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Rions (33) – 5/2015

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Vendredi 1er mai 2015

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageIl pleut ce matin, une pluie fine mais pas trop forte. Elle ne devrait pas nous empêcher de rouler. Certains d'entre-nous sont arrivés hier soir, les autres arrivent pour le départ. Nous sommes vingt-quatre. Il y a les enfants, avec chacun leur petit vélo, Paul, Léandre et Élias. Les pères, Pierre (Kapello) et Olivier (O'Leave) roulent couchés sur deux roues en tirant chacun une remorque pour pallier à la défaillance des plus petits. À vélo couché également, il y a Albert (Albout33), Ferias77, Christian (cricri) et dodol, soit six à vélos couchés. Nous sommes neuf en trike, Philippe (trikie), Claude (Claude19), Didier (Didier33), Laurence (Laurence33), Odile (laeti), Martine, André (Rouband46), Marie-Lise et moi. Il y a cinq vélomobiles, Jean-Louis (Dolmen, notre organisateur), Bertrand (GypaAigle), Patrick (Pypat), Pascal (Siliconmollet) et Aldo. Christine reste fidèle à son vélo droit. Chacun retrouve des connaissances et se fait de nouveaux amis. Jean-Louis donne le signal et nous partons en direction de Cadillac à travers les vignes et les vergers.

 


image d'un voyageAvec André, nous fermons la marche en compagnie des enfants et des papas. Arrivés à Beguey, certains se sont arrêtés au supermarché. Nous continuons jusqu'au centre de Cadillac où les rues sont barrées pour le marché. Nous nous arrêtons sur la place face au pont sur la Garonne pour attendre le reste de la troupe. Il pleut toujours un peu. Lorsque tout le monde est rassemblé et après avoir bien suscité l'intérêt des passants, nous traversons la Garonne sur le pont aux superstructures métalliques. Nous restons à l'arrière avec les jeunes. Nous traversons Cérons et l'ancienne nationale 113, puis nous prenons à droite vers Podensac. Nous traversons Podensac, puis Virelade. Arrivés à Arbanats, Philippe nous guide jusqu'à la fontaine Sainte-Radegonde. Là, une source a été aménagée en lavoir. Une statue de la Sainte domine l'ouvrage en pierres du pays. On profite de la pause pour satisfaire quelques estomacs affamés mais nous repartons sans tarder pour ne pas nous refroidir sous la pluie persistante. Continuant notre route, nous passons devant plusieurs châteaux, témoins de la richesse de la région du vignoble bordelais. Un peu plus loin, la roue arrière droite de la remorque d'Olivier crève. Nous nous arrêtons le temps de changer la chambre à air. Un éclat de verre a traversé le pneu. Après la réparation, nous reprenons la route sans tarder.

 


image d'un voyageJuste avant Portets, les enfants, Pierre et Olivier, guidés par Philippe qui connaît bien le coin, ont pris une autre route moins fréquentée mais hors du tracé prévu par notre organisateur. Avec André, nous décidons de suivre le tracé initial. C'est une route un peu fréquentée, mais qui roule bien. Nous traversons la Garonne et rejoignons Langoiran et le chantier Tramasset. C'est un vieux chantier naval repris par une association qui le fait revivre. Une partie du groupe est déjà là. Jacques, un des piliers du chantier, nous raconte l'histoire du chantier en nous faisant visiter les lieux. Nous sommes bientôt rejoints par le groupe avec les enfants et par ceux qui ont choisi le grand parcours qui les a menés jusqu'à Budos et Landiras. Après la visite, nous déjeunons à l'abri dans les locaux du chantier. Après déjeuner, nous repartons par la route de Créon. Après quelques kilomètres, nous prenons à droite pour entrer par le bas dans le domaine du château Lamothe de Haux, où une visite est prévue. La montée au château est très raide et certains finiront à pied.

