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Itinérance AFV n°4 – 06/2016

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Samedi 18 juin 2016

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageNous avons quitté la maison sous un ciel couvert, mais il ne fait pas froid. Lorsque nous arrivons à Lalande, Gilles est déjà au rendez-vous. Nous avons prévu de rallier tous les trois en trike le point de départ de cette première itinérance de 2016, la quatrième organisée sous l'égide de l'Association Française de Vélocouché. Une belle balade nous attend pour grimper progressivement jusqu'à Saint-Paul-de-Loubressac, au sud de Cahors, le long de la vallée de la Barguelonne, jusqu'à sa source. Après quelques photos, nous prenons la route de Lauzerte dont le revêtement est tout neuf. Ça roule très bien. Un vrai plaisir. Il n'y a pas beaucoup de voitures, même si le marché de ce matin à Valence d'Agen crée un peu de circulation. Au bout de quelques kilomètres, le revêtement n'est plus refait, mais l'ancien est quand même bien lisse. Juste après Moboul, nous prenons à droite la route de Montesquieu et nous traversons la petite Barguelonne, puis la grande Barguelonne. Nous suivons la rive gauche de cette dernière par une petite route bien lisse qui monte doucement. Le soleil fait une percée entre les nuages et nous nous arrêtons pour alléger notre tenue. Un peu avant Cazes-Mondenard, Gilles nous invite à prendre une petite route à gauche pour faire une petite visite à son fils. C'est un petit aller-retour de trois kilomètres. Ça monte bien et l'assistance électrique est la bienvenue pour grimper nos chargements sur le coteau. Après avoir visité la maison en cours de rénovation, nous repartons bientôt pour reprendre notre route dans la vallée de la Barguelonne.

 


image d'un voyageÀ la sortie de Cazes-Mondenard, nous nous installons à l'intérieur du stade pour déjeuner au soleil. Il y a une table et des toilettes, le summum du confort. Après Cazes-Mondenard, la route monte un peu puis redescend jusqu'au niveau de la rivière. Là, nous passons sur l'autre rive, à Cazillac pour continuer à remonter progressivement sur cette petite route sans circulation. Nous passons en-dessous de Tréjouls. Un gros nuage noir se montre à l'horizon et on voit qu'il pleut dessous. Heureusement, un coin de ciel bleu reste accroché au-dessus de nos têtes et nous suit. Le nuage passe sur le côté, nous évitant de nous mouiller. Depuis le départ, nous avons le vent dans le dos et nous ne le sentons que lorsqu'on s'arrête. Arrivés au bout de la D104, nous prenons à gauche une route plus large qui monte un peu et que nous quittons bientôt pour retrouver la petite route qui suit la grande Barguelonne qui n'est plus maintenant qu'un ruisseau. Peu à peu, les cultures de céréales et de fruitiers laissent la place aux prairies et à la lande. Le relief s'accentue et nous montons franchement après être passés de l'autre côté de la rivière. Nous sommes près de la source. Arrivés à la D55, nous la prenons à droite pour grimper sur le coteau. La pente est bien raide jusqu'à ce que nous ayons rejoint la D19. Au bout, nous rejoignons la D820, l'ancienne nationale 20 qui est à quatre voies, mais autorisée aux vélos. Les trois kilomètres et demi qui nous séparent de chez André sont parcourus rapidement et s'achèvent par l'agression d'un automobiliste rageur, sans doute fâché qu'on empiète sur ce qu'il considère comme son territoire et qui nous rase à toute vitesse en klaxonnant. Nous avons parcouru 71 km aujourd'hui.

 


image d'un voyageLorsque nous arrivons, quelques-uns des autres participants sont déjà là. Jean-Pierre est venu en trike depuis Andernos, en quelques jours. Il a essuyé pas mal de pluie. Nous, nous n'avons pas eu une seule goutte d'eau de la journée. Peu après les autres arrivent et nous sommes au complet. La moitié des participants habitent loin : Serge et Christian, dans le nord de la France, Francine à Nancy, Richard et Christine dans le Jura. Nous formons une petite équipe de dix trikes, ce qui est très convivial. André, conformément à ses habitudes a soigné l'accueil. Une table a été dressée dans le garage où nous pouvons dîner ensemble et des rameaux de cerisier ornés de cerises n'attendent que l'on se serve pour se régaler. Il a également affiché le parcours prévu au mur et établi une liste à compléter pour que chacun mette ses coordonnées personnelles afin de garder le contact après la randonnée. Après le dîner où nous dégustons les spécialités locales amenées par les participants, André installe le projecteur et nous passe le film d'un de nos rassemblements de vélos couchés. Rapidement, le groupe se soude et l'ambiance conviviale s'installe. Il faut dire que pour la plupart nous avons déjà roulé ensemble, soit à l'occasion d'une randonnée, soit au cours d'un rassemblement.

