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Itinérance AFV n°8 – 05/2019

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Lundi 27 mai 2019

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageC’est sous un ciel couvert que se tient le briefing ce matin. Le campeur d’à côté nous propose de faire une photo du groupe, ce que nous acceptons avec plaisir. Après avoir quitté Magès, nous prenons la route de Rocamadour qui descend dans la vallée de l’Alzou. Au détour d’un virage, nous apercevons les premières maisons de Rocamadour sur l’autre versant de la vallée. Nous nous arrêtons après le pigeonnier de Laguille, pour profiter de la vue imprenable, face au village accroché à la falaise. Après les photos, nous terminons la descente pour remonter de l’autre côté jusqu’aux maisons du haut du bourg. Nous continuons ensuite en direction de l’Hospitalet, au sommet de la falaise. Au cours de la montée, on a encore une belle vue sur Rocamadour. En haut, nous nous arrêtons au belvédère de l’Hospitalet. La vue sur Rocamadour est imprenable et nous sommes les seuls touristes à cette heure matinale. Nous quittons l’Hospitalet en direction de Gramat par une route qui monte doucement. Un peu plus loin, nous rejoignons la D840, plus fréquentée et avec des poids lourds. Heureusement, la route est large et le bitume bien lisse, comme les pentes faibles, nous permettent un rythme soutenu. En moins d’une heure, nous sommes au supermarché de Gramat pour faire nos courses.

 


image d'un voyageNous nous dirigeons ensuite vers le centre-ville pour une petite balade touristique à vélo. Nous nous arrêtons sur la place devant la belle halle où nos vélos sont le principal sujet de conversation. Nous rejoignons la place commerçante où la boulangerie est fermée le lundi. Heureusement, une seconde boulangerie est ouverte un peu plus loin. Les accros du café vont faire un tour au bar avant que nous reprenions la route. Une voiture bloquant une ruelle nous oblige à un petit détour, mais nous retrouvons vite le parcours et nous quittons Gramat en direction de Bio. La petite route remonte lentement le long de l’Alzou mais, à partir de Bio, ça monte franchement. Heureusement, ça ne dure pas et la suite du parcours est plus facile. Après une petite pause avant Anglars, nous rejoignons le plan d’eau de Lacapelle-Marival où nous nous installons près du lavoir pour déjeuner. Marine et David, nouveaux venus au vélo couché et qui habitent là nous rejoignent en trike. Ils ont apporté de la tomme de chèvre, fabriquée lors d’un stage de Marine, et du café chaud. En échange, nous leur prodiguons moult conseils sur les trikes qu’ils viennent d’acquérir et leur utilisation. Marine peut tester le pédalage avec des cales grâce aux sandales de Martine. Nous terminons juste notre repas lorsqu’il se met à pleuvoir. Sous les arbres, nous sommes presque à l’abri. Le temps de mettre la tenue de pluie et ça se calme un peu. Finalement, nos deux amis repartent et nous reprenons notre route qui passe devant l’imposant château de Lacapelle-Marival.

 


image d'un voyageAprès Lacapelle-Marival, une longue montée nous conduit à St-Bressou, ensuite c’est une belle descente jusqu’au fond de la vallée du Drauzou, puis c’est à peu près plat jusqu’à Cardaillac. Là nous faisons une longue halte pour visiter le village dominé par ses deux tours. Dans les ruelles nous découvrons de magnifiques maisons, notamment l’Oustal Viel, une ancienne auberge dont le porche en pierre est orné d’une effigie féminine sculptée. nous faisons une petite visite de la tour de Sagnes. L’accès se fait à 4,45 m au-dessus du sol. Comme dans sa tour jumelle, la tour de l’Horloge, le bas de la tour est plein pour éviter les attaques au bélier. Un escalier à vis en pierre permet d’accéder à la salle supérieure, puis un second escalier similaire donne accès à la plateforme d’où la vue, sur les toits du village et sur les environs, est imprenable. La tour comporte des latrines anciennes portées par deux corbeaux sur sa face ouest. D’en haut, on a une belle vue sur la tour de l’Horloge, reconnaissable à la cloche qui occupe son sommet, et sur une tourelle ronde qui devait faire partie de la fortification triangulaire qui protégeait le centre du village.