 


image d'un voyageNous sommes accueillis par la patronne des lieux qui nous fait visiter les caves. Nous redescendons à pied une partie du trajet monté en arrivant pour rejoindre les caves. Elles sont aménagées dans d'anciennes carrières de pierre souterraines. La première carrière contient les fûts de chêne où le vin est mis à vieillir. Son humidité et sa température sont constantes et permettent une bonne conservation du vin et des fûts. On accède à la seconde, un peu plus bas, par un trou de verdure. Celle-ci, bien plus sèche, contient le stockage des bouteilles. Sur un mur, à l'intérieur, une chauve-souris a élu domicile et ne semble même pas dérangée par nos flashs et nos conversations. Après la visite des caves, nous remontons au château pour la dégustation. La patronne nous propose d'amener nos commandes le soir même à la salle des fêtes de Rions. Après avoir goûté les différents crus de la production du château, nous reprenons nos montures pour quitter les lieux par le haut. La pluie a incité les adeptes du grand parcours à suivre le plus court cet après-midi et c'est ensemble que nous rejoignons Rions, via Capian et Cardan. À la fin de la journée, mon compteur affiche 43 km. Avec André, nous n'avons pas beaucoup forcé, ayant la plupart du temps suivi le rythme des enfants, même si Léandre et Paul ont roulé dans leur remorque l'après-midi.

 

Samedi 2 mai 2015

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin, il ne pleut pas. Le temps est un peu couvert, mais il offre la promesse d'un peu de ciel bleu. Le vent, à l'ouest hier, est passé au sud-est, réchauffant l'atmosphère. Prêts avant l'heure, nous décidons avec André de visiter la ville en trike. L'histoire de cette cité médiévale se voit au travers des monuments. Les remparts, complétés par deux fossés parallèles assuraient la défense de la ville. Une grande partie subsiste aujourd'hui. La Citadelle s'élève sur trois étages au-dessus de la vallée de la Garonne. Sa porte d'accès présente des moulures typiques de la première moitié du XVème siècle. Nous circulons dans les petites ruelles dont certaines possèdent encore l'ancien pavage de pierre assurant l'évacuation de l'eau au milieu de la rue. Nous passons devant l'auberge de l'ancienne poste, puis rejoignons la halle aux petits pois. Nous passons devant l'église Saint-Seurin, puis nous revenons jusqu'à la Porte du L'Hyan, seule porte fortifiée encore présente. Elle a été rénovée en 1881 par l'architecte Léon Drouyn. Hier soir, nous sommes allés à pied en-dessous des remparts où l'on trouve la grotte Charles VII, une élégante fontaine-lavoir, nommée autrefois fontaine aux dames. Finalement, nous rejoignons la place de la mairie où nous retrouvons le reste de la troupe pour le départ.

 


image d'un voyageAujourd'hui, nous sommes vingt-neuf au départ. Laurence a déclaré forfait aujourd'hui. Aux vingt-trois restants d'hier, sont venus s'ajouter Maurice (hairsylver) qui roule à vélo couché et Françoise qui roule à vélo droit, Jean-Claude (JC 82) qui a loué un tricycle et a participé au repas en commun hier soir, Christophe, le mari d'Odile, qui avait été rebuté par la pluie d'hier, et roule en tricycle lui aussi, ainsi que Christophe (bubu) et Isabelle, arrivés eux aussi hier soir, et qui roulent en tandem Pino. Le trajet est commun entre les deux parcours jusqu'à Verdelais. Nous partons donc tous ensemble, dans la même direction que la veille. Jean-Louis nous regroupe à l'entrée de Beguey pour une photo d'ensemble. Nous nous arrêtons ensuite au supermarché où notre présence est remarquée. Nous sommes très sollicités pour répondre aux questions. Le groupe du grand parcours part en premier. Nous partons à la suite et après un petit demi-tour consécutif à une erreur, nous prenons une rue en sens interdit comportant une voie cyclable à contre-sens. C'est là que le vélo d’Élias crève. C'est la roue arrière. Olivier sait réparer et Pierre l'attend avec les enfants. Nous, nous filons sans les attendre. Ils ont le parcours sur le GPS et sont autonomes. Nous passons sur l'arrière de Cadillac, puis rejoignons Loupiac.

 


image d'un voyageÀ la sortie du village, nous prenons à gauche la route de Sainte-Croix-du-Mont. À partir de là, ça grimpe. Le peloton s'étire. Je m'arrête à mi-pente pour faire quelques photos. Derrière nous, on a une belle vue sur Loupiac et la vallée. Marie-Lise file devant pour ne pas fatiguer son moteur électrique. Finalement, nous nous retrouvons en haut où nous nous reposons un peu avant de repartir. Nous traversons l'arrière de Sainte-Croix-du-Mont, puis nous attaquons la descente sur Verdelais. On a une belle vue sur la ville avant d'y arriver. La basilique, au centre, est surmontée d'une statue de la Vierge dont les ors brillent au soleil timide. Finalement, nous entrons dans la ville et nous nous arrêtons sur la place devant la basilique. Les touristes sont attirés, principalement par les vélomobiles de Patrick, Aldo et Bertrand qui ont choisi le petit parcours aujourd'hui. Face à nous, se trouvent les marches qui mènent au calvaire. Après avoir pris quelques photos et répondu aux questions, nous repartons pour grimper jusqu'au moulin de Cussol qui trône sur la colline, juste à côté du calvaire. La montée par la route est moins raide que le chemin du calvaire, mais c'est quand même bien raide à vélo.