 

Dimanche 19 juin 2016

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageNous sommes debout à six heures. Le ton de la randonnée est donné dès le départ. Nous devons partir à huit heures. Sur les dix, cinq ont choisi l'option remorque : André, Serge, Christian, Jean-Pierre et moi. La remorque de Jean-Pierre est une mono-roue. Christian et Francine ont installé un Veltop qui les protégera de la pluie, voire du soleil. Après le briefing d'usage, nous prenons la route. Le temps est plutôt humide et une pluie fine nous accueille dès nos premiers tours de roue. Après une petite descente, nous nous arrêtons au Fraysse pour admirer un joli pigeonnier sur pilotis à l'intérieur d'une propriété privée. Notre groupe coloré attire le regard des voisins. Un peu plus loin, nous passons devant un moulin, puis nous attaquons une côte bien raide jusqu'au Méric. Là, nous faisons une pause pour nous découvrir un peu, réchauffés par la montée, puis nous admirons un autre superbe pigeonnier qui trône au cœur du hameau. Nous redescendons dans la vallée du Lemboulas pour rejoindre la route de Lalbenque. En bas, nous devons remettre les vêtements de pluie. Nous traversons Lalbenque sous la pluie et nous allons directement au supermarché de l'autre côté. Pendant que chacun fait ses provisions, la pluie cesse. Nous repartons cap à l'est, en direction de Villefranche-de-Rouergue, notre objectif du jour.

 


image d'un voyageNous faisons une pause à Vaylats pour admirer le couvent. C'est un beau bâtiment avec un clocher et des tourelles. Une brèche a été faite dans le mur de clôture pour faire passer les engins de chantier qui effectuent une rénovation. Après quelques photos, nous reprenons la route jusqu'à Bach. Nous nous arrêtons près de l'arrêt de bus. Un villageois en voiture s'arrête pour nous questionner. Ensuite, nous prenons vers le sud sur un kilomètre environ pour rejoindre Escabasse, un lieu-dit de la commune. On y trouve un superbe lavoir papillon qui doit son nom à la forme des plans inclinés qui servaient autrefois à essorer le linge. Il y a, devant, un petit étang avec de beaux nénuphars en fleurs. Un peu en-dessous, de l'autre côté de la route, nous pouvons admirer deux énormes puits qui servaient autrefois à alimenter le village en eau potable. Nous repartons par une petite route, où l'herbe a tendance à reprendre ses droits, qui nous ramène sur la D19 que nous avons quittée au village. Nous passons devant les phosphatières du Cloup d'Aural, puis après quelques kilomètres, nous nous regroupons à l'entrée de Varaire. Nous rejoignons ensuite le centre du village où se trouve un joli lavoir du même type que le précédent et où s'ébattent quelques canards. Après Varaire, nous prenons à droite et nous nous arrêtons pour voir le dolmen. Après avoir bien profité de la pause, nous reprenons la route.

 


image d'un voyageÀ l'entrée de Marsa, un troupeau de moutons occupe la route. Il tourne à droite et ne nous dérangera pas. À l'entrée de Beauregard, on s'arrête pour admirer une jolie cazelle. Elle possède une cheminée et il est possible qu'elle ait été aménagée en habitation sommaire. Après quelques photos, nous gagnons le cœur de cette petite bastide où une halle couverte trône fièrement au milieu de la place principale. Nous rejoignons ensuite le terrain de boules, à la sortie où nous pouvons calmer nos estomacs affamés par une longue matinée à pédaler. Heureusement, il ne pleut pas et même si le temps est toujours couvert et le vent pas très chaud, nous pouvons déjeuner au sec. Après nous être restaurés, nous reprenons la route pour nous arrêter cinq kilomètres plus loin voir un autre dolmen. C'est une belle pierre plate très large où nous nous faisons un plaisir de monter le temps de quelques photos. Un peu plus loin, nous faisons un crochet pour aller voir l'ancien prieuré de Laramière. C'est un beau bâtiment un peu austère avec un joli jardin. La route est tranquille jusqu'à Savignac où nous approchons de notre objectif du jour. Après un regroupement, nous prenons une petite route qui contourne Villefranche-de-Rouergue pour finalement rejoindre le camping au sud de la ville, près du terrain de sports. Malgré nos échanges par mail, la gérante n'a pas enregistré notre réservation, mais il y a largement de la place et nous sommes installés confortablement sur une belle pelouse bien rase. À la soirée, nous sommes quelques-uns à aller faire un tour de la ville à pied. Le compteur affiche un peu plus de 59 km pour la journée et environ 130 km depuis notre départ de la maison.

 

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