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Le Rozier (48) – 9/2022

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Samedi 24 septembre 2022

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageIl a plu un peu pendant la nuit, mais le mauvais temps annoncé ces derniers jours pour aujourd’hui et demain s’est transformé en nuages sans pluie. En raison de la grande course annuelle des 100 km de Millau, la route est interdite à la circulation entre Peyreleau et Millau, des deux côtés du Tarn, de 9h00 à 15h00. Nous avons donc inversé les parcours prévus aujourd’hui et demain pour rester hors de la zone concernée et le briefing a été avancé à 8h30. Chantal a décidé de ne pas rouler aujourd’hui, de même que Gisèle et Alain qui désirent voir passer la course à pied. Madeleine et Benoist ont décidé de ne faire que la première boucle de notre parcours en huit. Le vélo de Françoise est réparé. Nous sommes donc dix-sept au départ, pour le trajet jusqu’aux gorges de la Dourbie, et nous serons quinze ensuite pour le reste du parcours. Nous remontons les gorges de la Jonte jusqu’au Maynial où nous prenons à droite une petite route fort belle qui traverse la rivière et monte à l’assaut de la falaise. Les pentes sont très fortes et nous montons dans la brume qui s’effiloche dans la vallée. Jacky est obligé de monter une grande partie à pied, le développement mini de son vélo ne permettant pas de passer des pentes pareilles. Malgré tout, nous n’allons pas beaucoup plus vite que lui. Finalement, la pente s’adoucit et nous nous regroupons en haut avant de rejoindre Veyreau.

 


image d'un voyageNous traversons le Causse Noir vers le sud, passant Vessac, puis nous entamons la descente dans les gorges de la Dourbie. En passant on peut voir le village de Montméjean accroché à un piton rocheux, surmonté de son château en ruines. La descente offre un très bon revêtement et la large route nous conduit vite au fond des gorges, à l’entrée de La Roque-Sainte-Marguerite. Madeleine et Benoist prennent à droite pour suivre la route du retour et nous continuons à gauche pour remonter au fond des gorges le long de la Dourbie. À peine plus d’un kilomètre plus loin, nous rejoignons le moulin de Corp où nous nous arrêtons pour déjeuner autour du vieux pont qui enjambe la Dourbie pour laisser passer un chemin piétonnier. Nous sommes à l’abri du vent au fond des gorges et un rayon de soleil bienvenu pointe entre les nuages. Après déjeuner, nous reprenons la route des gorges sur quelques kilomètres avant de prendre à droite une autre montée bien raide qui grimpe sur le Causse du Larzac où, là encore, Jacky devra monter à pied. Nous faisons une pause avant d’être en haut près de l’église de Saint-Sauveur. L’intérieur de l’église, qu’on peut voir à travers la grille de protection, est très décoré. En repartant, le trike de Martine bascule sur le côté en passant la bosse pour rejoindre la route. L’affaire se termine par des rires.

 


image d'un voyageNous terminons la montée pour rejoindre le plateau du Larzac. L’état des routes est déplorable et nous sommes bien secoués. Les nuages s’estompent, mais le vent froid ne réchauffe pas l’atmosphère. Nous mettons bientôt le cap au nord pour rejoindre Pierrefiche-du-Larzac où nous nous regroupons sur la place du village. Un autochtone, attiré par nos étranges montures, vient discuter avant qu’on reparte. Après le village, nous entamons la descente dans la vallée de la Dourbie. Un arrêt rapide pour pause photo au point de vue dans un lacet de la route et nous nous retrouvons bientôt en bas où nous discutons avec des cyclistes arrêtés sur le pont. Nous traversons la Roque-Sainte-Marguerite où nous prenons à gauche la route qui monte dans le ravin du Riou. Après un peu d’attente car les derniers ne suivaient pas, nous grimpons sur le Causse Noir. La montée est longue mais moins difficile que les précédentes. Juste avant d’arriver en haut, la batterie du trike de Françoise est déchargée. Après un échange avec celle de Michel, nous repartons pour terminer les derniers hectomètres et descendre comme des bolides sur Peyreleau et le Rozier. Nous avons parcouru 70 km pour 1412 m de dénivelé. Une rude journée qui se termine par un apéritif en commun dans la salle du camping.

