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Vallée du Lot – 7/2009

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Jeudi 16 juillet 2009

Montcabrier (46) - Casseneuil (47)


La nuit a été calme. Nous repartons dans la forêt puis, lassés des montées interminables, nous décidons de redescendre vers la vallée du Lot et de prendre la voie verte jusqu'à la Garonne pour rentrer à la maison par le canal latéral. La descente sur la vallée de la Thèze est un vrai plaisir. La petite route serpente dans la forêt. Je suis à au mons 35 km/h lorsqu'un chevreuil traverse la route devant moi. Je n'ai pas eu peur car il n'était pas très près, mais j'ai eu tout loisir de l'admirer dans sa course. Malheureusement, ça a été tellement rapide et je roulais tellement vite que je n'ai pas eu le temps de faire une photo ni voulu prendre le risque de ne plus maîtriser ma trajectoire. Martine, qui était un peu plus loin derrière, n'a rien vu.

image d'un voyageNous retrouvons la route un peu plus fréquentée qui longe la Thèze jusqu'au Lot. Il n'y a pas beaucoup de monde. Nous doublons deux anciens qui discutent en vélo. Finalement, nous arrivons à Condat où se trouve le confluent. C'est un endroit ombragé avec de jolies maisons et des murets de pierre. L'idéal pour quelques photos.

Nous repartons par le sentier de la voie verte qui longe le Lot, mais un peu plus loin, nous tombons sur une barrière infranchissable : Une grille avec un tourniquet où les cyclistes doivent passer avec le vélo dressé sur la roue arrière. Pour nous, il faudrait décrocher les sacoches et il n'est pas certain qu'on aurait pu passer les tricycles, même dressés sur la roue arrière. Finalement, nous prenons la route. Il y a deux inconvénients : d'abord les voitures, car la circulation autour de Fumel est assez dense en période estivale, et puis il faut passer en haut alors que la piste restait au bord du Lot. Arrivés à Fumel, je décide d'aller en parler au syndicat d'initiative. La réceptionniste n'a pas l'air très motivée pour prendre en compte ma requête. Visiblement, c'est pour elle un job de vacances et elle n'a pas l'air d'être très au courant de ce qui touche à la piste cyclable. Tant pis. Je repars avec un plan résumé de la suite du parcours.

image d'un voyageNous quittons Fumel et retrouvons la voie verte de l'autre côté du Lot. Elle emprunte des petites routes peu fréquentées au milieu des vergers. C'est très agréable et il y a peu de dénivelé. Le soleil tape fort. À mi-chemin entre Fumel et Penne d'Agenais, on descend au bord du Lot pour la pause méridienne et la baignade. Ensuite, nous restons sur la rive gauche jusqu'à Penne d'Agenais, où nous changeons de rive. On fait le plein d'eau au port, juste sous le pont. Il fait très très chaud. Nous repartons pour suivre la voie verte qui s'écarte un peu de la rive et qui se perd dans la vallée. Plus loin, il nous faudra nous arrêter pour récupérer de la chaleur de la route qui brûle au soleil.

À Villeneuve sur Lot, on s'arrête prendre un pot dehors, à l'ombre d'une tonnelle. La bière irlandaise est très appréciée. Nos véhicules font sensation, comme partout où nous passons. Ensuite, nous retraversons le Lot pour repasser en rive gauche le temps de passer un méandre de la rivière. Le pont suivant, qui nous ramène en rive droite, comprend une piste cyclable sur le côté. L'accès n'est pas très facile en tricycle car il y a un angle droit à passer. On y arrive en ripant les vélos. La largeur est juste suffisante et on ne peut pas croiser un vélo droit. Ici, l'eau est rouge.

Plus loin, on trouve une belle piste cyclable. Juste avant d'arriver à Casseneuil, on s'arrête dans un petit bois de jeunes sapins où nous plantons la tente, pas très loin des maisons. Le temps se couvre et juste après le montage, l'orage gronde et nous déverse des trombes d'eau bien rafraîchissantes. Il y aura plusieurs averses, même pendant la nuit, mais l'orage ne durera pas.

On aura parcouru 64 km aujourd'hui, soit 169 km depuis le départ.

 

Vendredi 17 juillet 2009

Casseneuil (47) - Saint-Laurent (47)


image d'un voyageIl a plu une grande partie de la nuit. Le temps a bien fraîchi. Nous essuyons une grosse averse juste après avoir enfilé les anoraks. On s'abrite sous une avancée de grange puis nous nous équipons complètement pour la pluie et le froid. On aura droit encore à 2 averses dans la journée.

Nous nous arrêtons à midi pour manger à Clairac, au bord du Lot, puis nous allons prendre un café au bar. Juste après être repartis, on a droit à une nouvelle averse. Nous nous abritons au mieux sous une bordure de toit qui nous permet d'éviter le plus gros. On s'apercevra en repartant qu'un abri de bus, à deux pas de là et orienté dos au vent, nous aurait bien convenu, mais c'était trop tard.

Après Aiguillon, c'est le retour à la civilisation. Il n'y a rien de prévu pour rejoindre le canal. Il faut donc traverser la Garonne avec les poids-lourds et les supporter encore pour les 3 km qui suivent.

 

image d'un voyageOn retrouve la voie verte du canal avec le soleil, mais il fait encore froid. Arrivés à Buzet, une nouvelle averse nous rattrape, mais nous trouvons un abri à temps. Un peu plus loin, la publicité d'un camping situé à 1500 mètres nous incite à quitter le canal. C'est un camping familial tenu par des Hollandais au moulin Saint-Laurent, entre Bruch et Port Sainte-Marie. L'accueil est sympathique et une maraîchère est venue proposer là ses fruits et légumes. On fait les courses sur place.

Nous avons fait 67 kilomètres et 236 depuis le départ.

 

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