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Meyrueis (48) – 9/2023

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Vendredi 22 septembre 2023

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageNous sommes arrivés hier après-midi au camping de Meyrueis. Certains étaient déjà là, notamment Catherine qui est descendue de Cholet en trike avec son chien Pollux. Nous avons perdu près d’une vingtaine de degrés par rapport à la température d’hier à la maison. Ce matin, nous sommes treize au départ. Geneviève est venue accompagner Jean-François, mais ne roulera pas. Maryse, Catherine, Jean-Paul, Marie-Jo, Serge, Pascal, Martine et moi roulons en trike motorisé. Christian est en trike non motorisé. Benoist et Madeleine roulent à vélo droit motorisé. Jean-François est à vélo couché motorisé et Roberto à vélo couché non motorisé. Après le briefing traditionnel, nous prenons la route sous un ciel partiellement couvert avec une température bien fraîche. Nous traversons le pont sur la Jonte, puis au rond-point, nous prenons à gauche la route qui monte sur le causse Méjean. La route monte régulièrement en surplombant les gorges de la Jonte où s’effilochent quelques nuages de brume éclairés par le soleil qui passe entre les trous du plafond nuageux. Nous faisons une première pause pour faire des photos. Un peu plus loin, nous passons sous un énorme rocher en deux parties qui fait un pont sur la route. Il y a peu de circulation et le revêtement est bien lisse. Nous nous regroupons au carrefour de la D18 que nous prenons ensuite pour parcourir le causse Méjean dans l’autre sens, vers l’est.

 


image d'un voyageLe paysage change. Ce sont des prairies séchées par le soleil d’été, toutes clôturées, et pratiquement sans un arbre. Nous passons Costeguison et après une petite pause, nous descendons – le causse n’est pas plat ! - jusqu’au lieu-dit la Citerne où se trouve un élevage de chevaux pur-sangs arabes, qui fait aussi gîte. Il y a pas mal de chevaux dans les prairies autour de la ferme. Nous passons sans qu’ils soient trop effrayés par nos fanions. Nous continuons jusqu’au point de vue du Cayla. Un camping-car abandonné sur le parking a été vandalisé. Les plaques minéralogiques sont absentes. C’est sans doute un véhicule volé. De là, on domine la vallée de la Jonte, en amont des gorges, et on a une belle vue sur Meyrueis, au loin à droite, avec, juste sous nos pieds, le village de Salvinsac. Un vautour survole la vallée, bientôt rejoint par d’autres congénères, dont un gypaète barbu reconnaissable à son corps fauve. Nous repartons, passant dans le hameau d’Aures où commence le chaos de Nimes le Vieux, un amas de rochers qui fait penser à des ruines, puis nous rejoignons la route du col de Perjuret. Jean-Paul est un peu fatigué et préfère rentrer à Meyrueis par le col. Par là, c’est tout en descente jusqu’au camping. Nous, nous prenons à gauche pour continuer notre parcours sur le causse.

 


image d'un voyageNous arrivons au Veygalier au moment où un berger sort ses brebis, précédées par un groupe de chiens. Nous sommes quelques uns à passer avant le troupeau, mais les autres attendent. Ce n’est pas long car les brebis prennent tout de suite à gauche vers le chaos de Nimes le Vieux. À partir du village, le bitume laisse la place à un béton grossier bien rugueux qui nous secoue. Heureusement ça ne dure pas et nous retrouvons un revêtement acceptable. Nous longeons le chaos de Nimes le Vieux jusqu’à Villeneuve. À la sortie du village, nous enfilons la tenue de pluie. Pollux, le chien de Catherine qui voyage dans une caisse perchée sur le trike, se retrouve emballé d’une bâche transparente. La route file vers la falaise et nous entamons la rude descente sur Vébron sous une petite pluie fine. Après une belle épingle à cheveux, la route passe sous la falaise. Le revêtement a été un peu amélioré depuis notre dernier passage il y a cinq ans, mais ça secoue quand même un peu et le centre de la route est plein de cailloux. Un rayon de soleil entre les nuages nous gratifie d’un superbe arc en ciel posé sur la pente qui fera deux apparitions le temps de prendre des photos. Le reste de la descente se fait prudemment avec encore deux belles épingles avant que nous atteignions le village de Vébron où nous nous installons au sec sous les marronniers pour la pause méridienne. Il fait bien froid, mais nous sommes à l’abri du vent et au sec.

