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Caunes-Minervois (11) – 9/2019

Mardi 17 septembre 2019

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageAprès le rassemblement de Rennes-les-Bains, nous avons été invités à passer quelques jours chez nos amis Jacqueline et Alain, afin de découvrir le Minervois et ses jolis paysages entre vignes et montagne. Ce matin, nous partons sous le soleil pour commencer par une balade dans les petites ruelles du vieux village de Caunes-Minervois. Nous faisons une pause photo place de la République où deux platanes géants encadrent une superbe fontaine en marbre du pays. Le diamètre des troncs est impressionnant et un des deux arbres a englobé le rocher près duquel il a poussé. Plantés en 1792, ils ont été classés « arbres remarquables » en 2017. Nous poursuivons la visite dans les petites rues de la ville. Il y a de très vieux bâtiments avec des fenêtres à meneaux, dont certaines en angle. Ça grimpe bien et certaines portions de rue sont pavées. Nous quittons la ville par l’est en direction de Trausse. Le paysage est couvert de vignes et vallonné. Nous passons dans l’Hérault. Un peu plus loin, nous obliquons vers le nord et découvrons le village de Félines-Minervois avec les vignes devant et les montagnes en arrière plan. Jacqueline nous fait passer par les petites rues du village, puis nous retrouvons la rue principale pour prendre à gauche la direction de Camplong. À la sortie du village, deux aloès arborent une superbe fleur de plusieurs mètres de haut. C’est impressionnant. On dirait des arbres. Nous poursuivons la route et nous quittons la plaine en passant sur l’Ognon. Ici commence le Massif-Central. Tant que nous sommes sur la face sud, la végétation reste méditerranéenne, mais ça ne va pas durer.

 


image d'un voyageLe soleil commence à chauffer. En arrivant à Camplong, le bord de la route est couvert de cactus en fleur et d’aloès. Nous faisons une pause auprès du puits sous les arbres, à la sortie du village. Le mécanisme est encore présent, mais il manque la motorisation. Nous repartons bientôt sur la route qui monte régulièrement et laissons derrière nous les vignes du Minervois. À St-Julien-des-Meulières, Alain et moi nous arrêtons à l’ombre derrière la chapelle pour attendre nos épouses qui ne tardent pas à nous rejoindre. Après une petite pause, nous poursuivons notre route en descendant dans la vallée de la Cesse pour la remonter à partir des Fourneliers jusqu’à Ferrals-les-Montagnes où elle prend sa source. Nous traversons le village. À partir de là, le paysage change. La végétation est plus foncée. Les arbres, différents et plus grands, fournissent une ombre rafraîchissante. Nous sommes passés de la végétation méditerranéenne à la végétation de moyenne montagne du Massif-Central. Nous nous octroyons une pause à l’auberge située à la sortie du village. Les boissons fraîches dégustées à l’ombre sont les bienvenues après cette montée au soleil.

 


image d'un voyageNous repartons sur la route ombragée qui monte régulièrement pour nous arrêter peu après à l’aire de repos de Campredon où la table nous accueille pour un déjeuner frugal. Il y a même un point d’eau dont la fraîcheur est la bienvenue. Le pied permet de faire une photo de l’équipe au complet. Après une pause bien méritée, nous repartons pour bientôt abandonner, après Peyrefiche, la route du col de Serières. Nous prenons à gauche la route de Lespinassière qui continue à monter dans la forêt. Arrivés au Roc Suzadou, la vue se dégage. Nous faisons une halte pour profiter du point de vue et regarder la table d’orientation. Un cycliste est en train de déjeuner à l’ombre au pied du rocher. Le soleil cogne et après quelques photos, nous repartons pour retrouver la fraîcheur de la route ombragée qui continue à monter. Un peu plus de 2 km plus loin, nous prenons à gauche la petite route de Chiffre. Nous sommes sur le plateau et la forêt s’est éclaircie pour laisser de la place aux prairies. La route est plus plate et suit les ondulations du terrain, puis après une petite descente au niveau de Chiffre, nous rejoignons la D920 et le col de Salettes (886 m), point culminant de notre parcours.

 


image d'un voyageAprès le col, nous repassons dans l’Aude. Le reste du parcours est tout en descente, jusqu’à Caunes-Minervois. Au niveau de la combe du Sahuc, juste avant Lespinassière, une maison dans un virage arbore une jolie fresque colorée. Nous nous regroupons devant la mairie de Lespinassière avant de poursuivre notre descente. À la sortie du village, nous prenons à gauche jusqu’à l’église puis nous revenons sur la route principale pour reprendre notre folle descente. À Citou, nous prenons la petite route à droite qui mène jusqu’à la chapelle St-Jean, au bord de l’Argent Double. Le nom de la rivière, à sec sur ce tronçon à cette saison, vient les pierres brillantes qui en tapissent le fond et font de jolis reflets dans le soleil. Martine en collecte quelques-unes. Un tas de pommes et de poires impropres à la vente ont été abandonnées au bord de la rivière par un producteur. Jacqueline et Martine font le tri et remplissent les sacoches. Après avoir fait le plein, nous reprenons la route de Caunes-Minervois et nous rentrons après une belle et rapide descente. Nous avons parcouru un peu moins de 57 km aujourd’hui, pour 977 m de dénivelé.

