Accueil > Arcachon –> Bretagne – 5/2013 > Récit > page 2 >

Arcachon –> Bretagne – 5/2013

Pages : < 1 - 2 - 3 - 4 >

Vendredi 3 mai 2013

Yves (17) - Poiroux (85)


Voir le parcours sur OpenRunner

image d'un voyageNous quittons le camping de bonne heure. Le temps est couvert et brumeux. Nous retrouvons rapidement la vélodyssée qui suit la côte en bordure de la réserve naturelle des marais d’Yves. Nous traversons Châtelaillon-plage. Un peu plus loin, aux Angoulins, nous prenons par erreur la piste qui mène à la pointe. Heureusement, nous nous en apercevons assez tôt. En approchant de La Rochelle, la brume laisse la place au soleil. Le thermomètre fait un bond. La piste nous mène au port de Minimes, puis nous passons face aux tours et au vieux port qui ornent les dépliants touristiques.

 


image d'un voyageLa traversée de La Rochelle se fait relativement vite et bien grâce au balisage de la vélodyssée. On a toutefois des passages en chicane qui obligent à riper les roues des trikes et de la remorque. La piste suit le canal de Rompsay et, bien que nous soyons en pleine ville, le paysage est très agréable. Après la ville, le revêtement est grossier, mais nous arrivons à rouler assez vite car il n’y a pas de pente. Par contre, les vibrations sont importantes et le matériel souffre. Peu à peu, la piste se transforme en chemin.

 


image d'un voyageNous faisons la pause méridienne à Dompierre-sur-mer. La température est bien montée. Lorsque nous repartons, nous reprenons le chemin pour finalement revenir sur notre décision et choisir un itinéraire plus roulant. Nous entrons dans le marais poitevin. Le relief devient complètement plat. Pour passer la Sèvre Niortaise, nous sommes obligés d’emprunter la départementale et de rouler avec les camions dont le vent nous pousse à chaque fois. Passé le fleuve, nous trouvons une piste cyclable qui nous accorde un répit agréable. Le vent s’est levé et l’avancée est pénible car nous l’avons en face et rien ne l’arrête dans ces paysage de marécages. À Grues, nous nous arrêtons faire le plein d’eau au cimetière.

 


image d'un voyageAprès la platitude du marais, nous retrouvons les collines. Elles coupent le vent, mais il y a des côtes et l’étape est très longue. Nous prenons notre mal en patience. Finalement, à Avrillé, nous retrouvons Guy, l’époux de Marie-Laure, qui est venu à notre rencontre avec son trike. Les derniers kilomètres jusqu’à Poiroux se font péniblement et nous arrivons avec plaisir à la maison d’hôtes des Coquenlorge. Cette étape sera notre plus longue. Le compteur affiche 117 km, à 13,5 km de moyenne, et la douche sera la bienvenue. Pour clôturer la soirée, nous prenons le repas accompagné d’une ventrée d’huîtres qui régale nos estomacs affamés.

 

Samedi 4 mai 2013

Poiroux (85) - La-Barre-de-Monts (85)


Voir le parcours sur OpenRunner

image d'un voyageC’est sous le soleil que nous faisons la photo du départ ce matin. La journée s’annonce belle, même si l’air est encore un peu frais. Nous partons par les petites routes très agréables. En plus, le terrain est plat et nous roulons bien. Nous nous arrêtons rapidement pour diminuer la couche de vêtements. À l’Île d’Olonne, nous retrouvons la piste de la vélodyssée. Il y a quelques passages un peu étroits, mais c’est bien praticable. À Brem-sur-mer, Hervé, souhaitant refaire son plein d’eau, s’adresse au bar de coin et se voit notifier un refus. Pendant ce temps là, Marie-Laure fait connaissance avec le chien de la maison devant laquelle elle est arrêtée. Il est très gentil et n’aboie pas, ce qui est rare.

 


image d'un voyageNous nous arrêtons pour la pause méridienne à Brétignolles-sur-mer. Il y a des bancs et des tables près de la plage. C’est royal. On peut même installer un fil entre deux arbres pour sécher le linge dans le vent. Lorsque nous repartons, nous devons faire face à plusieurs obstacles. Des barrières en chicanes sont très difficiles à passer avec les trikes chargés et la remorque. C’est à croire que l’administration ne veut pas que les cyclistes utilisent la piste cyclable ! On a même vu des vélos droits avoir des problèmes à certains endroits. Finalement, nous décidons d’abandonner la vélodyssée et de suivre la route. Nous y trouvons une très belle piste cyclable, très large, bien bitumée et séparée des voitures. Notre moyenne augmente et nous avalons la traversée de Saint-Gilles-Croix-de-Vie en peu de temps.

 


image d'un voyageLes derniers kilomètres pour rejoindre La Barre de Monts se font sur la route. Il y a un peu de circulation, mais les voitures ne vont pas vite et cela ne pose pas de problème. Finalement, nous arrivons au camping où nous pouvons encore profiter de la chaleur du soleil avant la fraîcheur de la soirée. Nous avons parcouru près de 89 km aujourd’hui à presque 15 km/h de moyenne. Nous apprécions d’avoir fait une étape plus courte après la longueur de celle de la veille.

 

Pages : < 1 - 2 - 3 - 4 >

 

Retour sur la page de présentation