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Cajarc (46) – 7/2020

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Vendredi 17 juillet 2020

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin le temps est couvert. Des randonneurs à pied, qui ont campé à côté, quittent le camping en même temps que nous. Nous montons sur le Causse vers Gréalou. Il y a un peu de circulation et quelques camions, mais c’est acceptable. Après la zone industrielle de Péchigou, avant Béduer, nous prenons à gauche une petite route qui descend vers le Célé. La descente est vertigineuse et se termine par un beau passage taillé dans le rocher. Je rejoins Pascal qui m’a devancé dans la descente, puis nous passons la rivière et attendons les autres à côté d’un très beau potager. Lorsqu’elles arrivent, nous faisons une pause grignotage. Nous repartons pour traverser Boussac et, à la sortie du village, nous prenons à gauche une petite route qui grimpe fort. Nous redescendons dans le Ravin du Vial, puis nous passons la voie ferrée pour remonter de l’autre côté vers Cambes. Dans la montée, Pascal s’arrête pour un souci avec le tube supérieur de sa chaîne. Nous réglons le problème puis, après avoir laissé le passage au facteur, nous reprenons la montée vers Cambes. Les fermes ici sont très belles. Ce sont de beaux bâtiments en pierres jaunes qui vont très bien dans le paysage. En arrivant à Cambes, un puits sur le bord de la route comporte une pompe identique à celle que nous avons vue hier au lavoir de Jamblusse. Celle-ci non plus n’est pas opérationnelle, mais elle a sans doute été remplacée par une pompe immergée car un tuyau sort du puits fermé.

 


image d'un voyageÀ Cambes, nous prenons la petite route qui monte à Claviès puis, après le village, nous descendons sur Lissac dans la vallée du Drauzou. Là, nous retrouvons une route plus large qui suit la vallée. Elle est barrée vers Camburat où nous voulons passer. Nous tentons notre chance quand même. En arrivant à Camburat, un chantier nous barre la route. Ils sont en train de construire un dos d’âne et le bitume est tout frais. Impossible de passer dessus. Un des ouvriers nous fait signe de passer sur le talus en terre fraîchement remuée. Finalement, après quelques mètres à pied en poussant les trikes, nous sommes de l’autre côté et nous pouvons continuer la route. À la sortie de Camburat, nous prenons la D840 sur quelques centaines de mètres pour tourner à droite vers Cardaillac. La route grimpe régulièrement et finalement, nous arrivons à Cardaillac où les deux tours dominent le village. Nous allons directement près de la salle des fêtes où un muret nous accueille pour le pique-nique. Le Labrador du restaurant d’en face nous a repérés et ne tarde pas à venir quémander de la nourriture. Il se couche patiemment au milieu de nous et pose pour la photo. Après déjeuner, nous allons prendre le café au restaurant, puis faire une visite du village. C’est très joli avec de belles maisons anciennes et nous pouvons grimper dans la Tour de Sagnes et monter jusqu’à la terrasse d’où on a une belle vue sur le village et les collines alentour. Nous terminons par un tour du village et reprenons la route de retour.

 


image d'un voyageNous redescendons par Fourmagnac puis repassons à Camburat. Le chantier est fini et la route n’est plus barrée. Nous descendons le long du Drauzou et, en arrivant à Lissac, nous remarquons un personnage que nous n’avions pas vu à l’aller. Peint en rouge, une bouteille à côté, un verre à la main, une cigarette au bec et une autre entre les doigts, le bonhomme de fer est assis sur le mur et attaché à l’arbre au-dessus par une chaîne. Un message pour les accros de la cigarette et de la boisson. Après quelques photos, nous continuons jusqu’à la route de Figeac. Un superbe viaduc en courbe, où passe la voie ferrée, enjambe la rivière et la route. Nous suivons la route vers Figeac puis 200 m plus loin nous prenons à droite la route de la vallée du Célé. La route que nous devions prendre un peu plus loin pour rejoindre Béduer est barrée. Le pont sur le Célé est en réfection complète et aucun passage n’est possible. Nous continuons jusqu’au pont suivant. Avant d’y arriver, nous passons sous l’église St-Martin de Camboulit. Elle est partiellement détruite et vaut le détour. Nous grimpons les quelques mètres pour une visite. Nous repartons ensuite par la route du Célé que nous quittons un peu plus loin pour monter jusqu’à Béduer.

 


image d'un voyageAprès Béduer, nous faisons un arrêt au chemin d’accès au dolmen de Martignes. Je suis le seul à parcourir à pied les deux cents mètres qui séparent la route du dolmen. En route, dans le champ à gauche un gros tronc déraciné est là depuis plusieurs années, poli et blanchi par le temps. Le dolmen de Martignes est surmonté de plusieurs petits dolmens, sans doute fabriqués par les visiteurs à partir des pierres du chemin. Après quelques photos, je fais demi-tour pour retrouver mes compagnons harassés par la chaleur au bord de la route. Ils ont eu tort d’attendre là car le chemin est ombragé et en plus il est praticable en trike. Nous continuons la route pour tourner un peu plus loin à droite sur une petite route qui rejoint l’itinéraire que nous avons suivi mardi dernier. Après le Mas de Pégouriès, nous rejoignons la route directe pour Cajarc et une belle descente vertigineuse nous ramène au camping. Nous avons parcouru presque 72 km aujourd’hui pour un dénivelé de 1115 m. Dans la dernière descente, mon trike a passé les 20 000 km. En 5 jours, nous totalisons plus de 325 km pour 4669 m de dénivelé. Cajarc représente un endroit propice à ce genre de circuits, à équidistance de plusieurs points remarquables qui font autant de destinations, tout en garantissant des parcours variés dans des paysages agréables. Nul doute que nous y reviendrons pour un rassemblement futur.

 

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