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Moissac (82) – 9/2014

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Vendredi 12 septembre 2014

Le récit


image d'un voyageNous arrivons dans l'après-midi au camping de l'île du Bidounet où nous retrouvons à l'accueil Didier et Laurence, qui arrivent juste eux aussi. Jean-Yves et Monique sont déjà là depuis lundi. Serge et Chantal sont arrivés hier. Viviane est déjà là, de même qu'André. Jean-Pierre aussi est arrivé. Il est venu en trike, attelé d'une remorque mono-roue, depuis Andernos. Un beau périple pour commencer cette rencontre.
Après nous être installés, nous prenons nos trikes pour aller faire un petit tour. Nous prenons la route le long du Tarn vers la campagne. En arrivant près du pont-canal qui enjambe la route en même temps que le Tarn, nous voyons Serge et Chantal qui nous font des signes depuis le haut du pont. Nous grimpons par le petit chemin pour rejoindre la voie verte qui passe sur le pont. Après discussion avec nos deux amis, nous décidons de traverser la rivière et de continuer la voie verte jusqu'à Moissac, puis de revenir au camping par l'autre côté. Il y a pas mal de promeneurs et nos vélos attirent le regard. Nous passons devant le port sur le canal, puis nous rejoignons le pont Napoléon qui nous permet de passer de l'autre côté du Tarn et de rejoindre le camping. Là, nous trouvons Alain, arrivé entre temps.
Nous nous retrouvons pour l'apéritif sous l'auvent de notre camping-car. Peu à peu, les derniers arrivent : Vincent venu de Toulouse par la voie verte sur son Condor, Jean-Louis qui a roulé toute la journée avec Celtic, son vélomobile vert, pour nous rejoindre depuis la Gironde, et finalement, Christine et Albert, Girondins eux-aussi, venus en voiture après le travail.

 

Samedi 13 septembre 2014

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageDès huit heures, nous nous activons avec André sur le trike de Viviane. Un rayon de la roue arrière est cassé côté cassette. Le plus difficile est le démontage du pneu car il contient une mousse très dense en lieu et place de la chambre à air. Finalement, avec quelques outils, nous venons à bout du pneu récalcitrant et nous pouvons remplacer le rayon défaillant. Voyant le poids de la mousse, nous recommandons à Viviane de la remplacer par une chambre à air. C'est ainsi que nous remontons et nous sommes tous juste prêts pour le départ qui se fera avec presque une demi-heure de retard sur l'horaire prévu. Geneviève et Laurent viennent juste d'arriver et sont en train de monter leur tandem dos à dos prototype. Nous rejoignons l'entrée du camping où nous trouvons Gérard, venu d'Agen en vélomobile ce matin, et Philippe. Finalement, nous sommes vingt. Après les brèves explications d'usage et un petit concert de trompette de Vincent, nous prenons le départ. Le ciel est tout bleu et il fait plutôt frais, mais la journée s'annonce chaude.

 


image d'un voyageNous prenons à gauche, la route qui longe le Tarn. Nous passons sous le pont-canal, puis sous le pont de la voie ferrée pour tourner à droite un peu plus loin avant le nouveau pont de la déviation que nous empruntons jusqu'à l'entrée de la zone industrielle. Là, nous prenons à droite une petite route qui serpente entre les vergers. C'est la saison de la récolte et il y a du monde autour des pommiers. Nous passons sur le Lemboulas, puis en-dessous du château de Saint-Paul, juste avant Sainte-Livrade. Ensuite, nous attendons les derniers au carrefour de la route de Lizac. Alors qu'ils nous rejoignent et que nous apprêtons à repartir, une explosion retentit. C'est le pneu arrière du trike de Viviane qui a explosé. Une nouvelle réparation s'impose. Le pneu est bien déformé. Nous remettons tout en place en ne gonflant pas trop la nouvelle chambre à air. Viviane décide de retourner à Moissac pour acheter un nouveau pneu car le sien risque de ne pas tenir toute la sortie. Nous reprenons la route et elle nous appellera plus tard pour nous dire qu'elle a atteint Moissac sans encombre.

