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Cajarc (46) – 7/2020

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Mercredi 15 juillet 2020

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageLes locataires du mobile home d’à-côté ont fait du bruit cette nuit. Aujourd’hui, la météo a annoncé un peu de pluie. Pour l’instant, le temps est couvert et il ne fait pas froid. Nous traversons le pont sur le Lot puis nous prenons à gauche, la petite route qui longe la rivière. Alors qu’on monte lentement sous la falaise face à un coude de la rivière, on voit devant nous un énorme nuage de poussière. La route est en travaux et la balayeuse est en action. Pour la doubler, nous devons passer en apnée. Un peu plus loin, nous rejoignons le chantier en cours. Un feu règle la circulation sur une seule file. Nous passons sous l’œil intrigué des ouvriers. Dans les lacets après Saujac, une pluie fine nous oblige à nous arrêter pour mettre la tenue de pluie. Nous nous arrêtons une nouvelle fois au carrefour qui mène au Saut de la Mounine. La pluie s’atténue. Après un peu d’allers-retours pour retrouver les lunettes que Martine avait laissées à notre dernier arrêt, nous rejoignons le saut de la Mounine. C’est un beau point de vue sur la vallée. Une légende est attachée à ce lieu. Après quelques photos de la vallée et avoir pris connaissance de la légende affichée sur un panneau, nous repartons alors que la pluie cesse. Un peu plus loin, un nouveau point de vue nous permet de voir la vallée depuis le point de départ des parapentes. Nous reprenons la route, passant au Cayrol devant une jolie maison en pierres, pour redescendre au niveau de la rivière. Un nouvel arrêt nous permet d’admirer le château de Larroque-Toirac, surmonté par la falaise de l’autre côté.

 


image d'un voyageFinalement, nous traversons le Lot à St-Pierre-Toirac pour continuer de l’autre côté. À partir du pont sur le Cuzoullet, la route remonte sur le Causse. Nous faisons une pause en bas, avant d’attaquer la côte. Au cours de la montée, on peut voir le village de Faycelles qui nous attend là haut. Arrivés au sommet, nous prenons la voie romaine qui rejoint le village. Au bout, il faut grimper pour rejoindre le centre et l’église. Il y a de très belles maisons anciennes. En arrivant sur la D21, la route est barrée par un camion qui remplit une tranchée de béton. Nous attendons qu’il libère le passage, puis nous rejoignons le point de vue à la sortie de Faycelles. Comme l’heure est déjà avancée et qu’il ne pleut pas, nous décidons de déjeuner là plutôt que d’attendre d’arriver à Figeac et de risquer de déjeuner sous la pluie. Une table nous accueille près du point de vue. Après déjeuner, nous repartons par là où nous sommes arrivés pour rejoindre Figeac par les petites routes. Ça monte et ça descend, avec des pentes parfois bien raides, mais nous évitons les routes principales trop fréquentées. Le paysage est superbe avec la vue sur les collines et la vallée du Célé. Finalement, une grande descente nous fait passer par-dessus les quatre voies du contournement sud de Figeac et nous rejoignons le bas de la vallée du Célé. Nous longeons la voie ferrée, pour passer dessous puis rejoindre la ville où nous traversons la rivière pour rejoindre la place Champollion après un petit détour au bord du Célé pour repérer l’endroit initialement prévu pour déjeuner qui est aussi retenu pour notre prochain passage ici fin septembre.

 


image d'un voyageLa place Champollion est pleine de monde, la plupart des gens étant attablés aux terrasses des restaurants. Nous laissons les vélos à la garde de Martine pour aller voir la place des écritures tapissée au sol par une reproduction de la Pierre de Rosette, sculptée dans du granite noir du Zimbabwe par Joseph Kossuth en hommage à Champollion, interprète du mystère hiéroglyphique. Cette petite place est entourée de bâtiments du XIIIème siècle qui forment un superbe écrin à cette sculpture originale. Après la visite, nous allons prendre un café sur la place, puis nous quittons la ville pour prendre la route de retour. Nous longeons le Célé puis la route remonte avant Béduer. Nous traversons le village puis nous continuons jusqu’à Gréalou. Après Gréalou, nous prenons une petite route à droite et nous faisons une pause un peu plus loin à l’entrée d’un chemin. Nous y croisons quatre randonneurs qui rejoignent Cajarc. Après quelques échanges, il prennent le chemin de l’autre côté de la route pendant que nous grimpons à droite le chemin caillouteux par lequel ils sont arrivés. Ça grimpe un peu et Annie a du mal à avancer. Finalement, le parcours n’est pas très long et nous nous arrêtons au dolmen de Pech Laglayre. Après quelques photos, nous repartons sur un autre chemin, plus facile et descendant. Le reste du parcours globalement en descente puis très pentu jusqu’à Cajarc sera effectué avec une pluie fine. Nous avons parcouru 67 km pour 986 m de dénivelé. Le camping s’est bien vidé et a retrouvé son calme.

