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Le Rozier (48) – 9/2022

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Lundi 26 septembre 2022

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin le ciel est couvert. Nous ne sommes que quinze au départ, Chantal et Maryse ayant décidé de ne pas sortir leur trike aujourd’hui. Nous partons après le briefing pour remonter les gorges du Tarn. Après le pont du Rozier, nous passons les deux premiers tunnels, puis un troisième avant d’arriver à la Sablière où la tyrolienne est en marche. Elle est en train de ramener les bagages des touristes belges qui avaient loué le gîte. Ceux-ci sont en train de traverser en barque à la pagaie alors que nous nous sommes arrêtés pour regarder la manœuvre. Ils arrivent en haut au moment où nous nous apprêtons à partir. Nous échangeons quelques mots et reprenons notre route. Un peu plus loin, nous passons un quatrième petit tunnel avant d’arriver aux Vignes où nous nous regroupons avant la montée. Gisèle et Alain ont décidé de ne pas faire tout le circuit aujourd’hui, mais de rester dans les gorges du Tarn, continuer plus loin et revenir par le même chemin. Nous ne sommes plus que treize à remonter des gorges par la route que nous avons descendue trois jours plus tôt en revenant du Point Sublime. La pente est raisonnable, un peu plus forte au début qu’à la fin, mais surtout, avec un revêtement bien lisse et une pente régulière, c’est nettement moins fatiguant que les petites routes que nous avons prises les jours précédents.

 


image d'un voyageNous faisons une grande pause en haut de la montée à Saint-Rome-de-Dolan. Ici nous sommes à l’abri du vent froid et le village est joli avec des maisons qui font un passage voûté pour la rue en-dessous. Il y a aussi de belles bâtisses en pierres de taille. Après de multiples photos, nous repartons pour terminer la montée, moins difficile, jusqu’au col de Saint-Rome-de-Dolan qui affiche 909 m. Le temps couvert et le vent froid n’incitent pas à traîner pour faire la photo mais Roberto, les jambes nues, n’hésite pas à jouer les mannequins. Un peu plus loin, un troupeau de brebis attire notre attention. Elles sont plutôt roussâtres avec de la laine uniquement sur le dos. Un nouvel arrêt photo s’impose. Nous continuons jusqu’au Massegros où nous nous regroupons. En quittant le village nous faisons une nouvelle halte pour prendre en photo le berger et ses brebis, une œuvre d’art métallique qui agrémente les touffes de lavande. Peu après, le village et le château de Séverac se profilent à l’horizon. Les quelques kilomètres restant sont vite parcourus car globalement descendants. Nous passons par-dessous l’autoroute pour rejoindre le centre. Nous nous regroupons avant d’attaquer la rude montée jusqu’au château.

 


image d'un voyageEn grimpant dans la ville, avant d’atteindre le cimetière, nous sommes piégés par le revêtement qui vient juste d’être refait mais n’est visiblement pas terminé. En fait les dix centimètres d’épaisseur ajoutés ont juste été tassés et non goudronnés. La route est pourtant ouverte à la circulation, même si les engins de chantier sont toujours présents sur le côté. La pente de près de 20 % incruste nos roues dans cette épaisseur encore meuble et certains se retrouvent bloqués. Force est de finir les derniers mètres à pied. Heureusement la zone concernée est assez courte et nous retrouvons avec plaisir le bon vieux bitume. La fin jusqu’à l’entrée du château est aussi pentue, mais la partie du revêtement refaite est terminée et ça se passe bien. Plutôt que de déjeuner au milieu du château en plein vent, nous jetons notre dévolu sur la table située juste en-dessous de la route avant le parking qui, elle, est parfaitement à l’abri du vent. De là, on a une belle vue sur les toits du village. Après déjeuner, nous faisons une visite à pied du château dont la plus grande partie est en ruines. Finalement, nous reprenons nos vélos pour un petit tour dans le vieux village. Il y a de jolies ruelles en pente et une porte fortifiée.

 


image d'un voyageAvant de repartir nous faisons une halte au restaurant local pour les accros du café pendant que Françoise et Michel sont en grande discussion avec un acteur belge mondialement connu rencontré au château par hasard. Finalement, nous repartons sous le soleil et nous retrouvons Françoise et Michel qui nous attendent à la sortie du village. La suite du parcours est plus facile avec une montée progressive sur le Causse de Sauveterre où nous devons faire une halte pour traiter le problème d’une roue dégonflée sur le trike de Denis. Il semblerait que c’est la valve qui a été bloquée légèrement ouverte par le fluide anti-crevaison. Une fois le problème résolu, nous repartons jusqu’à Recoules-de-l’Hom où nous faisons une petite pause photo devant l’ancien four à pain et les jolies maisons en pierres. Nous continuons et nous prenons une route qui a été barrée à cause des incendies. L’ampleur des dégâts est impressionnante. De chaque côté tout est brûlé. Les poteaux téléphoniques ne soutiennent plus les câbles qui sont tombés au sol. Les feuilles des arbres sont roussies ou inexistantes suivant les endroits. Dans la descente sur la vallée du Tarn, c’est la même chose. Tout a brûlé jusqu’au sommet des collines. Finalement en descendant, nous retrouvons la verdure un peu avant le village de Liaucous qui a été épargné. Après une visite de ce joli village perché, nous regagnons le camping sous le soleil. Nous avons parcouru un peu plus de 58 km pour 977 m de dénivelé. Ainsi s’achève une belle rencontre où nous aurions apprécié un peu plus de chaleur, mais nous ne retiendrons que les bons souvenirs.

 

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