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St-Côme-d’Olt (12) – 5/2021

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Dimanche 23 mai 2021

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageIl a plu cette nuit, mais la météo annonce une journée sans pluie, même sur l’Aubrac. Ce matin encore, des vaches sont passées dans le village. Chantal n’est pas bien et Serge a pris son tricycle pour finir de vider ses batteries et les recharger dans la descente. Il ne fera pas la totalité du parcours avec nous, mais fera demi-tour avant la fin de la montée. Après le briefing, nous reprenons la route par laquelle nous sommes rentrés hier. C’est direct jusqu’à Aubrac, quasiment tout en montée. À peine partis, nous rejoignons un troupeau de la transhumance. Les vaches suivent le même chemin que nous. Les doubler n’est pas facile car elles vont parfois complètement à gauche, bloquant les véhicules qui doublent et ceux qui arrivent en face. Les accompagnateurs ont parfois du mal à les contenir sur la moitié de la route. Pendant ce temps là, on peut profiter du concert des cloches, du spectacle des décorations et des jolies accompagnatrices… et du ‘goudron’ frais sur la route ! Il y a plusieurs groupes d’affilée et il nous faut du temps pour remonter la file. Nous pénétrons dans les nuages et on voit la vapeur s’élever des animaux.

 


image d'un voyageUn peu avant Salgues, après avoir largement dépassé la colonne migrante, nous faisons une pause près de l’aire de repos. Un petit en-cas est le bienvenu. Il fait bien frais et pas question de se découvrir, d’autant que plus on monte et plus il fait frais. Après Salgues, où du monde attend au bord de la route le passage du cortège, le paysage change. Nous quittons la forêt pour les prairies. Les arbres se font plus rares et avec l’altitude, le soleil intermittent a du mal à nous réchauffer. Au Pouget Jouve, nous rejoignons un autre troupeau. Certaines des vaches portent leur nom entre les cornes. Moins nombreuses que les précédentes, nous ne tardons pas à passer devant, non sans avoir fait moult photos. Nous rejoignons bientôt le carrefour d’où nous sommes sortis hier. Nous continuons alors que Serge fait demi-tour. Nous ne sommes plus que sept. Nous dépassons les 1000 m d’altitude et le paysage d’alpage se découvre. L’horizon est loin, composé de montagnes creusées de vallées. Pourtant, ça monte toujours. Le vent est bien frais, mais en montant on l’a dans le dos. La météo a annoncé 6°C à Aubrac à midi. Cependant le soleil nous réconforte un peu.

 


image d'un voyageUn peu avant Aubrac, nous rejoignons un troisième groupe de transhumance. Comme le paysage est dégagé, on les aperçoit bien avant de les rejoindre. On les entend aussi. Il y a pas mal de voitures et l’embouteillage est assez important. Il y a des véhicules dans les deux sens et nous mettons pas mal de temps à doubler la procession. Il y a aussi pas mal de monde sur le bord de la route pour admirer le spectacle. Finalement, nous passons devant et filons vers Aubrac sous le regard surpris de ceux qui attendent le passage du convoi. Après une pause près d’une bouquet d’arbres, nous rejoignons Aubrac. Une jeune femme accompagnée d’un âne bien chargé et de deux chiens quitte le village pour rejoindre la vallée, en suivant le chemin de Compostelle. Nous discuterons d’elle avec deux jeunes randonneurs qui passeront au camping de St-Côme-d’Olt le lendemain soir. À Aubrac, les rares terrasses (il n’y a que quelques maisons dont deux restaurants) sont pleines de monde et il y en a encore plein qui attendent la transhumance. Nous ne traînons pas, préférant le calme de l’alpage et de la forêt qui nous attend pour la suite.

 


image d'un voyageAprès Aubrac, la route monte encore un peu puis nous prenons à droite pour passer au-dessus du lac des Moines après une petite descente. Ensuite nous remontons pour atteindre notre altitude maximum, 1349 m. Il fait bien frais et le vent, que nous avons maintenant de côté se fait bien sentir. Avant de quitter l’alpage, nous faisons une pause photo. Au loin, on voit les quelques maisons qui composent le village d’Aubrac où la foule attend l’arrivée des vaches. Finalement, nous entrons dans la forêt et nous sommes protégés du vent froid. Si nous sommes arrivés à Aubrac à midi, il est plus de 12h30 lorsque nous nous arrêtons pour déjeuner à l’aire de repos du Roc de Campiels, juste avant la station de ski de Brameloup. Des grandes pierres ont été disposées pour faire des tables avec d’autres plus petites en guise de siège. Il y a un peu de soleil qui nous réchauffe de temps en temps. Avant de repartir, nous nous couvrons bien car la descente vertigineuse qui nous attend va être extrêmement froide.

