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St-Côme-d’Olt (12) – 5/2021

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Vendredi 21 mai 2021

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageNous nous sommes retrouvés hier soir au camping de St-Côme-d’Olt en fin d’après-midi. Certains étaient là depuis déjà plusieurs jours. L’apéritif offert par l’AFV a permis de souder l’équipe et de faire connaissance avec Gilles et Claude que nous n’avions pas rencontré auparavant. Les sept autres sont des habitués de nos aventures. Ce matin, tout le monde est prêt pour le briefing traditionnel. Tous les trikes sont assistés. Ceux de Gilles et Claude, bourrés d’électronique (surtout celui de Gilles) sont surmontés d’un panneau solaire impressionnant. Serge est sur deux roues et le seul sans assistance. Après un bref résumé du programme de la journée, je donne le signal du départ et nous prenons la route d’Espalion. À la sortie du village, nous prenons la départementale. Il y a un peu de circulation, mais ce n’est pas très gênant. Par contre, il fait bien frais et comme nous sommes en descente, la vitesse n’arrange rien. Le groupe s’étire, ce qui est mieux compte tenu de la circulation.

 


image d'un voyageArrivés à Espalion, nous prenons une petite rue à gauche pour rejoindre les bords du Lot. Nous faisons une halte photo près du scaphandrier et face au Vieux Palais. Gilles stationne au soleil, le panneau solaire de son trike survitaminé (deux moteurs de 2000 W) incliné pour une plus grande efficacité. Après avoir fait crépiter les appareils photos, nous suivons le sentier le long du Lot pour prendre la petite ruelle qui mène au pont vieux. Nous grimpons sur le pont (la courte pente est rude et le sol est pavé) pour nous arrêter au sommet au milieu des passants qui vont ou reviennent du marché situé de l’autre côté. Après quelques photos, nous rejoignons le marché pour le quitter aussitôt en prenant la première rue à gauche. Nous passons devant le vélo géant qui décore un massif, puis nous quittons la ville en passant devant le camping fermé où notre camp de base était initialement prévu. Nous suivons la petite route qui remonte le Lot sur la rive gauche. Le revêtement n’est pas très bon et ceux qui ont des vélos suspendus apprécient le confort. Nous sommes sur le chemin de Compostelle et nous croisons pas mal de marcheurs.

 


image d'un voyageNous faisons une halte face à St-Côme-d’Olt et son clocher tors, puis nous prenons à gauche la route qui monte au-dessus de la vallée. C’est une longue montée de 14 km, mais pas trop difficile. La pente est régulière et il n’y a pas trop de circulation. Nous faisons une halte pour attendre Serge et Chantal. Sans assistance, Serge monte moins vite que nous et Chantal est un peu essoufflée. Quand ils ont récupéré, nous repartons pour rejoindre le village de Lassouts. La pente est moins forte, mais ça monte toujours. Environ 2 km après le village, nous prenons à gauche une petite route qui grimpe nettement plus. Heureusement, la forte pente s’adoucit un peu plus loin. Finalement, nous arrivons au sommet. Suit une descente vertigineuse jusqu’au fond de la vallée du Lot. Le paysage est superbe, la plupart du temps dans la forêt. Finalement, nous nous retrouvons tous en bas, près de la chapelle de Ste-Eulalie-d’Olt, à l’entrée du village. Nous traversons les ruelles, passant devant le vieux moulin, pour rejoindre le château et la place de l’église.

 


image d'un voyageÀ côté de l’église, sur la place surplombant le Lot, une grande table en pierre nous accueille pour le déjeuner. Juste en dessous, au milieu de la rivière, la pile en pierre est tout ce qui reste de l’ancien pont. Lorsque nous repartons, le commerce local, qui était ouvert à notre arrivée, est fermé. Tant pis pour les glaces. Nous achevons la traversée du village pour passer de l’autre côté du Lot et grimper jusqu’à la route de St-Geniès-d’Olt à Espalion. De la route, on a une jolie vue sur le village. Nous prenons la route de retour qui, après avoir un moment longé la rivière, grimpe dans la montagne. Après Condamines, nous prenons à gauche la route de Mandailles. Là, nous prenons la petite rue qui traverse le village en descendant vers la rivière. La pente est très forte (sans doute 25%) et il faut descendre avec prudence, d’autant qu’en bas, il faut tourner à droite à angle droit pour prendre la route du barrage de Castelnau-Lassouts. Nous terminons la descente jusqu’au barrage écrêteur de crues, puis nous continuons jusqu’au barrage principal.

