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Itinérance AFV n°5 – 07/2016

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Samedi 23 juillet 2016

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageParti à huit heures de la maison, je suis cette route que j'ai déjà fait plusieurs fois. Elle monte doucement le long de la vallée de la Barguelonne jusqu'à la source. C'est par là que je m'arrête pour casser la croûte vers midi. Suit une raide montée pour rejoindre le plateau, puis quelques kilomètres sur la quatre voies et j'arrive chez André vers 13h30 après environ 67 km. Quelques minutes après moi, c'est Colette et Daniel qui arrivent de Digne en deux étapes. Le temps de discuter et de prendre une douche et les autres sont là. Il y a Patrick et Martine venus de l'Yonne, Stéphane qui arrive de Bruxelles, Nadine la Bordelaise, Françoise de la Moselle, et Jacques et Nicole du Mans. Au moment de descendre son trike du toit de sa voiture, Françoise s'aperçoit qu'elle a perdu la clé de l'antivol. Heureusement, celui-ci n'est pas passé dans la roue, mais seulement dans le bras arrière et dans la barre de toit. Nous démontons cette dernière et réussissons à faire glisser l'antivol pour libérer le trike. Quelques colliers plastique pour fixer l'antivol sur le cadre sans qu'il touche la roue et le trike peut rouler. La semaine de randonnée est sauvée pour Françoise, mais nous n'avons pas de solution pour ses clés de maison qui ont été perdues avec celles de l'antivol. Après quelques coups de fil et un vidage complet de la voiture pour tenter, sans résultat, de retrouver les clés, elle n'a toujours de solution et décide d'attendre le lendemain pour investiguer davantage.

 


image d'un voyageOdile, venue des Alpes de Haute Provence, arrive la dernière, alors que nous avons déjà entamé l'apéritif. Elle compte sur nous pour finir le montage de son garde-boue arrière. Nous montons le trike sur la table-établi fabriquée par André et une armée de médecins se penche sur le chevet du malade. En peu de temps, la solution est trouvée et, après un petit usinage dans l'atelier très bien équipé d'André, le trike peut rouler. Une fois le problème résolu, nous nous installons pour dîner sur la longue table installée par André dans son immense garage. C'est l'occasion de déguster quelques spécialités locales, solides et liquides, apportées par les uns et les autres. Je vais ensuite avec André au restaurant d'en face, la Grange du Levat, où nous réservons le repas pour le soir de notre retour samedi prochain. Nous avons déjà apprécié à plusieurs reprises sa cuisine locale et c'était avec beaucoup de regrets que nous n'avons pas dîné là lors du voyage itinérant de juin dernier car le restaurant était fermé. Nous retrouvons le groupe et terminons la soirée en évoquant nos souvenirs communs. La plupart d'entre nous se connaissent déjà, s'étant rencontrés à l'occasion d'un ou plusieurs rassemblements ou ayant déjà participé à l'un de nos voyages itinérants. Nous ne traînons pas trop à la nuit tombée car le lever sera très matinal demain.

 

Dimanche 24 juillet 2016

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin, le temps est couvert et un peu frais. Nous faisons le briefing traditionnel dans l'allée devant le portail de la maison d'André, puis nous partons un peu après huit heures. Nous prenons la quatre voies par laquelle je suis arrivé la veille. Il y a très peu de circulation ce dimanche matin. Nous quittons la quatre voies à Ventaillac pour prendre la D47 où nous sommes rejoints par Geneviève. Nous sommes au complet, tous en trike. André, Colette, Patrick, Daniel et moi tirons chacun une remorque. Les autres ont choisi l'option sacoches, plus ou moins remplies suivant les préférences de chacun. Pour une fois, les femmes sont plus nombreuses. Elles sont sept pour six hommes. Nous traversons Granéjouls, puis l'Hospitalet et nous rejoignons Labastide Marnhac où, après être passés sous le château, nous nous arrêtons de l'autre côté du village pour faire des courses à l'épicerie locale sous l’œil surpris des habitants du lieu. Il commence à faire chaud. En repartant, nous passons le Cluzel, puis, après 500 m sur la route qui relie Cahors à Montcuq, nous continuons à monter jusqu'au Bournaguet. À partir de là, nous profitons de huit kilomètres de descente jusqu'au fond de la vallée du Lot. C'est bien rafraîchissant au milieu de la verdure et le revêtement n'est pas trop mauvais.

 


image d'un voyageOn se regroupe après la partie la plus pentue, au carrefour de la D12. Nous parcourons ensuite les 2,5 km en pente douce qui nous séparent de Douelle, au bord du Lot. Nous faisons une petite pause pour visiter l'église. Un ex-voto représente un bateau de haute mer, étonnant pour une ville située en plein milieu des terres. Comme il est trop tôt pour déjeuner, nous décidons de poursuivre jusqu'à Saint-Denis-Catus. Nous traversons le Lot, puis nous passons devant le château de Lagrézette et son joli pigeonnier sur pilotis. C'est aussi une cave réputée du vin de Cahors. Nous remontons la vallée du ruisseau de Rouby, passant Espère, puis Calamane. Au niveau de Nuzéjouls, ça commence à grimper franchement et le groupe s'étire. Nous nous regroupons au point culminant, l'usine de Boissières, une ancienne briqueterie avec une superbe cheminée en briques. Une fois que chacun a récupéré à l'ombre, nous entamons une belle descente pour rejoindre Saint-Denis-Catus, au fond de la vallée du Vert. Là, une belle aire de repos nous accueille pour un déjeuner au bord de la rivière. En repartant, nous entamons une nouvelle montée pour passer de la vallée du Vert à celle du Céou. En redescendant, nous faisons une pause photo devant le joli village de Peyrilles surmonté d'un château. Un joli toboggan suivant le ruisseau de Peyrilles nous mène jusqu'à Concorès au bord du Céou. Nous traversons le village pour rejoindre le camping du moulin des Donnes, un peu plus loin, au bord de la rivière.

 


image d'un voyageUn petit plongeon dans la piscine est le bienvenu. Le branchement électrique permet de recharger tous nos accessoires et les batteries, et le congélateur permet de refroidir nos blocs réfrigérants pendant la nuit afin de nous garantir un peu de fraîcheur pour la journée prochaine. Après dîner, nous nous installons en cercle pour discuter sur l'un de nos deux emplacements. À la nuit tombante, certains décident d'aller faire une balade à pied. Nous rejoignons le village dont on a vite fait le tour. Il y a du monde en terrasse au restaurant local. Après avoir vu l'arrière du château campé au bord du Céou, nous montons jusqu'à l'église. Quelques chats rôdent autour de l'édifice. Une habitante du lieu nous prévient qu'il faut se méfier car ils sont d'humeur changeante. Finalement, le ciel s'assombrissant de plus en plus, nous regagnons le camping où nous ne tardons pas à sombrer dans les bras de Morphée, après un peu plus de 56 km à rouler aujourd'hui.

 

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