Le Vigan (30) – 09/2025
Mercredi 24 septembre 2025
Le parcours
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Le récit
Lassés de la pluie et du froid à Millau que nous avions rejoint après notre séjour à Entraygues-sur-Truyère, nous sommes arrivés ce matin au Vigan où nous avons posé le camping car au camping du Val de l’Arre. Sans perdre de temps, nous préparons les vélos et le casse-croûte et nous quittons le camping vers onze heures pour un petit parcours d’un peu plus d’une quarantaine de kilomètres. Il fait encore frais, mais le ciel est bleu avec quelques nuages, gage de beau temps. Nous quittons le camping puis nous prenons tout de suite à gauche une petite route qui grimpe vers le sud en suivant la combe de Ficou. Le revêtement est très mauvais et nous zigzaguons en évitant les trous. Heureusement ce n’est pas très long, même si n’avançons pas vite à cause de la forte pente. Nous débouchons sur la route de Roquedur, mieux goudronnée et qui monte moins fort. Nous montons entre des murs de verdure, puis après quelques virages le paysage se dévoile. Nous distinguons entre les montagnes les maisons d’Avèze et du Vigan.
Juste après le virage où nous nous sommes arrêtés pour les photos, une surprise nous attend. La route est entièrement recouverte d’éclats de verre sur près de deux mètres. Sans doute un pare-brise qui a éclaté. Nous poussons les vélos sur la bande d’herbe à gauche qui n’est pas exempte de verre, mais comme nous ne sommes pas dessus, rien ne reste dans les pneus et nous repartons en évitant les rares éclats de verre entraînés un peu plus loin par les pneus des voitures. Après quelques virages, nous nous arrêtons dans la montée pour pique-niquer au soleil au bord de la route où nous n’avons rencontré qu’une seule voiture. Après le déjeuner et un arrêt photo pour admirer le paysage, nous continuons la montée jusqu’au col du Perras (598 m). À partir de là, nous redescendons jusqu’au fond de la vallée de la Vis. Nous passons d’abord un second col, celui des Aires (520 m), au niveau de Saint-Bresson, puis nous continuons la descente jusqu’à Saint-Laurent-le-Minier et le confluent de la Crenze et de la Vis.
Cet endroit prisé des touristes possède plusieurs attraits. Un château, un vieux pont qui enjambe les deux rivières, un aqueduc et une belle cascade de la Vis avec une plage en-dessous. Tout ça au fond des gorges de la Vis. Il y a du monde sur la plage, qui appartient au château, et des touristes au restaurant local. Construit par Pierre de Sarret en 1664, le château de Saint-Laurent-le-Minier est situé sur une sorte de promontoire s'avançant en proue de navire à la jonction de la Crenze et de la Vis. Les jardins auraient été réalisés selon un plan de Le Nôtre. La cascade est artificielle et a été construite pour alimenter le château grâce à l’aqueduc. Tout le terrain de la rive gauche de la Vis entre la cascade et le château appartient au château. Après la pause photo, nous rejoignons la route des gorges pour passer devant l’ancienne usine, continuer la descente jusqu’au confluent avec l’Hérault et poursuivre jusqu’à Ganges.
Nous traversons la ville encombrée de voitures et, après un arrêt au café en plein centre, nous traversons le Rieutord pour grimper dans les petites rues de la zone nord et rejoindre la piste cyclable après deux erreurs de parcours. La piste, suivant le tracé de l’ancienne voie ferrée le long du Rieutord, conduit jusqu’à Sumène avec une alternance de viaducs et de tunnels, tous plus superbes les uns que les autres. Nous passons notre temps à nous arrêter faire des photos. L’arrivée à Sumène est superbe car la piste cyclable domine les toits de la ville. Nous descendons jusqu’au Rieutord pour passer en rive droite et grimper jusqu’à Cap-de-Coste (359 m) et redescendre de l’autre côté pour rejoindre la route du Vigan. Il y a beaucoup de circulation et, bien que la route qui suit l’Héraut, puis l’Arre, soit jolie, nous n’en profitons pas, d’autant qu’il est interdit de s’arrêter en raison du risque de chute de pierres. Nous passons Pont d’Hérault, puis devant le château du Rey pour rejoindre le camping après être allés faire des courses au supermarché. Le compteur affiche 48 km pour 775 m de dénivelé.