 


image d'un voyageAprès une petite visite au belvédère informatif, nous traversons le barrage pour voir la vue de l’autre côté. Surplombant la route, il y a encore la structure en béton qui supportait la centrale à béton qui a permis de construire l’ouvrage. Après de multiples photos, nous reprenons la route qui longe la retenue jusqu’au barrage écrêteur de crues. Au bout du barrage une résurgence indique l’arrivée de la conduite dérivée du ruisseau des Mousseaux. Nous repartons pour descendre jusqu’en-dessous du barrage écrêteur de crues. Là, une pancarte montre le barrage en fonctionnement. La chute d’eau est impressionnante avec un rebond qui monte jusqu’à la hauteur du barrage. Finalement, nous reprenons la route pour rentrer au camping que nous atteignons quelques minutes plus tard. Nous avons parcouru 56 km pour un dénivelé positif de 979 m. Le temps a été un peu couvert, mais nous n’avons pas eu une goutte de pluie. La température, bien qu’un peu faible pour la saison, a été agréable. Par contre, la soirée sera fraîche car la pluie ne tarde pas à tomber après notre retour.

 

Samedi 22 mai 2021

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageIl a plu une bonne partie de la nuit, mais ce matin, il ne pleut plus. Un peu après 8h00, des cloches sonnent à toute volée. Un troupeau de la transhumance passe sur le pont au-dessus du camping. Nous les rejoignons à l’entrée du village pour faire des photos. Certaines vaches sont décorées avec un immense diadème fleuri. Elles empruntent la route par laquelle nous allons partir tout à l’heure. Nous ne sommes que huit ce matin. Chantal ne part pas car le chargeur de batterie de son trike est resté à la maison. Le soleil joue à cache-cache avec les nuages. Après le briefing traditionnel, nous reprenons la route vers Espalion. La rue juste après le camping est tapissée de bouses de vache. Nous slalomons pour garder nos roues au sec. Arrivés à Espalion, nous prenons la route de Laguiole. Ça grimpe dès qu’on quitte la ville. On s’arrête pour faire des photos des toits et des deux flèches de l’église qui culminent à 45 m. Au fond, perché sur son piton rocheux, on voit le château de Calmont d’Olt. Nous reprenons la montée, pour faire une pause à l’embranchement de la route de l’abbaye de Bonneval.

 


image d'un voyageNous reprenons la montée. Bien que la route soit importante, il y a peu de circulation. Après la Vitarelle, la pente s’adoucit un peu. Nous prenons la route du Bousquet à gauche. Nous sommes à plus de 900 m d’altitude et la température est bien fraîche. Ça descend un peu pour remonter au village de St-Rémy-de-Bédène, puis ça descend doucement jusqu’au carrefour des quatre routes où nous prenons à droite vers le Bousquet. Bientôt, le château apparaît entre les arbres. Après quelques photos, nous rejoignons le village et nous installons le long de la clôture du château, au soleil, pour le casse-croûte. Un habitant du village nous signale qu’il y a une table en haut près de l’église. C’est à cet endroit qu’était prévu le déjeuner, mais nous préférons rester ici car nous y sommes mieux protégés du vent froid. Après le repas, nous reprenons la route qui monte doucement jusqu’au pied du village de Laguiole, la cité du couteau perchée sur un piton rocheux dominant tout l’environnement.

 


image d'un voyageNous grimpons dans le village jusqu’au sommet où trône l’église. Il y a une table d’orientation et la vue est superbe. De l’autre côté de l’église, on a une belle vue sur les toits du village et la rue principale. La visite de l’église aussi vaut le détour. Ses murs intérieurs peints en blanc lui donnent une luminosité qu’on voit rarement dans ces monuments en France. Des marcheurs courageux sont eux aussi montés au sommet du village et s’émerveillent devant nos vélos. Devant leur regard envieux, nous redescendons pour rejoindre la rue commerçante et nous arrêter au café. Après cette petite pause, nous repartons sur la route principale qui joint Rodez à St-Flour pour la quitter à gauche un peu plus loin en direction de Curières. Après ce village, passant sous le château, nous nous arrêtons près de la Croix de la Roussarie, classée monument historique et datant du 15e siècle. Cette croix est particulière avec une figurine de chaque côté et une autre au pied. Après une descente puis une petite remontée dans la forêt, nous rejoignons la route d’Aubrac à St-Côme-d’Olt.

 


image d'un voyageAprès Salgues, la route descend franchement et c’est un vrai toboggan avec des virages amples et un revêtement bien lisse. Un vrai plaisir à descendre vite. Un peu avant St-Côme-d’Olt, notre élan est coupé par un attroupement. Il y a du monde sur la route qui guide un troupeau vers l’Aubrac. Nous retrouvons le concert des cloches et les vaches décorées avec plaisir. Après quelques photos, nous retrouvons l’ivresse de la descente. Nous nous regroupons devant l’entrée du Couvent de Malet, une magnifique bâtisse flanquée d’une église et transformée en hôtellerie du chemin de Compostelle. Le reste du parcours sans histoire nous ramène au camping. Nous avons échappé aux averses prévues sur l’Aubrac, mais pas aux températures réfrigérantes de l’altitude. Le compteur affiche 62 km pour 1232 m de dénivelé. Même si nous avons suivi des routes assez passantes, nous avons pu voir de beaux paysages et cette partie de l’Aubrac un peu plus basse que les alpages et davantage boisée.

 

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