi 26 avril 2025
Le parcours
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Le récit
Guy a été obligé de nous quitter suite au décès d’un proche. Xavier et Christine, qui étaient venus avec lui sont aussi repartis. La météo de ce jour ne s’annonce pas fameuse, avec de la pluie une bonne partie de la matinée. Jacky, Marie-Paule et Jean-Paul L. ont décidé de ne pas rouler aujourd’hui. Nous ne sommes que douze au départ. Le temps est couvert et frais, avec du brouillard qui se transforme en un ciel uniformément gris. Après le briefing, nous remontons le long de la rive droite du Tarn. Nous quittons le département du Tarn pour celui de l’Aveyron. Au niveau de l’usine hydroélectrique de la Croux, le tunnel est interdit aux vélos. Nous prenons le contournement qui grimpe à côté et nous redescendons au niveau du barrage près de la sortie du tunnel. Après les premiers dix kilomètres, nous faisons une pause à l’aire de repos juste avant Lincou. À Lincou, le tunnel que nous avions prévu de prendre est aussi interdit aux vélos. Nous prenons à droite par le village, passons devant le château pour rejoindre la route de Réquista puis prendre à droite la route qui passe par-dessus la sortie du tunnel et rejoint les bords du Tarn et notre itinéraire prévu. Nous traversons le Tarn sur le pont de la Girbe, puis après trois kilomètres nous repassons sur la rive droite pour rejoindre Brousse-le-Château.
Nous traversons le village jusqu’à la mairie pour profiter des commodités locales et avoir un bel aperçu du village et des remparts. Nous revenons ensuite jusqu’au vieux pont pour une visite à pied. Nous n’avons pas pu entrer dans le château, mais les étroites ruelles pavées et en pente, les remparts, les passages en escalier, le cimetière et l’église (superbe), ainsi que les points-de vue, valent vraiment l’effort de grimper sur ce piton rocheux chargé d’histoire. Dommage que le soleil n’ait pas été de la partie. Après trois quarts d’heure passés à arpenter les ruelles du village, nous repassons le pont pour continuer de remonter le long de la rive gauche du Tarn alors que la pluie annoncée se met à tomber. Un peu plus loin, nous repassons sur l’autre rive puis nous empruntons le tunnel de Saint-Cyrice. Un feu régule la circulation alternée dans le tunnel. Un bouton permet d’avertir que des cyclistes sont dans le tunnel et rallonge la durée du feu rouge pour les véhicules venant en face. L’éclairage en bleu et orange est psychédélique. Le tunnel suivant est interdit aux vélos et la voie verte passe par le village de Broquiès. Ça rallonge de plus de sept kilomètres notre parcours prévu et nous rajoute une belle montée. Il est finalement un peu plus de treize heures lorsque nous arrivons au point de pique-nique à l’aire de repos du château de Saint-Izaire et que la pluie cesse.
Nous nous installons sur le banc pour éviter les gouttes qui tombent des arbres. Après déjeuner, une séance photo s’impose. Le château, en briques rouges, est superbe. Il y a, campé sur la pelouse, un guerrier à cheval construit avec des pièces métalliques de récupération à la moustache impressionnante. L’ensemble est du plus bel effet. Jean-Paul M. n’a pas eu peur de ranger son trike devant la porte d’entrée du château juste sous la herse. Le village ne dépare pas au-dessous de ce bel ensemble couleur brique. Nous repartons par les petites ruelles et le parcours nous fait passer devant l’église, puis par une calade, belle descente en pavés terminée par deux petites marches que je saute sans difficultés mais que les trikes bas ont plus de mal à passer. Finalement, après moult photos du passage acrobatique, nous traversons les petites ruelles pour quitter le village par la route de Faveyrolles. Suit une belle montée avec des passages fort pentus, suivie d’une belle descente du même acabit avec deux beaux lacets, jusqu’à Faveyrolles. Nous ne traversons pas le village, mais après avoir traversé la rivière locale, le Gos, nous avons une belle vue sur le village accroché à la montagne.
La montée qui suit est la plus importante de la journée, avec parfois de fortes pentes. La récompense vient ensuite avec une superbe vue sur les montagnes environnantes à partir de Bournaguet. Nous nous regroupons en haut à Montclar, sur la place du village. Les maisons limitent la vision sur le paysage, mais à la sortie du village une surprise nous attend. Un ancien moulin à vent a été transformé en observatoire. Un grand escalier, pas très esthétique, mais néanmoins bien pratique, nous permet d’accéder au sommet du moulin sans ailes où une plate-forme nous accueille avec des planches descriptives qui permettent de reconnaître les paysages des alentours. En repartant, après un parcours sur le Causse, une belle descente nous conduit à Coupiac où nous faisons une pause photo. Le château, la chapelle du Saint-Voile et ses fresques superbes, sont les plus belles attractions locales. La suite du parcours, quasiment toute en descente, nous ramène dans la vallée du Tarn où nous quittons l’Aveyron, avant d’arriver à Trébas. Nous avons parcouru plus de 68 km avec 911 m de dénivelé aujourd’hui. Nous terminons la soirée à la guinguette, dans une belle ambiance, par l’aligot proposé par le patron du camping.
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