 

Mercredi 18 septembre 2019

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin, nous prenons en sens inverse la route par laquelle nous sommes rentrés hier. À la sortie de Caunes-Minervois, nous passons devant le pont romain qui enjambe l’Argent Double. Un peu caché par la végétation, nous sommes passés trop vite pour le voir hier. Juste avant le pont qui enjambe la rivière, avant Citou, nous faisons une petite halte pour alléger la tenue. C’est à ce moment là que nous voyons descendre quatre belles voitures anciennes de collection. L’admiration est réciproque et nous échangeons des signes avec les passagers. Nous repartons pour rejoindre Citou, un petit village accroché à la colline, dominé par son château en ruines. À l’entrée du village, alors que nous sommes arrêtés devant l’Oustal, le restaurant local, deux jeunes femmes à vélo grimpent la côte en danseuse sous nos applaudissements. Nous les retrouvons juste après de l’autre côté du village et nous nous arrêtons pour discuter. Ce sont deux sœurs Anglaises, de Liverpool, fort intriguées par nos vélos. Je propose à l’une d’elles d’essayer mon tricycle. Elle est tellement enchantée de l’essai qu’elle collera deux bises sur les joues de Martine et les miennes. Finalement, nous repartons ensemble et elles ont tôt fait de nous distancer.

 


image d'un voyageQuatre kilomètres plus loin, nous arrivons à Lespinassière, reconnaissable à la tour carrée de son château qui domine le village. En passant devant la mairie, nous voyons les vélos de nos deux Anglaises qui sont attablées au restaurant (il est déjà midi). À la sortie du village on a une très belle vue sur le château et les toits. Devant une des dernières maisons, un mannequin fumant la pipe est installé comme support de la boîte aux lettres. C’est l’occasion d’une nouvelle halte pour faire des photos. Nous repartons, passant devant la maison aux murs peints déjà vue hier, puis nous arrivons au carrefour de la route de Castans. Nous faisons une halte pour nous regrouper et nous désaltérer avant d’attaquer la rude montée au col de la Croix de Sous (893 m). La montée ne fait que 2,5 km, mais ça monte fort et le moteur du trike de Martine chauffe un peu. La puissance est réduite par l’automatisme de protection du moteur lorsque nous arrivons en haut. Nous faisons une longue pause pour grignoter un peu et récupérer avant d’entamer la longue descente qui suit.

 


image d'un voyageLa pancarte juste après le col annonce la couleur : 16 % ! Inutile de dire que nous fonçons. En descendant, nous avons de temps en temps, entre les arbres, une très belle vue sur les vallées en-dessous. Étant devant, je fais une halte au niveau du pont sur la Clamoux, juste avant Castans-Laviale pour attendre les autres et faire des photos. Nous nous arrêtons à Castans-Laviale pour admirer le paysage et jeter un œil au panneau d’affichage touristique. Une ancienne machine à trier en bois est exposée à côté. Les treillis sont amovibles, sans doute pour adapter le diamètre de sélection à ce qu’il faut trier. Après quelques photos, nous repartons dans la descente. Un peu plus loin, dans la forêt, l’épave d’une voiture incendiée est couchée contre les arbres qu’elle a partiellement carbonisés. C’est un coupé, mais il est impossible de déterminer la marque et le modèle. Pendant que nous regardons le carnage, un automobiliste s’arrête pour voir puis repart. Nous rejoignons la D112 à Lanoux. Un peu plus loin, je dépasse un groupe à vélo droit en filant dans les lacets de la belle descente. Après une double épingle à cheveux, le paysage se découvre et je m’arrête pour faire des photos et attendre les autres. Je suis vite rejoint par Alain puis par les filles et les vélos droits qui, eux, continuent sans s’arrêter.

 


image d'un voyageAprès quelques photos des gorges de la Clamoux et du village de Laval au fond de la vallée, nous rejoignons Cabrespine que nous traversons sans nous arrêter. À la sortie, nous passons devant la grotte de la Gaougnasse. Un courant d’air glacé en sort et nous surprend dans l’ambiance très chaude de l’après-midi. Nous terminons la descente à Villeneuve-Minervois où nous faisons une pause. Une belle statue en métal d’un violoniste en action est installée au coin d’une rue. Pour rejoindre Caunes-Minervois, Alain nous fait tester un chemin entre les vignes. Si le début est très praticable, ça devient vite difficile et cahoteux. Finalement, nous rejoignons le bitume près du château de Villerambert, puis la route directe de Caunes-Minervois. Le raccourci n’est pas vraiment probant, même s’il permet d’éviter un peu de circulation. Nous aurions été beaucoup plus rapides en prenant la route. De plus, on serait restés tout en bas. Finalement, nous rentrons à Caunes-Minervois après un peu plus de 46 km et 882 m de dénivelé. Encore merci à Jacqueline et Alain pour leur accueil et pour nous avoir fait découvrir cette belle région où il est fort probable qu’on organisera un rassemblement dans le futur.

 

 

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