 


image d'un voyageAlors que nous admirons le paysage depuis le pied du moulin à vent, nous sentons quelques gouttes. Le temps s'est couvert un peu. Nous prenons le chemin qui mène au calvaire. Un escalier monumental est surplombé par les trois croix. L'accès est fermé pour cause de travaux. Derrière, on accède au chemin du calvaire qui grimpe ici depuis la basilique. Après avoir fait moult photos, nous décidons de redescendre pour rejoindre le point de pique-nique. Philippe décide de descendre par le chemin du calvaire qui se termine par des marches assez basses pour être franchies en tricycle. Les autres reprennent la route empruntée à l'aller. On se retrouve à la sortie de Verdelais où nous prenons une petite route qui plonge jusqu'au bord du Galouchey, au Pas de la Mule. Là on trouve des tables abritées sous une grande halle et un petit bâtiment abritant des toilettes. Il y a aussi une source avec un monument religieux. Pierre, Olivier et les enfants ne nous rejoindront pas. Un peu après notre arrivée, l'équipe du grand parcours arrive. Nous remplissons deux tables et nos destriers occupent fièrement l'espace à l'abri sous la halle pendant que la pluie se remet à tomber, d'abord de manière éparse, mais peu à peu plus dense.

 


image d'un voyageL'équipe du grand parcours a décidé, vu le temps, de faire le petit parcours cet après-midi. Avec André, nous décidons de faire le grand parcours. Odile décide de se joindre à nous et nous partons à trois tricycles sous une petite pluie fine. En remontant de la vallée du Galouchey, nous avons une belle vue sur le village et sa basilique. Nous nous arrêtons au milieu des vignes pour quelques photos. Nous repartons puis nous prenons la route qui grimpe jusqu'à Semens. Nous tenons un bon rythme et Odile n'est pas la dernière à donner du collier. Sur les hauteurs de Balan, nous passons au pied d'un ancien moulin dont les ailes ont disparu. Un peu plus loin, nous croisons les enfants avec Pierre et Olivier qui prennent la bifurcation du petit parcours. Nous, nous filons tout droit à vive allure. Après un parcours un peu ondulé, nous arrivons à Mourens où nous prenons à gauche la route de Saint-Pierre-de-Bat. Nous redescendons jusqu'au village où se trouve un très beau lavoir, une belle occasion de s'arrêter pour quelques photos supplémentaires. Nous rejoignons le centre du village puis nous prenons à gauche la route d'Arbis. La pluie se met à tomber plus fort. Après Arbis, nous descendons par erreur jusqu'au bord de l'Euille.

 


image d'un voyageNous rendant compte de notre erreur, nous faisons demi-tour et prenons la petite route qui mène au château de Benauge. La pente est bien raide. Le revêtement, très humide et avec un peu de mousse, est très glissant. Nos roues arrières patinent un peu. Le trike d'Odile, équipé de pneus lisses, dérape sur le côté. Finalement, après une rude montée sous la pluie, nous atteignons l'entrée du château. Nous nous arrêtons pour souffler et faire quelques photos. C'est une belle bâtisse entourée de fortifications. Une voiture arrive et s'engouffre sous la tour qui marque l'entrée. Nous repartons et reprenons la trace initiale du GPS. Une nouvelle côte bien pentue nous mène jusqu'à Donzac. De là, on a une belle vue sur le château. La pluie ne nous lâche pas et nous ne tardons pas. Nous prenons à droite la route qui descend dans la vallée de l'Euille, pour remonter de l'autre côté. Après un court arrêt photo devant le château Boyer, nous atteignons Naudinot où nous retrouvons les autres en train de déguster le vin blanc liquoreux de fabrication locale. Sans prendre le temps de goûter le breuvage des Dieux, nous repartons pour rejoindre Rions alors que la pluie se calme. Là, je retrouve Guy (DoGuyDor) et Marie-Laure (aime-aile33) qui sont juste venus dîner avec l'équipe, Marie-Laure ne pouvant pas rouler suite à un accident de ski. Mon compteur affiche 49 km aujourd'hui. Avec André, nous finirons la soirée par une petite balade à pied.

 

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