 

Jeudi 16 juillet 2020

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageL’épisode pluvieux d’hier est passé et ce matin, il y a du soleil. Par contre, la température a baissé et il faut être couvert. Nous partons par le pont sur le Lot puis nous prenons à droite à Salvagnac-Cajarc. Un peu plus loin, nous prenons la route de St-Jean-de-Laur qui monte sur le Causse. La montée régulière n’est pas difficile. Nous faisons une pause en haut pour alléger la tenue. Un peu plus loin, nous arrivons à St-Jean-de-Laur. Nous allons jusqu’à l’église pour faire quelques photos. Nous reprenons la route facile et calme sur le Causse pour nous arrêter un peu plus loin devant le lavoir de Souliers à Puyjourdes, après être passés devant la jolie cazelle et le moulin à vent du Ramier qui a perdu ses ailes. Le bassin du lavoir est plein de grenouilles qui sautent à l’eau à notre approche. Comme pour tous ceux de la région, les planches à laver en pierre sont disposées par deux en vis-à-vis, ce qui a donné le nom de lavoir papillon à ces installations d’autrefois. Il y a une source et deux bassins, le plus grand réservé sans doute à l’usage des brebis, et une pompe à main forgée aux fonderies Deville à Charleville-Mézières. Un peu plus haut, on trouve un grand puits dont l’eau est recouverte d’algues et de lentilles d’eau. La vie sur le Causse où l’eau est rare était autrefois entièrement dépendante de ce type de point d’eau. Nous en visiterons plusieurs au cours de la journée. Nous poursuivons notre route sur le Causse. Le relief peu accentué et quelques descentes douces nous permettent de tenir un bon rythme.

 


image d'un voyageNous rejoignons la route de Cahors à Villefranche-de-Rouergue que nous prenons sur 500 m avant de prendre en face la route de Loupiac. Nous traversons le village et un peu plus d’un kilomètre plus loin, nous nous arrêtons devant le prieuré de Laramière. Flanqué d’une église surmontée de trois cloches de taille différente, c’est une belle construction en pierres. Le portail est cadenassé et nous devons nous contenter de la vue derrière les grilles. Après quelques photos, nous repartons sur le Causse. Un peu plus loin, nous prenons un petit chemin à gauche pour rejoindre le dolmen de Peyco Levado. Juste à côté, un homme en tracteur est en train de défricher au broyeur, soulevant la poussière dans un bruit d’enfer. Nous faisons abstraction de la nuisance pour nous focaliser sur notre visite. Le dolmen est de bonne taille, soutenu par deux pierres verticales. Nous grimpons sur le sommet pour quelques photos. Nous reprenons notre route jusqu’à Beauregard où nous nous arrêtons à l’entrée du village, à l’aire de repos du terrain de boules, pour la pause méridienne. Une table en béton nous accueille. Le local des boulistes est fermé, de même que les toilettes attenantes, mais il y a un robinet avec de l’eau. Le vent frais et les nuages qui cachent le soleil n’incitent pas à se découvrir. Après déjeuner, nous repartons pour la visite du village.

 


image d'un voyageAvant d’arriver à la place, nous remarquons une ancienne maison sur la gauche dont il manque toute la partie avant. On distingue l’ancien conduit de cheminée et une poivrière au toit incliné fait une excroissance sur le côté. Nous nous arrêtons ensuite sur la place où siège fièrement une jolie halle couverte. De forme rectangulaire, elle date de 1604. Dans les murs en pierre sont aménagées les mesures à grains de différentes tailles qui servaient au commerce local. La charpente impressionnante permet de soutenir l’énorme poids de la couverture en pierres. Nous continuons la visite du village. Juste à côté, un mur est décoré à l’identique des peintures préhistoriques découvertes dans les grottes. C’est du plus bel effet. L’ancienne église a été transformée en maison d’habitation, mais le clocher possède toujours son horloge. Un peu plus loin, une cloche est pendue dans une ouverture au toit d’une maison. Certaines maisons sont très anciennes avec des fenêtres à meneaux. Après de multiples photos, nous reprenons la route qui serpente entre prairies et forêts. Nous passons Saillac pour arriver à Jamblusse. Là, un nouveau lavoir attire notre attention. Il comporte un bassin, bien sûr, mais aussi une partie abritée, plusieurs puits dont un entièrement fermé et équipé d’une pompe à main à volant. Là aussi, les planches utilisées par les lavandières ont la forme d’un papillon.

 


image d'un voyageNous reprenons la route pour nous arrêter au lavoir de l’Escabasse à Bach. Comme à Jamblusse, il y a une partie couverte et le bassin est très grand. Les nénuphars qui couvrent une partie de l’eau sont en fleurs de même que les autres végétaux qui poussent dans l’eau, donnant une belle note de couleur au paysage. Après avoir fait le plein de photos, nous reprenons les trikes pour prendre un chemin juste en face du lavoir qui descend dans la prairie. Un peu plus bas, on trouve deux immenses puits qui servaient autrefois à l’alimentation du village. Nous reprenons ensuite notre route sur le Causse. Après une petite pause pour caresser les chevaux qui paissent sous les arbres au bord du chemin, nous rejoignons la route de Cajarc. Nous nous arrêtons à Varaire pour prendre le café au restaurant local. Avant de repartir, nous échangeons quelques mots avec l’équipe d’anciens qui vient de terminer son repas au restaurant. Ils viennent de fêter l’anniversaire du plus âgé qui leur a payé le restaurant. C’est bien sympathique. Finalement, nous reprenons la route pour traverser Limogne-en-Quercy et finir par une belle descente jusqu’à Cajarc. Nous avons parcouru presque 65 km pour 813 m de dénivelé. La température est restée toute la journée plutôt fraîche pour la saison, ce qui n’est pas mal pour rouler.

 

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