 


image d'un voyageAprès le déjeuner, nous faisons des photos à côté de la sculpture de la tête dans une souche d’arbre qui marque le carrefour avec la route du col de Perjuret que nous allons prendre. Après un kilomètre et demi, nous nous arrêtons à l’auberge du Tarnon, dans le hameau des Vanels, pour une courte pause café. Du bord de la route, on aperçoit une belle maison en pierre au mur arrondi et un joli pont, en pierre également, qui enjambe le Tarnon. La pluie s’est un peu calmée, mais le vent est bien froid. Nous reprenons ensuite la montée au col avec quelques pauses photo pour admirer la vallée du Tarnon. Nous passons Fraissinet-de-Fourques où après une très courte descente la route grimpe méchamment et fait un double lacet pour terminer ensuite la montée du col de Perjuret. Là-haut, le vent est fort et bien glacé. Nous nous abritons comme on peut en attendant les derniers, puis nous entamons la longue descente d’une douzaine de kilomètres jusqu’à Meyrueis. Nous n’aurons pas de pluie dans la descente, mais un fort vent froid de face qui réduira les records de vitesse de certains. À 15h00 nous rentrons au camping, bien heureux de retrouver un peu de chaleur. Le froid et la pluie, bien que faible, ne nous ont pas incité à flâner le long de la route aujourd’hui. Nous avons parcouru un peu moins de 52 km pour un dénivelé positif de 988 m.

 

Samedi 23 septembre 2023

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageLa nuit a été fraîche. Ce matin, le thermomètre n’affiche que sept degrés. Le soleil fait quelques percées entre les nuages et la brume matinale, et la météo n’annonce pas de pluie. Jean-Paul ne roule pas aujourd’hui. Après le briefing nous traversons le village et au rond-point nous tournons à droite pour grimper sur le Causse Noir. Après deux lacets et un arrêt photo au-dessus du village, nous terminons la montée pentue au niveau de la Pierre des Trois Évêques, un menhir qui trône au carrefour de la route de Dargilan et de celle de Lanuéjols. Nous avons déjeuné là lors d’un rassemblement précédent. Après quelques photos et un ravitaillement, nous prenons en direction de Lanuéjols pour traverser le causse Noir. Ça monte encore un peu jusqu’au village. À environ neuf kilomètres après notre départ du camping, nous passons dans le Gard. La végétation change. La forêt fait place aux prairies jaunies par le soleil d’été. Nous traversons les premières maisons de Lanuéjols pour prendre à droite vers Trèves. Après une petite descente et un peu de plat, la route remonte un peu avant qu’on entame la belle descente dans la vallée du Trèvezel. Arrivés au bord du causse, la pente s’accentue et nous avons droit à un superbe paysage de montagnes boisées fendues par de belles vallées. Le Trèvezel, la Dourbie et leurs petits affluents ont modelé ce paysage fantastique couvert de verdure.

 


image d'un voyageAprès plusieurs arrêts photo, nous arrivons à Trèves où nous nous regroupons pour rejoindre le vieux pont sur le Trèvezel en traversant les ruelles du village. Après avoir fait profusion de photos, nous rejoignons le centre du village pour nous installer déjeuner à l’abri du vent froid sur les tables au soleil intermittent sous la halle. Pollux en profite pour faire le tour des convives comme à son habitude, histoire de glaner quelque chose à manger au bon vouloir de chacun. Après le déjeuner, les accros au café vont assouvir leur besoin au restaurant local. Finalement, nous reprenons la route en remontant les gorges du Trèvezel. Le paysage très boisé est superbe. La pente n’est pas trop forte tant que nous suivons le fond des gorges. Après la Mouline, nous quittons le Trèvezel pour remonter la combe de Bramabiau au-dessus de l’usine hydraulique du Roquet. La pente s’accentue et après Villemagne, la route monte en lacets. Finalement, après quelques forts pourcentages, nous débouchons sur la route qui va de Meyrueis à Camprieu, un peu plus plate, qui serpente dans la forêt. Nous sommes à plus de mille mètres et nous avons grimpé environ cinq cent mètres depuis Trèves.

 


image d'un voyageLa suite est plus facile avec quelques faibles montées et descentes sur une route bien lisse. Nous passons sans nous arrêter devant le col de Montjardin. La route est en descente et certains d’entre nous ne verront même pas la pancarte marquant le col. Nous faisons une pause au niveau du passage en Lozère alors qu’un coup de fusil des chasseurs effraye notre ami Pollux. Nous entamons ensuite la belle descente sur Meyrueis avec de beaux virages où chacun exprime sa maîtrise de la monture. Sur l’élan, je manque la route du château de Roquedols et nous devons retourner en arrière sur deux cent mètres. Nous suivons le fond de la vallée du Béthuzon sur un peu plus d’un kilomètre pour arriver dans le parc du château de Roquedols. Après quelques photos ponctuées de beaux éclats de rire devant les efforts de Roberto pour faire une photo du groupe perché sur le perron central du château, nous prenons le sentier qui passe par les grilles d’entrée pour rejoindre la route de l’autre côté de la rivière. Finalement nous arrivons à Meyrueis que nous traversons sous le regard intéressé des habitants et des touristes, alors que la foire du goût, qui se tient tous les ans le dernier week-end de septembre, se met en place. Nous avons parcouru un peu plus de 54 km pour 991 m de montées. Nous nous retrouvons en soirée pour un apéritif offert par l’AFV dans le bar du camping aimablement prêté par la gérante.

 

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