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Itinérance AFV n°1 – 07/2014

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Vendredi 18 juillet 2014

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin, c'est encore du beau temps. Après avoir plié, nous reprenons la route le long de la vallée du Célé. Au village suivant, Marcilhac-sur-Célé, nous quittons la route pour rejoindre le centre et la boulangerie, située juste à côté du moulin qui fabrique la farine. Nous n'avons pas réalisé que Janvier, qui s'était arrêté un peu plus haut, ne nous a pas suivis. Pendant que nous achetions du pain à la jolie boulangère, lui a filé tout droit sur l'itinéraire prévu. Nous ne le reverrons que le soir au camping. Nous attendons un peu et, ne le voyant pas arriver, nous décidons de continuer, pensant qu'il nous rattraperait ou que, s'il avait filé devant, il nous attendrait au moins à Cabrerets où nous devons quitter la vallée du Célé. Nous reprenons la route principale à la sortie du village. À partir de Sauliac-sur-Célé, la vallée se rétrécit et devient encore plus belle avec des falaises alternant de chaque côté. À la sortie de Sauliac, nous passons devant le château de Géniez qui domine la boucle de la rivière. Un peu plus loin, nous passons près de la chapelle de Roc Troucat, accrochée au rocher au-dessus de nos têtes.

 


image d'un voyageÀ Liauzu, nous nous arrêtons devant le musée de l'Insolite, attirés par les vieux vélos suspendus dans la falaises. J'ai à peine dégainé l'appareil photo que je me fais insulter proprement par le propriétaire des lieux. Nous découvrons après coup qu'il a mis des affiches un peu partout interdisant de faire des photos. Il n'y a rien de marqué sur le parking où une pancarte précise qu'il est réservé à la clientèle du musée. Devant son amabilité exacerbée, nous reprenons notre route pour disparaître dans le petit tunnel juste à côté. Nous nous arrêtons juste après le tunnel pour nous remettre de nos émotions et faire une petite pause. Il commence à faire chaud et un peu d'ombre est la bienvenue. Le village suivant est Cabrerets. C'est là que nous quittons la vallée du Célé pour remonter celle de la Sagne. C'est jour de marché et nous nous arrêtons pour y faire un petit tour. Aucune trace de Janvier qui a filé sans nous attendre. Après nos emplettes, nous remontons cette jolie vallée très verdoyante. La pente n'est pas très forte et nous sommes parfois à l'ombre, ce qui est bien agréable. Il y a très peu de circulation. Nous nous regroupons en haut, au lieu-dit Le Pont, au carrefour de la D653.

 


image d'un voyageUne fois tout le monde reposé, nous repartons en face pour rejoindre le petit village de Sabadel-Lauzès où une zone de pique-nique nous attend pour la pause méridienne au bord de la Sagne. Il y a un lavoir, une jolie charrette peinte en bleu et une plaque indiquant « Place du Rampeau ». Une autre plaque, juste à côté indique que c'est le point de départ du « chemin du ruisseau qui se perd ». Après une visite du village qui ne comprend que quelques maisons, nous repartons, non sans avoir fait une photo du groupe au bord de la Sagne. Ensuite, la route continue à monter jusqu'au carrefour de la D10, puis c'est une descente très rapide sur la vallée du Vers et Saint-Martin-de-Vers. Nous traversons le village endormi sous le soleil. La route descend en pente douce en suivant le cours du Vers. Compte tenu de la chaleur, nous avons décidé de ne pas faire la fin du parcours, qui comprend deux grosses montées, et de filer directement à Vers en descendant la vallée. Après un parcours rapide dans la verdure, coincé entre deux collines, nous arrivons à Vers où la fête se prépare, juste derrière le camping. Nous avions été prévenus par le gérant lors de la réservation. La digue qui supporte la voie ferrée nous protégera des sons directs.

 


image d'un voyageIl est 14h30, et compte tenu de notre parcours raccourci, nous sommes bien en avance sur l'horaire prévu. Cela nous laisse le temps de flâner et de profiter de la fraîcheur du Lot qui passe juste à côté du camping. Celui-ci est très ombragé et très agréable. Il y a peu de monde et c'est très calme. Notre ami Janvier est arrivé une demi-heure avant nous après avoir effectué la totalité du parcours prévu. Son parcours en solitaire l'a sans doute incité à bien solliciter son moteur électrique dans les côtes qui, nous a-t-il dit, n'étaient pas piquées des vers. Nous nous retrouvons pour l'apéritif traditionnel au pied de la digue qui sépare le camping de la rivière. L'ambiance est toujours aussi conviviale. William nous montre ses photos sur sa tablette. Nous aurons encore des tas de souvenirs. Nous irons nous coucher à la nuit, au moment où le concert commencera. Il ne s’arrêtera qu'après 2h00 du matin, mais la fatigue sera la plus forte. Nous avons quand même roulé plus de 50 km aujourd'hui.

