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Le Mas d’Azil (09) – 9/2018

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Vendredi 14 septembre 2018

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageNous sommes arrivés hier après-midi, en même temps que Michel et Jean-Claude, et peu avant l’arrivée de Philippe. Jean-Paul a laissé un message sur le forum vélorizontal pour prévenir qu’il n’arrivera que ce soir. Le temps est couvert, mais ne menace pas. Le soleil fera quelques rares apparitions dans la journée. André, installé sur la grande place du village avec son camping-car, nous rejoint pour le briefing. Nous sommes six au départ, tous en tricycle, sauf André qui roule à vélo droit. Jean-Claude et Michel roulent en musculaire. Après une photo du groupe, nous passons sous le pont puis prenons le chemin qui longe l’Arize pour rejoindre le Mas d’Azil. Nous traversons le village puis passons sous la grotte. La route monte doucement. À Rieubach, nous prenons à droite une petite montée suivie d’une longue ligne droite le long du ruisseau de Camarade. Arrivés presque au bout, nous prenons à gauche pour grimper dans la montagne. Après un peu plus de 4 km de montée dans la forêt, nous arrivons en haut et nous faisons une pause au carrefour de la route de Lasserre. Michel et Jean-Claude sont encore derrière et les autres ont filé devant. Nous sommes sortis de la forêt et les prairies sont surmontées du superbe paysage des montagnes ariégeoises dont les sommets sont encore dans les nuages. Nous rejoignons Philippe et André qui attendent à l’extrémité du cap de la Goutte.

 


image d'un voyageAprès que Michel et Jean-Claude nous aient rejoints et se soient reposés, nous repartons pour une petite descente suivie d’un belle montée pour rejoindre le point culminant du jour (670 m), au carrefour de la route de Camarade. Là, des brebis sont au pré, accompagnées de leurs agneaux. La clôture électrique est ouverte et nous voyons le fermier remonter du champ pour la refermer. Nous échangeons quelques mots. Les petits sont nés de la nuit dernière. Ils ne quittent pas la mère d’un pas. Nous reprenons la route qui ondule sur les collines avec un superbe paysage en toile de fond. La route redescend, puis remonte plusieurs fois afin de passer les ruisseaux. C’est une grande ligne droite avant d’arriver au carrefour de la route de Montesquieu-Avantès dont on voit émerger le clocher à travers la verdure sur la droite. Après une jolie descente en lacets, nous rejoignons la route de Saint-Girons que nous empruntons sur 1,5 km avant de plonger vers Montjoie-en-Couserans. Nous remontons vers le village où nous nous arrêtons sur la place pour la pause déjeuner. Une table en béton nous accueille. Le clocher fortifié mérite le détour, mais l’endroit manque de recul pour une photo bien cadrée. Deux artisans viennent investir la seconde table alors que nous finissons notre repas. Un chien du village vient quémander nos quelques restes et ne sera pas déçu.

 


image d'un voyageNous repartons pour rejoindre Saint-Lizier, juste à côté. Nous faisons un tour dans la vieille ville jusqu’au château, puis nous redescendons par une petite rue pavée pour rejoindre la route de Saint-Girons. C’est tout près, à peine deux kilomètres entre les deux villes. Nous gagnons le centre puis nous nous arrêtons au café. En repartant, nous traversons le Salat puis nous repassons de l’autre côté par le pont vieux afin de gagner les ruelles pavées du centre. Après un arrêt à la Collégiale, nous traversons les ruelles pour gagner l’extérieur de la ville. Après avoir longé la route de Foix, nous l’empruntons sur une centaine de mètres avant de prendre à droite une route pleine de trous qui mène à la voie verte. C’est un joli parcours qui relie Saint-Girons à Foix. Nous le suivons jusqu’à Lescure où nous montons en direction du Mas d’Azil. Après une montée facile, une très longue descente nous ramène au Mas d’Azil après un passage devant l’église de Reynaude et son calvaire à flanc de colline. Nous repassons la grotte, traversons le village et gagnons le camping par la route. Nous avons parcouru un peu plus de 60 km pour 790 m de dénivelé. À l’apéritif du soir, nous sommes rejoints par Jean-Paul, puis par Alain qui habite au village et enfin par un couple de tandemistes, Maryse et Gilles, qui s’intéresse au trike et a pris ses renseignements sur le forum vélorizontal. Ils rouleront avec nous demain.

 