 


image d'un voyageArrivés juste avant le rond-point en bas de Lafrançaise, une partie du groupe se rend au petit supermarché local afin de s'approvisionner pour le repas de midi. D'autres montent au village pour aller visiter la boulangerie. Nous nous retrouvons tous sur l'esplanade, près du point de vue où se trouve une table d'orientation. L'ombre des arbres apporte une fraîcheur appréciable. Outre le point de vue, on trouve ici la pierre druidique de Saint-Jean qui recueillait le sang des victimes humaines sacrifiées au dieu Tantale. Elle avait aussi le pouvoir de guérir les enfants et de chasser les maléfices le jour de la Saint-Jean. Remplie d'eau, elle provoquait la pluie. Impossible de vérifier ça aujourd'hui… Après les courses, nous avons traversé la ville pour rejoindre la fontaine du bas. Alimentée par une source, elle comporte plusieurs bassin avec des arches et il reste les vestige d'une toiture qui protégeait les bassins. Malheureusement, l'entretien laisse à désirer et l'ensemble est envahi d'herbes. Les touristes arrivant là après avoir descendu à pied un chemin herbeux à peine fauché et comportant quelques ronces ne peuvent qu'être déçus, comme nous l'avons été. C'est en remontant vers nos vélos que nous avons réalisé que Jean-Pierre manquait à l'appel. Après quelques tentatives, nous arrivons à le joindre. Ne nous voyant pas à la sortie de la boulangerie, il a filé devant pensant que nous étions partis sans lui. Nous ne le retrouverons qu'après le déjeuner.

 


image d'un voyageEn quittant Lafrançaise, nous dévalons la colline pour rejoindre la vallée du Lemboulas. Nous nous arrêtons pour la pause méridienne au pont-cascade de Pontalaman. C'est un barrage ancien, tout en briques, surmonté d'un pont où passe la route. La retenue permettait de faire tourner une roue en pierre qui servait à moudre le grain. Le socle en pierre sur lequel roulait la meule s'est mué en table improvisée pour notre pique-nique. Après déjeuner, Gérard, puis Françoise, ont essayé la position arrière du tandem dos à dos piloté par Laurent. Rouler en marche arrière est une sensation nouvelle qui leur a bien plu. C'est au son de la trompette de Vincent que nous avons repris notre route. Nous sommes passés devant l’Abbaye de Francour, à moitié abandonnée et sans grand intérêt car privée et non visitable. Ensuite, nous avons fait un crochet pour admirer, depuis sa belle grille d'entrée, le château de le Baronnie. C'est un beau bâtiment comme il y en a peu dans la région. Dommage qu'on ne puisse pas le visiter. Nous rebroussons chemin pour poursuivre notre route. Nous passons devant la belle église de la Croix Blanche, qui date du XIIème siècle, puis nous prenons à droite la route de Loubéjac.

 


image d'un voyageUn peu plus loin, alors qu'on monte une côte, quelques uns filent devant et loupent une bifurcation. Nous attendons un peu au carrefour avant de tourner à droite. André va même tenter de les rattraper. En vain. Ils ont filé. En attendant, nous voyons une lampe clignoter au loin, de l'autre côté de la vallée. C'est Jean-Pierre qui nous attend et qui nous a repérés. Il ne s'est pas trompé de route, lui. Finalement, nous décidons de continuer en tentant de joindre les fugueurs au téléphone. Comme nous sommes partis plus tard que prévu ce matin, nous décidons de raccourcir le parcours en n'allant pas jusqu'à Loubéjac, mais en coupant vers Piquecos. Cela nous évite une belle descente et une nouvelle remontée. Arrivés au village, nous rejoignons directement le point de vue sur la vallée. L'ombre des arbres est la bienvenue. Chantal finit par joindre Serge qui a filé tout droit un peu plus tôt et bientôt, le groupe qui s'est perdu nous rejoint. Un point d'eau nous permet de nous rafraîchir et de remplir nos gourdes. Gérard en profite même pour faire un arrosage général. En quittant Piquecos, nous descendons du coteau par un joli toboggan avec deux belles épingles à cheveux. En bas, Philippe nous quitte pour rejoindre directement Montauban. Le retour se fait sur le plat, dans la vallée du Tarn et de l'Aveyron. Au camping, nous retrouvons Viviane qui a équipé sa roue arrière d'un pneu tout neuf. Nous terminons la soirée à la crêperie de Moissac où la trompette de Vincent a alterné avec le piano du musicien qui animait la soirée. Le retour à pied au camping nous a permis d'admirer les lumières de la ville se reflétant dans les eaux noires du Tarn.

 

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