 

Samedi 19 juillet 2014

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageLe ciel est un peu voilé ce matin, mais le soleil ne va pas tarder à sortir. Richard et Christine viennent me chercher pour me montrer une bête posée sur le tronc de l'arbre près de leur tente. C'est bien une cigale, une bestiole qu'on entend chanter depuis le second jour, mais qu'on a souvent du mal à voir. En arrivant, Richard et Christine m'ont dit qu'ils aimeraient avoir l'occasion de voir une cigale pendant leur séjour dans la région. Sans doute celle-ci les a-t-elle entendus. Juste avant de partir, nous faisons une photo du groupe au complet devant le Lot, à l'entrée du camping. Nous faisons aussi un arrêt au commerce local et à la boulangerie, puis nous prenons la route qui remonte le Lot. L'ancienne voie ferrée longe la route, envahie d'arbustes. Une étude est en cours pour en faire une piste cyclable, mais des opposants préféreraient faire revivre la voie ferrée comme à l'origine. La route est très belle avec, par endroits, de hautes falaises. Après Les Masseries, nous passons un premier tunnel. Juste avant Bouziès, la route est carrément magnifique, coincée entre le rocher, qui parfois la surplombe, et la rivière.

 


image d'un voyageAu débouché d'un second petit tunnel creusé dans la roche, André nous arrête pour nous montrer le château des Anglais, juste derrière nous. Des « châteaux des Anglais » il en existe plusieurs dans les rochers bordant le Lot entre Cahors et Figeac, construits alors que la rivière était la seule voie de communication. Ces fortifications troglodytiques existaient avant la guerre de cent ans. Elles étaient des repères de brigands à la solde de l’Anglais. Celle de Bouziès, datant du XIVème siècle, a gardé le nom de château des Anglais. Après avoir bien mitraillé le château, la rivière, le pont et le port situé de l'autre côté, nous repartons par le pont pour changer de côté. Nous faisons une pause revigorante sous le pont avant de repartir non sans avoir fait de nouvelles photos du château qu'on distingue bien depuis ce côté de la rivière. Nous suivons le chemin qui passe devant le port avant de revenir sur la D40 qui longe la vallée du Lot sur la rive gauche.

 


image d'un voyageAprès Bouziès, la route s'élève peu à peu au-dessus de la vallée. C'est un parcours magnifique, à mi-falaise, dominant le Lot. Nous nous arrêtons régulièrement pour faire des photos, même si la place est un peu étroite. C'est l'avantage d'être à vélo, on peut s'arrêter partout. Les côtes sont malgré tout un peu raides et il faut pousser et tirer sur les jambes. À force de monter, on domine bien la vallée et on voit de plus en plus loin. Finalement, nous arrivons au carrefour au-dessus de Saint-Cirq-Lapopie, où nous sommes passés mardi. Hervé a un peu trop forcé sur son moteur qui semble grillé. Il va souffrir dans les fortes côtes avec un développement un peu grand sans motorisation. Après un court arrêt, nous descendons dans le village où nous faisons une pause pour prendre de l'eau. Nous repartons sans trop nous attarder pour prendre à droite, à près une belle descente, la D42 qui mène à Concots. Au carrefour, j'attends les derniers pendant que les autres montent jusqu'au belvédère, quelques centaines de mètres au-dessus. Au moment où Jean-Jacques, qui est le dernier à arriver avec Frédéric, commence à monter la route très pentue à cet endroit, il s'arrête car sa chaîne a sauté. Il se rend compte qu'un maillon est cassé. Heureusement, il a tout ce qu'il faut pour réparer et quelques minutes après nous repartons. Quand nous arrivons au belvédère, André nous attend et nous dit que les autres ont filé devant.

 


image d'un voyageLa suite est une longue montée dans la forêt de chênes verts. Nous devons atteindre le plateau du causse. Une fois en haut, une jolie petite descente nous amène à Concots où nous trouvons André qui avait filé devant nous. Juste à l'entrée du village, une citerne-caselle est signalée par un panneau. C'était, autrefois, une réserve d'eau vitale pour les habitants de ce coin aride. À Concots, nous nous installons sur la place du village où une table ombragée nous accueille. Il y a aussi un peu d'ombre sous l'auvent du nouveau bâtiment qui doit servir pour les festivités locales. Une chaleur lourde inonde le village. Nous ne traînons pas trop. Frédéric, adepte de la sieste, décide de filer devant pour s'adonner à son sport favori après le repas. Il compte s'éveiller en nous entendant passer, mais il sera surpris car, ayant loupé une bifurcation, il ne sera pas sur notre route et arrivera à destination en dernier. Nous reprenons la route qui monte et descend au milieu de la verdure. Nous traversons Cremps, puis nous arrivons à Lalbenque où nous faisons un arrêt au supermarché.

 


image d'un voyageAprès avoir fait nos courses pour le lendemain, nous repartons. Arrivé au rond-point, juste après le supermarché, j'arrête la file et je demande si tout le monde est là. J'entends des « oui » bien affirmatifs, alors nous continuons. C'est ainsi que nous avons oublié Colette et Daniel qui étaient encore en train de charger leurs courses sur le parking. Ils arriveront plus tard après s'être un peu perdus, jusqu'à la zone industrielle de Cahors, et fait quelques kilomètres supplémentaires. Finalement, après encore une dizaine de kilomètres où montées et descentes se succèdent, nous arrivons chez André, notre point de départ et terme de ce périple. Nous sommes rejoints un peu plus tard par Colette et Daniel et encore après par Frédéric qui nous raconte sa surprise de se réveiller sans nous avoir entendu passer et sa découverte de l'erreur de parcours. Il a oublié de prendre une route à droite dans une patte d'oie à la sortie de Concots. Heureusement, son GPS l'a remis sur le bon chemin. Après un apéritif pour ne pas déroger à notre tradition, nous sommes allés dîner au restaurant tout proche, ce qui fût fort agréable. Nous avons parcouru 52 km aujourd'hui et 371 km depuis notre départ de chez André dimanche dernier.

 

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