Samedi 15 septembre 2018

Le parcours prévu


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Le récit


image d'un voyageCe matin, nous sommes dix au départ. L’équipe est complétée par Alain, qui roule sur son vélo couché en bambou à traction avant directe qu’il a fabriqué lui-même, par Jean-Paul qui est en trike à assistance électrique et par nos nouveaux amis Maryse et Gilles en tandem droit. Maryse a fait l’essai du trike de Martine et semble enchantée. Il y a un peu de brume au fond de la vallée, mais la journée s’annonce belle avec le ciel bleu très proche. Au départ, Alain nous prévient que, comme lorsque nous avons fait la reconnaissance l’an dernier, la route pour repartir de Foix est barrée par des travaux. Nous ne savons pas s’il est possible de passer, mais nous verrons bien et si ce n’est pas possible, nous prendrons la route de Saint-Girons pour rejoindre la voie verte à Cadarcet. Nous prenons la petite route de Gabre qui monte doucement. Rapidement, le soleil nous oblige à un arrêt avant Gabre pour alléger la tenue. Cette petite route très peu fréquentée est très agréable. Nous traversons Gabre, puis continuons à monter. Au Fourné, nous faisons une petite pause reconstituante en attendant Michel et Jean-Claude qui forment l’arrière-garde. Arrivés au bout de la route, nous prenons à gauche vers Baulou. Après le lieu-dit Rouquet, nous prenons à gauche puis tout de suite à droite une belle rampe qui sollicite les mollets. Après une belle grimpette, nous passons sous le pont de la voie verte qu’il est prévu d’emprunter au retour si on peut passer la zone de travaux à Foix. Un peu plus loin, nous nous arrêtons devant les ruines du monastère de Carol. Michel et Jean-Claude manquent à l’appel. Après un échange téléphonique, ils sont au niveau de la voie verte. Alain fait demi-tour pour s’assurer qu’ils sont sur la bonne route. En fait, ils sont montés sur le voie verte au lieu de passer dessous. Une fois qu’ils nous ont rejoints, nous repartons.

 


image d'un voyageNous continuons à grimper jusqu’à la route de Foix à Saint-Girons, 1 km plus loin. Nous prenons la route vers Foix sur 500 m environ, puis nous grimpons à droite vers Tresbens. Ça monte bien raide, mais nous profitons de la fraîcheur de l’ombre des arbres. Nous nous regroupons à Tresbens, près de la fontaine, avant de nous lancer dans la belle descente qui nous conduit jusqu’à Foix. Le château des Comtes de Foix, perché sur la colline entre l’Arget et l’Ariège, domine la ville. Nous nous regroupons avant l’entrée de la ville, mais le tandem file sans attendre, Maryse et Gilles souhaitant acheter un sandwich pour midi. Nous traversons les petites ruelles sous le regard intéressé des passants pour rejoindre la halle où nous nous installons pour déjeuner. Le café du coin a installé des tables sous la halle et les boissons fraîches et le café seront les bienvenus pour faire descendre notre repas. Alain va voir à vélo si le passage dans la zone des travaux est possible car nous sommes samedi et le chantier doit être arrêté. Malheureusement, la route est complètement barrée et nous devons prendre une autre option. Pendant ce temps là, André part à la recherche de nos deux tandémistes qu’il ne tarde pas à ramener. Finalement, Alain nous guide dans les rues le long de l’Arget pour rejoindre la route de Saint-Girons.

 


image d'un voyageLa route est assez fréquentée, mais elle est bien large et il n’y a pas de problème. Par contre, ça monte bien. Nous nous regroupons au col del Bouich (559 m) avant de nous lancer dans la belle descente qui suit. Nous nous arrêtons au parking de la voie verte, avant Cadarcet, devant l’indifférence des vaches qui paissent tranquillement dans le pré le long de la route. Nous remontons les quelques mètres qui nous séparent de la voie verte, puis nous quittons le bitume pour le sable tassé. Juste après, Alain nous arrête devant une pancarte indiquant la fontaine de Coumecabe. Il s’engage résolument dans le petit sentier étroit qui plonge à droite. Je laisse mon trike en haut et descend à pied. Au bout d’un mur en pierres, une voûte abrite la source. L’eau qui s’en écoule est évacuée par un tunnel sous la voie verte. Un peu plus haut, une ancienne ruche abrite une boite à livres ainsi que quelques fourmis et araignées venues sans doute s’instruire ici. Nous repartons sur la voie verte qui descend en pente douce. Après Caujac, nous passons un tunnel. Le parcours est très agréable avec tantôt une superbe vue sur les montagnes, tantôt un joli tunnel de verdure. Nous contournons la Bastide-de-Sérou puis nous passons de l’autre côté de la route de Saint-Girons par un passage souterrain.

 


image d'un voyageJuste avant Ségalas, nous quittons la voie verte pour continuer le long de l’Arize. Après Durban-sur-Arize, nous entrons dans une gorge boisée très agréable avec un joli moulin à Gouarné. Au Saret, nous rejoignons la route par laquelle nous sommes revenus hier. La suite est une belle descente où nous repassons devant le calvaire de l’église de Raynaude, puis sous la grotte du Mas d’Azil. Arrivés au village, nous abandonnons Maryse et Gilles, puis nous regagnons le camping par le chemin qui longe l’autre côté de l’Arize. Nous avons parcouru plus de 65 km aujourd’hui pour 712 m de dénivelé. À la soirée, nous nous retrouvons à la crêperie que nous a recommandé Alain la veille. Catherine, sa compagne qui roulera avec nous demain, nous a rejoints pour le repas. Le fonctionnement de l’établissement est assez aléatoire, comme son nom l’indique : « Par hasard ». L’ouverture dépend de la disponibilité des cuistots qui sont plusieurs à se relayer. On a de la chance, ce soir c’est ouvert. Et en plus c’est de la très bonne qualité pour un prix très raisonnable. Nous dînons dehors sous une température pas trop fraîche et très agréable. Après notre repas arrosé de cidre bio, la cuisinière vient s’enquérir de notre avis sur sa cuisine, gage de la qualité du résultât qui est bien au rendez-vous. Le retour à pied au camping nous fait une jolie promenade digestive.

 

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