Jeudi 25 septembre 2025
Le parcours
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Le récit
Ce matin, c’est sous un beau soleil mais une température encore fraîche que nous donnons nos premiers coups de pédale. Nous restons sur la rive droite de l’Arre en passant sous l’aqueduc près du camping. Nous passons devant le magasin d’usine des collants Well, fabriqués ici, puis nous traversons l’Arre pour rejoindre le centre ville du Vigan. Nous prenons une route parallèle à la route principale pour éviter la circulation, puis, traversant de nouveau l’Arre, nous rejoignons Avèze. Là nous faisons une pause photo près du Pont Vieux qui est interdit à la circulation. Nous traversons ensuite le village en passant sous le château dont le parc nous surplombe de cèdres impressionnants. Puis nous prenons à gauche la route de Pommiers qui grimpe dans la montagne. Ça monte bien raide au début, puis ça se stabilise, mais la pente reste assez forte. Nous montons dans la forêt jusqu’à Pommiers où nous faisons une petite pause au-dessus du village où le décor environnant se découvre. Pommiers est partiellement caché derrière les arbres. Ne dépassent que quelques toits et la statue de la vierge.
Le parcours qui suit est quasiment plat sur quatre kilomètres, puis une montée facile nous amène à Montdardier. Nous sommes sur le Causse. Nous faisons une première pause devant le parc d’aventures où une grosse toile d’araignée en cordage est tendue entre les arbres, annonçant la couleur pour les aventuriers de tout poil. Nous rejoignons ensuite le village surplombé de son superbe château à demi caché par les arbres centenaires du parc. En-dessous, on distingue les deux tours qui flanquent le portail historique. Arrivé au centre, nous prenons à gauche puis, à la sortie du village nous prenons à droite la route de Navacelles. Nous faisons une petite pause au carrefour. De ce côté on voit mieux le château, mais il est un peu loin. Après quelques photos, nous prenons la route du Causse qui est relativement plate. Le ciel devant nous s’assombrit et un arc-en-ciel annonce de la pluie. Après quelques kilomètres nous arrivons à Blandas puis nous rejoignons les belvédères au-dessus du cirque de Navacelles.
Après un instant de réflexion, nous prenons la piste piétonnière qui fait la largeur de nos vélos pour rejoindre le belvédère au-dessus du cirque. Il n’y a pas grand monde juste quelques personnes attablées au restaurant local et des touristes qui nous rejoindront plus tard. Nous prenons notre temps pour faire les photos. Le coin est spectaculaire. La Vis coule au fond des gorges. Elle a creusé une belle boucle avant d’avoir réussi à filer tout droit, laissant à la postérité une superbe œuvre d’art naturelle. Finalement, nous quittons le belvédère pour nous installer à côté sur l’herbe et au soleil intermittent pour déjeuner. Pour l’instant, les nuages noirs ne semblent pas gagner vers nous, mais ce n’est sans doute que partie remise. Nous renonçons ensuite à descendre au fond des gorges. C’est un surplus de treize kilomètres avec une forte descente et une remontée par le même chemin. Finalement, nous rejoignons la route par laquelle nous sommes venus alors qu’une petite pluie se met à tomber. Nous mettons la tenue intégrale et la pluie s’arrête. Nous gardons la tenue par précaution et aussi pour lutter contre le froid.
Nous repassons à Blandas puis, à la sortie du village nous prenons une petite route à droite. Le revêtement n’est pas très bon, mais c’est globalement descendant. Nous rejoignons la route de Montdardier que nous prenons à gauche, en direction du Vigan. À Montdardier nous nous arrêtons devant l’ancienne porte du parc du château. Une pancarte, de l’autre côté de la route, explique l’histoire du château et de cette porte. Après quelques photos, nous entamons la longue descente jusqu’à Avèze. Nous faisons une pause photo juste après Montdardier pour garder un souvenir du magnifique paysage de montagne qui s’offre à nous. Arrivés à Avèze, nous traversons l’Arre en passant le Pont Vieux interdit aux voitures. Nous rejoignons le centre ville du Vigan puis, par la route que nous avons prise ce matin, nous rejoignons le camping. Nous avons parcouru 49 km et 731 m de dénivelé. En soirée, nous faisons une petite balade à pied près du camping où le soleil couchant éclaire le vieux pont et son aqueduc ainsi que la belle chute d’eau du moulin. Nous terminerons nos vacances par une petite visite à Nimes, chez des amis, avant de rentrer à la maison.