 


image d'un voyageUn peu après l’aire de repos du Roc de Campiels, nous tournons à droite pour rejoindre la station de ski de Brameloup. La pente est forte et le revêtement est bon avec des virages pas trop serrés, alors on va vite. Il fait bien froid. En peu de temps nous sommes gelés. Après la station de ski, un cervidé au bord de la route juste devant nous ne nous a pas détectés. Malheureusement, une voiture qui monte le fait fuir. Bientôt, nous sortons de la forêt. Après quelques ondulations du terrain, nous arrivons à Bonnefon. Nous nous arrêtons devant la tour pour quelques photos. La Tour de Bonnefon a été construite au 15e siècle pour assurer la défense de la grange des moines de la Domerie d'Aubrac. Le bâtiment est impressionnant car il se prolonge sur l’arrière, dépassant les dimensions qu’on s’attend à voir pour une tour carrée. Les tilleuls autour sont aussi magnifiques, comme la maison voisine dont les piliers marquant l’entrée du parc sont surmontés d’un chien grimaçant à grandes oreilles. Une belle descente nous amène à Castelnau de Mandailles, puis nous rejoignons la vallée du Lot et le camping. Nous avons parcouru un peu moins de 58 km pour 1306 m de dénivelé. Ce soir, nous profitons d’un nouvel apéro sous l’auvent du camping-car.

 

Lundi 24 mai 2021

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin, un beau ciel bleu nous accueille, mais la météo annonce de la pluie pour cet après-midi. Nous décidons de raccourcir le trajet du jour en supprimant la montée de l’après-midi entre Espalion et St-Côme-d’Olt, et en rentrant directement par la route principale. On doit pouvoir faire la totalité du parcours avant 13h30 si on retarde le repas de midi à notre retour au camping. Des voisines du camping s’intéressent à nos vélos avant le briefing. Elles repartent avec tous les renseignements nécessaires. Nous donnons nos premiers coups de pédale du jour pour passer le pont sur le Lot, puis nous rejoignons la route qui grimpe de l’autre côté pour sortir de la vallée. En montant, nous avons une belle vue sur le village et son clocher tors. Serge a repris son deux roues et souffre dans la montée. Nous faisons une première pause, puis une seconde au niveaux du Clapas de Thubiès. C’est un amas rocheux issu d’un écoulement de lave. De là on a une belle vue sur la vallée et sur St-Côme-d’Olt. Il y a aussi une jolie source et une aire de repos à côté.

 


image d'un voyageNous continuons la montée jusqu’au sommet, puis nous faisons une pause avant de descendre. La pente est forte et la route, étroite et pas très lisse, nécessite de mesurer la vitesse. Nous rejoignons la route de St-Geniès-d’Olt, puis Bozouls où nous nous arrêtons devant le trou. C’est une belle gorge en boucle, avec le village au-dessus, et le Dourdou au fond. Un belle église est perchée en son centre. Nous faisons quelques photos, puis nous prenons la rue semi-piétonne qui longe la falaise. Un nouvel arrêt nous permet d’admirer les deux côtés de la gorge. En repartant, Serge tente le pédalage à la main, mais son vélo n’est pas très adapté. Finalement, nous prenons la route d’Estaing qui traverse le plateau. Après une petite pause, nous entamons la descente dans la vallée du Lot. En bas, nous traversons le petit hameau de Verrières dans une ruelle en pente, puis nous nous arrêtons à la sortie pour admirer le château et le petit pont. L’endroit est très joli et on y croise des marcheurs du chemin de Compostelle. Lorsque nous repartons, quelques gouttes commencent à tomber. Nous mettons les vêtements de pluie pour parer à toute éventualité, puis nous prenons la route d’Estaing qui longe le Lot.

 


image d'un voyageLe château d’Estaing, dominant le village, est assez impressionnant. Nous nous arrêtons avant de prendre le pont pour faire quelques photos. Ensuite, nous entrons dans le village pour monter devant l’église, près de l’entrée du château. Pendant que nos amis jettent un œil à l’église, je reprend le réglage des freins de nos deux trikes car les deux fortes descentes d’hier ont un peu érodé les plaquettes. Finalement, nous repartons car il est midi et la forte pluie est annoncée pour bientôt. Nous repassons le pont et suivons la route de la rive gauche jusqu’à Espalion. Nous y arrivons vers 12h40 et à 13h00, nous arrivons au camping de St-Côme d’Olt sans avoir eu davantage que quelques gouttes. Le pari est gagné et nous déjeunons au chaud et au sec. Nous avons parcouru environ 46 km pour 672 m de dénivelé. La pluie arrivera vers 15h00 et nous serons content d’avoir pris l’option d’écourter ce parcours. Ainsi s’achève notre première rencontre de cette année et qui ne dépare pas devant les précédentes. De belles rencontres, de superbes paysages et une compagnie très agréable.

 

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