 

Dimanche 25 septembre 2022

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageAujourd’hui le parcours est celui qui était initialement prévu hier. La météo semble clémente ce matin avec un peu de ciel bleu entre les nuages. Nous ne sommes que dix-sept au départ. Madeleine, Benoist et Jean-Paul nous quittent pour rentrer chez eux. Avant leur départ, nous faisons une photo de groupe. Nous grimpons sur le Causse Noir par la route que nous avons descendue hier soir. C’est plus long dans ce sens, mais la montée n’est pas aussi raide que celles de la veille. En grimpant, on a une belle vue sur les rochers illuminés par le soleil qui bordent les gorges de la Jonte. Un arrêt dans le dernier lacet nous offre une belle vue sur la vallée et Peyreleau. Finalement, nous nous regroupons en haut puis nous continuons ensemble sur la route du Causse Noir qui est loin d’être plate. Ça monte et ça descend avec parfois une belle pente. Le Causse est très boisé, contrairement à ce que nous avons pu constater sur le Causse de Sauveterre. Ici, c’est la forêt domaniale. Il y a quelques nids de chenilles dans les sapins, mais moins que ce que nous avions vu lors de nos précédentes aventures dans cette belle région. À l’extrémité ouest du Causse Noir, nous prenons à gauche la route qui mène au Poncho d’Agast. C’est de là que partent les parapentes qui colorent le ciel au-dessus de Millau.

 


image d'un voyageNous nous regroupons sur la piste d’envol de gauche. Le vent venant de l’autre côté, c’est l’autre qui est utilisée aujourd’hui par les parapentistes pour décoller. Le point de vue est impressionnant. Nous sommes juste au-dessus de la ville avec le viaduc en toile de fond. Des parapentistes sont arrivés en même temps que nous. Il rejoignent la piste d’envol chargés de leurs gros sacs à dos. Après de belles photos d’un paysage malheureusement un peu voilé, nous rejoignons nos vélos pour repartir. C’est alors qu’on aperçoit un parapente qui vient de décoller de la piste d’envol située de l’autre côté. Il monte en tournant, emporté par un courant ascendant avant de redescendre en direction de Millau où se trouve la zone d’atterrissage. Finalement nous quittons le Poncho d’Agast pour rejoindre la route qui descend sur Millau. C’est une belle descente en lacets où on croise des cyclistes et des coureurs qui montent, d’autres coureurs qui descendent. On ne sait pas si c’est la course d’hier qui a fait des émules, mais les environs de Millau nous semblent très sportifs aujourd’hui.

 


image d'un voyageNous nous regroupons en bas, à l’entrée de Millau sur le terre-plein à côté du rond-point, le temps de reconstituer le groupe. Un parapentiste qui a atterri là est en train de replier sa voile. Une fois les derniers arrivés, nous repartons par la piste cyclable qui passe sous le pont et nous prenons la piste qui longe la Dourbie. C’est juste après, à Cureplat, que nous trouvons les tables qui nous accueillent pour le pique-nique. Pendant le déjeuner, une jeune femme vient se renseigner sur nos vélos. Elle a l’air très intéressée. Après déjeuner, le temps couvert et le vent frais ne nous incitent pas à traîner ici. Nous reprenons bientôt la piste cyclable pour revenir au rond-point et continuer en descendant le long de la rive gauche du Tarn bordée de multiples campings. C’est un peu plus loin, à droite de la route qu’atterrissent les parapentes. Il y en a un qui approche lors de notre passage. Une équipe est en bas pour le récupérer. La suite est facile et le peloton s’étire. Finalement, nous arrivons au Rozier à 15h00 sous le soleil. C’était une journée facile. Nous avons parcouru un peu plus de 51 km pour un dénivelé de 851 m.

 

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