 


image d'un voyageAprès la visite, nous reprenons la route en direction de Figeac. C’est à peu près plat jusqu’à la D840 que nous traversons pour prendre en face une petite route très raide sur une centaine de mètres, puis qui descend très fort, tout droit jusqu’à Figeac. Là, nous rejoignons le centre historique pour faire une visite à la place des écritures dont le sol est couvert d'une reproduction monumentale de la pierre de Rosette (14 x 7 m), sculptée dans du granite noir du Zimbabwe par l'artiste conceptuel américain Joseph Kosuth. C’est un hommage à Jean-François Champollion, natif de Figeac, qui a été le premier à déchiffrer les hiéroglyphes. Après cette petite visite, nous reprenons la route pour passer au magasin bio situé de l’autre côté du Célé, mais malheureusement il est fermé le lundi. Nous nous contenterons de quelques bières achetés au supermarché d’à côté. Nous terminons notre parcours pour rejoindre le camping à la sortie de Figeac, où nous arrivons en fin d’après-midi compte tenu du temps passé pour les différentes visites. Le compteur affiche presque 63 km pour 975 m de dénivelé. Comme hier, la soirée se termine juste avant la tombée de la nuit et nul ne bronche quelques minutes après le coucher.

 

Mardi 28 mai 2019

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin, on plie les tentes sous une petite bruine. La tenue de pluie est de rigueur car la journée ne s’annonce pas très belle. Heureusement, le temps maussade n’entame pas notre bonne humeur. Nous quittons le camping pour passer sous la voie ferrée et grimper pour quitter la vallée du Célé. La montée est raide jusqu’au lavoir. Ensuite, nous rejoignons la D2 qui nous mènera jusqu’à Livinhac-le-Haut et aux bords du Lot. Ça continue à monter et il y a quelques voitures, mais davantage en sens inverse. Suit une belle descente où je suis obligé de m’arrêter pour remettre en place le sac de la tente, fixé sous la remorque, qui s’est déplacé et touche la roue. Le paysage, composé de champs et de forêts, est agréable. En bas, nous traversons le ruisseau de Guirande puis nous remontons de l’autre côté. Ça grimpe jusqu’à Montredon, puis nous plongeons dans la vallée du Lot jusqu’à l’entrée de Livinhac-le-Haut sur une belle route lisse. Nous prenons à gauche la route qui domine le Lot et descend lentement. À Port d’Agrès, nous nous arrêtons à l’épicerie locale. L’accueil est très sympathique et la patronne nous propose un café. Elle offrira même la seconde tournée. Au moment de sortir, une pluie fine se remet à tomber alors que nous étions arrivés sous le soleil. Heureusement, elle ne durera pas.

 


image d'un voyageNous reprenons la route qui remonte la vallée du Lot. Il n’y a pas beaucoup de circulation et très peu de relief permettant une allure soutenue sans trop d’effort. Nous avions prévu de déjeuner à St-Parthem, mais il est bien trop tôt lorsque nous y arrivons. Nous décidons de continuer et de nous arrêter plus loin. Les bords du Lot sont couverts de cultures maraîchères où s’affairent quelques cultivateurs de salades. Nous passons Coursavy pour finalement nous arrêter à l’aire de repos de St-Projet. Nous avons déjà déjeuné là lors d’une itinérance précédente, mais à l’époque il faisait plus chaud. Les tables font le bonheur de ceux qui n’en ont pas. Pour notre part, le couvercle retourné de la remorque associé à nos deux pliants légers, fait parfaitement l’affaire. Le vent n’est pas très chaud, mais le ciel laisse passer un peu de lumière entre les nuages plus foncés. Arrivés à la fin du repas, un gros nuage noir s’avance et il ne tarde pas à pleuvoir. L’abri des arbres n’est pas suffisant mais c’est juste une averse de pluie fine et il ne pleut plus lorsque nous reprenons la route. La vallée est devenue de plus en plus étroite et les pentes couvertes de forêt font un paysage très agréable. Nous reprenons notre rythme remontant doucement le cours du Lot.

 


image d'un voyageQuelques kilomètres plus loin, nous arrivons à Vieillevie. Le château qui domine le village mérite un arrêt photo. Le ciel s’éclaircit quelque peu, mais les nuages sont toujours présents. Un peu plus loin, nous nous arrêtons face au château de Montarnal, situé de l’autre côté du Lot et dont on peut voir la tour principale entre les arbres. Finalement, le soleil fait son apparition et les nuages s’éclaircissent. Nous nous arrêtons pour alléger la tenue. La fin de la route est aussi facile et nous arrivons sans encombre à Entraygues-sur-Truyère où nous sommes accueillis par le château qui trône au confluent entre le Lot et la Truyère. Après un arrêt photo, nous poursuivons jusqu’au pont gothique sur la Truyère qui vient d’être rénové. Interdit à la circulation, il est réservé aux piétons. Nous traversons la rivière pour gagner le centre et rejoindre le camping au bord du Lot. Notre bilan de la journée est de 60 km pour 541 m de dénivelé. Après notre installation, nous allons en ville et nous terminerons la soirée par l’apéro, offert par l’AFV, et une pizza. L’ambiance au retour sera à la franche rigolade alors que nous passerons la passerelle sur le Lot qui mène au camping.

 

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